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Les chasseurs de mammouths

Les chasseurs de mammouths

Titel: Les chasseurs de mammouths Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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d’elle, la regarda
en souriant, avant de délier sa ceinture et de faire glisser ses jambières. Il
la fit asseoir, se débarrassa vivement de sa propre tunique pour la poser sur
celle de la jeune femme. Puis il s’agenouilla devant elle, lui enleva un de ses
mocassins.
    — Es-tu chatouilleuse ? demanda-t-il.
    — Un peu, sur fesses.
    — Aimes-tu ça ?
    Il lui massait le pied, doucement mais fermement, insistait sur
la cambrure.
    — Est bon.
    Il posa les lèvres sur la cambrure.
    — Est bon, répéta-t-elle, avec un sourire.
    Il lui sourit à son tour, enleva l’autre mocassin, lui massa le
pied. Il lui enleva ses jambières les rangea, elles et les mocassins, avec le
reste. Il lui prit les mains, la fit lever. Elle se retrouva nue dans les
dernières lueurs des braises mourantes qui venaient du Foyer du Mammouth. De
nouveau, il la tourna, la retourna.
    — O Mère ! Si belle, si parfaite ! Tout à fait
comme je le pensais... Il parlait pour lui-même plus que pour elle.
    — Ranec, suis pas belle, protesta-t-elle.
    — Tu devrais te voir, Ayla. Tu changerais d’avis.
    — Aimable dire ça, penser ça, mais suis pas belle,
insista-t-elle.
    — Tu es plus jolie qu’aucune femme de ma connaissance.
    Elle se contenta d’un hochement de tête. Il pouvait garder cette
conviction s’il y tenait. Elle ne pouvait pas l’en empêcher.
    Après avoir rassasié sa vue, il passa au toucher. D’abord
légèrement, du bout des doigts, il la parcourut tout entière, sous des angles
différents. Puis, plus en détail, il dessina la structure musculaire sous la
peau.
    Il s’arrêta soudain, se débarrassa du reste de ses vêtements,
les abandonna là où ils étaient tombés. Il prit alors Ayla entre ses bras, pour
goûter le contact de tout son corps contre le sien. Elle le sentait, elle
aussi, elle respirait son agréable odeur masculine. Il lui embrassa les lèvres,
le visage, le cou, lui mordilla tendrement l’épaule, murmura très bas :
    — Si merveilleuse, si parfaite. Ayla, je te désire de
toutes les manières. Je veux te voir, te toucher, te tenir contre moi. O Mère,
tu es si belle...
    Ses mains se retrouvaient sur les seins de la jeune femme, ses
lèvres sur les mamelons. Il émettait de nouveaux petits grognements de plaisir.
Il s’agenouilla, noua les bras autour de ses jambes, les mains posées sur la
peau douce des deux éminences jumelles. Ses caresses se firent plus précises et
elle gémit.
    Il se releva, l’aida à s’étendre sur le lit, sur les fourrures moelleuses,
caressantes. Il se glissa auprès d’elle, se remit à l’embrasser, à la caresser.
Elle gémit de nouveau, cria même : elle avait l’impression qu’il la
touchait partout à la fois.
    Il lui prit la main, la posa sur son organe viril. Elle l’enchanta
aussitôt par l’ardeur qu’elle mit à lui plaire. C’était plus qu’il n’avait
jamais imaginé, plus qu’il n’avait osé rêver. Il gémissait à son tour.
    — Oh, Ayla, Ayla ! Tu es Elle ! Je le savais. Tu
me fais grand honneur.
    Tout à coup, il se redressa.
    — Je te veux, je ne peux plus attendre. Maintenant, je t’en
prie supplia-t-il d’une voix rauque, étranglée.
    Elle roula sur elle-même, s’offrit à lui. Il la pénétra avec
force, avec fougue, et, à chacun de ses cris, sa voix montait d’un degré. Ayla,
le corps arqué, s’efforçait de suivre son rythme. Il exhala enfin un long
soupir, se laissa retomber sur elle. Elle mit un peu plus longtemps à se
détendre.
    Au bout d’un moment, Ranec se redressa, se dégagea pour s’allonger
à côté d’elle. Il se releva sur un coude pour la regarder.
    — J’ai peur de n’avoir pas été aussi parfait que toi,
dit-il. Elle plissa le front.
    — Comprends pas « parfait », Ranec. Quoi est
parfait ?
    — J’ai été trop vite. Tu es si merveilleuse, si parfaite
dans tout ce que tu fais. J’étais prêt trop tôt. Je ne pouvais plus attendre et
je pense que ça n’a pas été aussi parfait pour toi.
    — Ranec, c’est Don de Plaisir, non ?
    — Oui, on peut l’appeler ainsi.
    — Tu crois ne pas être Plaisir pour moi ? Ai eu
Plaisirs. Beaucoup.
    — Beaucoup, mais pas le Plaisir parfait. Si tu veux bien
attendre un peu, je pense que, dans un moment...
    — Est pas nécessaire.
    — Ce n’est peut-être pas nécessaire, Ayla, mais moi, je le
veux.
    Il se pencha pour l’embrasser, la caresser. A son contact, elle
eut un sursaut. Elle tremblait

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