Les chasseurs de mammouths
ses lèvres aux siennes. Haletante, elle sentit la
bouche du Zelandonii glisser sur sa gorge et sucer bientôt un mamelon érigé
pendant qu’il caressait l’autre d’une main experte. Traversée d’aiguillons de
feu, Ayla ne put étouffer un gémissement de plaisir pendant que son puits avide
brûlait d’être comblé par la virilité de l’homme qu’elle aimait. Elle pétrit
ses bras, son dos musclé, sa nuque, empoigna ses cheveux. Un instant déroutée
qu’ils ne fussent point bouclés, elle l’oublia bien vite.
Il l’embrassa de nouveau, la fouillant gentiment de sa langue qu’elle
suça avec délice. Elle retrouvait avec plaisir ses baisers à la douceur
experte. C’était comme la première fois, elle le redécouvrait et s’apercevait
avec enchantement à quel point il la connaissait. Ah, comme il lui avait
manqué !
Elle était parcourue de frissons. Il déposa des baisers sur ses
épaules, jouant une musique délicate sur ce corps qu’il aimait tant. Il
étreignit son sein sans crier gare et lui arracha un cri, puis il caressa les
mamelons érigés et elle gémit de plaisir.
Alors, il s’assit, la regarda longuement et ferma les yeux comme
pour s’imprégner d’elle.
— Oh, Jondalar, je t’aime tant ! Tu m’as tellement
manqué !
— Je mourais d’envie de toi, mais j’ai failli te perdre par
ma faute. Comment ai-je pu être si bête ?
Il l’embrassa encore, la serra dans ses bras comme s’il
craignait qu’elle lui échappe. Elle l’étreignit avec une ardeur égale. Soudain,
ils ne purent attendre davantage. Il lui dénoua sa ceinture et elle ôta ses
jambières d’été pendant qu’il défaisait les siennes et se débarrassait de sa
chemise.
Il enlaça sa taille et enfouit sa tête contre son ventre, puis
descendit entre ses jambes et baisa son mont soyeux. Il écarta ses cuisses pour
admirer les pétales de rose dont il goûta le parfum salé. Elle poussa un cri et
se cambra pour qu’il explore de sa langue le moindre repli, chatouillant,
suçant, mordillant, avide de lui procurer les Plaisirs. Dire qu’il s’en était
privé si longtemps !
C’était Ayla, son Ayla, son parfum, son goût de miel, et le
membre turgescent de Jondalar se tendit, prêt à éclater. Il aurait voulu
attendre, faire durer le plaisir, mais Ayla était trop impatiente. Haletante,
gémissante, elle l’implora, l’empoigna, et dirigea la hampe durcie dans son
puits en feu.
Il la pénétra en soupirant bruyamment, glissa son membre gonflé
au plus profond de son intimité dont les lèvres chaudes et humides l’enserrèrent
avec force. C’était son Ayla, aussi parfaitement faite pour lui que lui pour
elle, celle qui pouvait engloutir son membre tout entier. Il resta un instant
sans bouger, se délectant de la chaude étreinte de son puits. Comment avait-il
pu imaginer la quitter ? La Mère l’avait faite à ses mesures, exprès pour
lui, afin qu’il L’honore dignement, et qu’il La repaissent de leurs Plaisirs
comme Elle le commandait.
Il se retira, et sentant son impatience, plongea de nouveau son
membre dans son puits d’amour en imprimant un lent mouvement de va-et-vient.
Bientôt ils furent prêts tous les deux, et il accéléra ses mouvements, lui
arrachant des cris de jouissance pendant qu’une vague déferlante les emportait,
qui les laissa pantois, frissonnants et comblés.
Le repos qui suivit faisait partie des Plaisirs. Ayla aimait
sentir le poids de Jondalar sur son corps apaisé. Elle ne le trouvait jamais
trop lourd. D’habitude, il se relevait le premier, alors qu’elle aurait voulu
le garder encore un instant. Là, elle sentait avec ravissement sa propre odeur
sur le corps de Jondalar, attestant des Plaisirs qu’ils venaient de partager.
Elle préférait ces instants de plénitude totale, quand, les Plaisirs accomplis,
il était toujours en elle.
Jondalar aimait sentir le corps d’Ayla sous le sien, cela
faisait si longtemps, si bêtement longtemps ! Dire qu’elle l’aimait !
Comment pouvait-elle encore l’aimer après qu’il se fut conduit avec autant de
stupidité ? Le méritait-il ? Jamais, jamais plus il ne la laisserait
lui échapper.
Finalement, il se retira, roula sur le côté et lui sourit.
— Jondalar ? fit-elle au bout d’un moment.
— Oui ?
— La rivière n’est pas loin, allons nager, comme autrefois
dans ma vallée. Nous rentrerons au Camp du Loup après la baignade.
— Bonne idée ! s’exclama-t-il.
Il fut vite
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