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Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
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Newcastle, où il étudiait le design, Ivea retenu l’attention de Clive Grinyer, devenu professeur et qui a témoigné de l’exigence de cet élève particulier :
    « Ivepouvait construire cent modèles pour son projet final là où la plupart des étudiants se contentaient de six. »
    Son diplôme en poche, Jonathan Ivea été embauché par une société de conseil, Tangerine. En 1992, tandis qu’il concevait de nouveaux équipements pour salle de bains, il s’est vu confier d’émettre des idées neuves sur les ordinateurs portables pour le compte d’Apple. La chance a voulu qu’à quelques jours d’intervalle, son projet de salle de bains ait été refusé et que, en revanche, celui de l’ordinateur soit retenu. Peu de temps après, Ive s’est vu convié à rejoindre Apple dans ses locaux de Cupertino. Il y a conçu le Newton, un ordinateur de poche qui préfigurait le Palm Pilot.
    À présent, Ives’ennuie chez Apple et il est à deux doigts de donner sa démission. Il est vrai que la société n’a plus le panache qu’elle a eu par le passé. Depuis plusieurs années, Apple a perdu sa distinction, ce qui avait fait qu’un grand nombre d’utilisateurs adulaient la marque et se considéraient comme « membres de la tribu ».
     
    L’une des idées émises par Jonathan Ive, mais rejetée en interne, séduit Jobs : celle d’un ordinateur constitué d’un écran de couleur en plexiglas… Aussitôt, le nouveau conseiller d’Apple s’écrie :
    « Je veux ça ! »
    Jobsa trouvé en Iveun créateur capable de « penser différemment ». Et l’idée le traverse : serait-il possible de produire un objet hors du commun et rééditer ainsi le coup du Mac originel avec son boîtier vertical ?
    Si, pour l’occasion, Steve Jobsfonctionne au feeling, il pressent déjà qu’il devra affronter l’incrédulité du conseil d’administration d’Apple et des hauts cadres dépassés par les événements. Comment expliquer à cette cohorte de gens rationnels à la recherche d’une rentabilité assurée qu’il se base uniquement sur une intuition ? Aucune étude de marché n’a laissé entrevoir que le public serait preneur de boîtiers transparents. Jobs l’a simplement senti spontanément.
    L’iMac est dans la couveuse.
     
    Une chose est sûre, l’iMac sera produit dans le plus grand secret. Jobsest bien décidé à en finir avec les fuites. La presse spécialisée est généralement informée des nouveaux produits d’Apple plusieurs mois à l’avance.
    Pour que la nouvelle ligne de conduite soit bien claire pour tous, Jobsaccroche un poster de la Seconde Guerre mondiale dans son bureau : “Loose lips might sink ship” (Ceux qui ne savent pas tenir leur langue font couler des bateaux). À présent, toute personne qui laissera s’échapper des informations sur les projets en cours sera renvoyée sans autre forme de procès. Apple entre dans l’ère du culte du silence.
    Pour sa part, Ivereçoit des consignes limpides : il dispose d’une totale liberté pour le choix des matières, des couleurs et des formes. Le designer britannique opte pour des couleurs acidulées et une coque translucide.
    « La résine translucide a posé quelques problèmes en raison du volume de production : il fallait s’assurer que la couleur et le degré de transparence soient exactement les mêmes sur les premiers modèles que sur les suivants », a relaté Ive.
    Afin de mieux maîtriser son ouvrage, le designer prend conseil auprès d’un fabricant de bonbons.
     
    Le 7 août 1997, une douche froide attend les fidèles du Macintosh, venus à Boston témoigner leur soutien au fondateur d’Apple qui est de retour au bercail. Une fois n’est pas coutume, sur la scène, Steve Jobsparaît peu à son aise. Il commence par expliquer qu’il faut enrayer coûte que coûte la chute du chiffre d’affaires, tombé de 11,1 milliards de dollars en 1995 à 7 milliards. Il en vient alors au scoop du jour et, en plein milieu d’une phrase, s’interrompt pour boire un peu d’eau. Puis, il esquisse de grands gestes tandis qu’il parle tout en se déplaçant.
    Jobscommence par habilement préparer la salle à ce qui va suivre en se faisant lyrique.
    « Les relations destructives n’aident personne. Ces dernières semaines, nous avons envisagé divers rapprochements. Une entreprise est sortie du lot, avec laquelle nous n’avons pas toujours eu de bonnes relations. Pourtant, je pense qu’il existe un

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