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Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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regardait l’homme bien en face, ses cheveux blonds et
lisses qui tranchaient sur la fourrure sombre de son capuchon, son beau visage
qu’elle trouvait « joli », bien qu’il lui eût dit qu’on n’employait
pas ce mot en parlant d’un homme, son corps vigoureux, sensible, ses grandes
mains expressives, ses yeux bleus qui paraissaient si sincères et si troublés.
    — Mais, avant les Mamutoï, tu es venu. Tu as tué le vide,
tu m’as emplie d’amour. Je veux vivre avec toi, Jondalar.
    Dans les yeux du jeune homme, l’anxiété s’évanouit, fut
remplacée par l’expression chaleureuse, détendue à laquelle elle s’était
accoutumée dans sa vallée, puis par le désir magnétique, irrésistible qui
amenait chez elle une réaction spontanée. Sans l’avoir sciemment désiré, elle se
retrouva contre lui, sentit la bouche de Jondalar trouver la sienne, ses bras l’entourer.
    — Ayla, mon Ayla, je t’aime tant ! s’écria-t-il dans
un sanglot dur, étranglé où se mêlaient l’angoisse et le soulagement.
    Ils étaient tous deux assis sur le sol. Il la tenait serrée
contre sa poitrine, mais avec tendresse, comme s’il ne voulait plus jamais la
lâcher, tout en redoutant de la voir se briser. Il desserra son étreinte, juste
assez pour lui relever le visage et faire pleuvoir des baisers sur son front, ses
yeux, le bout de son nez. En atteignant sa bouche, il sentit le désir monter en
lui. Il faisait froid, ils n’avaient pas d’abri où trouver un peu de chaleur,
mais il avait envie de l’avoir toute à lui.
    Il dénoua la lanière qui coulissait autour du capuchon d’Ayla,
lui découvrit le cou, la nuque. En même temps, ses mains passaient sous la
pelisse, sous la tunique, pour trouver la peau chaude, les rondeurs des seins
dont les mamelons s’érigeaient durement. Un gémissement s’échappa des lèvres de
la jeune femme, tandis qu’il les caressait. Il dénoua la coulisse de ses
jambières, passa les doigts à l’intérieur, rencontra le plus secret de son
intimité. Elle se pressa plus étroitement contre lui.
    A son tour, elle chercha sous la pelisse et la tunique pour
défaire le nœud de ses jambières, prit entre ses doigts le membre en érection,
le caressa longuement. Il poussa un long soupir de plaisir quand elle se pencha
sur lui pour compléter et préciser ses caresses.
    Elle l’entendit gémir, étouffer un cri, avant de reprendre son
souffle et de la repousser doucement.
    — Attends, Ayla. Je te veux, dit-il.
    — Il faudrait que j’ôte mes jambières et mes bottes,
objecta-t-elle.
    — Non, il fait trop froid. Retourne-toi. Tu te
rappelles ?
    — Comme Whinney et son étalon, murmura Ayla.
    Elle se mit à genoux, se pencha en avant. L’espace d’un instant,
elle se souvint, non pas de Whinney et de son ardent étalon, mais de Broud, qui
l’avait jetée à terre, violentée. Mais Jondalar était infiniment plus doux.
Elle baissa elle-même ses jambières, s’offrit à lui tout entière. L’invite
était presque irrésistible, mais il retint le flot de son désir. Il l’emprisonna
alors de son corps pour lui communiquer sa chaleur et se mit à la caresser
jusqu’au centre même de son plaisir. Lorsqu’il la sentit prête, quand il l’entendit
crier, il n’attendit pas davantage. Il la prit longuement, savamment, jusqu’à
une magnifique délivrance.
    Alors, sans la quitter, sans ouvrir ses bras, il l’entraîna avec
lui, et ils se retrouvèrent couchés sur le côté. Finalement, un peu reposés,
ils se séparèrent, et Jondalar se redressa sur son séant. Le vent forcissait.
Il regarda les nuages avec appréhension.
    — Il faut que je me lave, déclara Ayla, en se redressant à
son tour. Ces jambières sont neuves : c’est Deegie qui me les a données.
    — En rentrant, tu pourras les laisser dehors, et elles
gèleront. Ensuite, tu les brosseras.
    — Il y a encore de l’eau dans la petite rivière...
    — Mais elle est glacée, Ayla !
    — Je sais. Je n’en aurai pas pour longtemps.
    Avec précaution, elle s’avança sur la glace, s’accroupit près de
l’eau, se rinça avec la main. Au moment où elle revenait sur la berge, Jondalar
passa derrière elle pour la sécher avec la fourrure de sa pelisse.
    — Je ne veux pas que ça gèle, fit-il, en souriant
largement. En même temps, il la caressait.
    — Je compte sur toi pour tenir tout au chaud,
riposta-t-elle en lui rendant son sourire.
    Elle renoua la lanière de ses

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