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Les compagnons de la branche rouge

Les compagnons de la branche rouge

Titel: Les compagnons de la branche rouge Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
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signifie « chien puissant » ou « chien
secourable », allusion évidente à son rôle de protecteur de son peuple. De
même, le héros Couhoulinn ( Cù Chulainn ) sera le chien
protecteur du forgeron Culann.
    [33] Interpolation chrétienne destinée à préparer le récit de la mort de Conor,
succombant à la colère que lui inspire la nouvelle des souffrances de
Jésus-Christ.
    [34] Le roi de type celtique n’est pas seulement un guerrier protecteur de sa tribu,
il est aussi nécessairement lettré et doit distribuer largement ses dons à ses
vassaux. C’est d’ailleurs en vertu de cette « puissance de don » que
Conor obtiendra, grâce aux ruses de Ness, la royauté sur les Ulates.
    [35] Synthèse des trois versions de la Compert Conchobuir que l’on trouve dans divers manuscrits, dans le Livre Jaune de
Lecan et le Livre de Leinster . Trad. anglaise
par Kuno Meyer dans Revue celtique , tome VI, et
par Withley Stokes, dans Ériu , vol. IV.
Traductions françaises de d’Arbois de Jubainville dans L’Épopée
celtique en Irlande , de Georges Dottin dans L’Épopée
irlandaise et de Ch.-J. Guyonvarc’h dans Ogam ,
XI.
    [36] Il serait, on l’a vu, d’après l’une des versions de la Compert
Conchobuir , le véritable père de Conor, en tant qu’amant de Ness.
    [37] Rite magique d’intronisation du haut-roi ( ard ri )
d’Irlande sur la colline sacrée de Tara. La célèbre Pierre de Fâl est toujours
en place au milieu du site.
    [38] Éochaid, ancien génitif d' Éochu devenu nominatif par
suite de son emploi fréquent, est le nom royal par excellence, le surnom du
dieu Dagda, le nom du père de Ness. D’innombrables héros s’appellent ainsi, que
l’on ne distingue que par leur surnom. Le nom, fort ancien, remonte à une forme
celtique ivo-catos , « qui combat par l’if »,
allusion au matériau des armes, boucliers et fûts de lance notamment.
    [39] Personnage considérable du cycle de la Branche Rouge, Fergus mac Roeg est mêlé
à tous les événements qui surviennent au temps de Conor et du héros Couhoulinn.
Son nom, qui évoque la fureur guerrière, l’énergie, la puissance, provient de
la racine indo-européenne Werg qui a donné le grec ergon , « travail », « action » (d’où le
français « énergie »), les latins vir , « homme
mâle », et vis , « force » (d’où
violence, virulence, virago, etc.) et « vierge » (du latin virgo ) en son sens le plus primitif.
    [40] Le plus valeureux de tous les champions d’Ulster après Couhoulinn. Ses
aventures sont innombrables.
    [41] Aujourd’hui, Rathcroghan. Là, résidaient le roi Ailill et la reine Maeve ;
mais ce récit ne fait nulle mention d’eux, comme si ces éternels ennemis des
Ulates s’étaient tenus à l’écart de la querelle pour la royauté suprême.
    [42] Aux frontières des quatre provinces d’Irlande, localisation qui met en valeur
la lutte pour la royauté suprême – parfaitement symbolique – dans l’île.
    [43] D’après La bataille de Leithir Ruidhé , récit contenu
dans le Livre Jaune de Lecan , texte et traduction
française de Margaret Dobbs, dans Revue celtique , XXX.
    [44] Dans les épopées mythologiques et même pseudo-historiques de l’ancienne
Irlande, le mariage n’a pas la valeur qu’on lui reconnaît actuellement. C’est
un contrat temporaire, généralement valable un an jour pour jour, renouvelable
en cas d’accord des deux parties, et, de toute façon, assorti de garanties pour
la femme. Il serait plus juste de parler ici de concubinage légal et
réglementé. Dans le cas de Ness et de Fergus, on peut constater qu’ils ont déjà
été « mariés » plusieurs fois, ce qui ne les empêche d’ailleurs
nullement de prendre à temps d’autres partenaires. Le mariage de type celtique
est un simple contrat d’association provisoire constamment remis en question et
susceptible d’être rompu pour une raison ou pour une autre, dans le cadre d’une
polygamie qui n’ose dire son nom. Voir à ce sujet La Femme
celte, op. cit .
    [45] Il y a, dans le droit irlandais ancien, trois types de contrats matrimoniaux –
et, par conséquent, familiaux. Le premier concerne le cas où le mari, possédant
plus que l’épouse, se retrouve nécessairement le chef de famille. Le deuxième
concerne le cas où les partenaires, étant d’égale richesse, se retrouvent tous
deux chefs de famille. Le troisième, en revanche, stipule qu’en cas de fortune
supérieure, c’est

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