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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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Les deux pays responsables des guerres mondiales écrivent un manuel sur leur histoire commune. Le contenu est le même dans la version française et l'allemande.
        Je prie Allah et Yahvé pour que dans 50 ans, les Palestiniens et Israéliens écrivent ensemble des manuels d'histoire.
        Joder !

        Allez, 16 pages. Il est temps de passer au suivant. Après ça fait des fichier trop lourds à télécharger. Et ça fait chier les relous ; Les fichier trop lourds... Ou alors c'est mon humour qui est trop lourd.
        Mains en l'air ! J'ai une télé chargée.

        TP        

Macédoine
        Mardi 9 mai 2006
        Le week-end dernier, je suis reste délibérément à Birmingham. Ça m'a fait tout drôle de pas passer le week-end à courir après des bus ou à lire des cartes.
        Le vendredi soir, j'ai accompagné Paul à une soirée avec ses potes du casino (il est croupier au casino du coin). Dans son groupe de collègues, il y avait la plus bonne meuf du monde après Lorelei Jordan et le mec le plus lourd. Au bout d'une heure, j'ai décidé que le mec était plus lourd que la meuf était bonne et je me suis barré.
        Je supporte plus les gens normaux. Cette engeance putride qui sans cesse se compare, se mesure, s'affronte sur le terrain de la plus grosse montre, de la plus grosse voiture, du plus gros chèque à la fin du mois. Leur simple présence m'insupporte. Il émane de leur personne une telle puanteur que je préfère la compagnie des clochards à la leur.
        À la place, j'ai rejoint Moss et Paul l'irlandais, mes deux potes d'Amnesty qui étaient avec Augustin, un pote espagnol à eux.
        Je vous ai pas dis, je me suis inscrit à Amnesty International.
        Belle brochette. On a bouffé dans un resto malais et c'était très bon. Le lendemain, on a décidé de se retrouver pour aller à Lichfield, un petit bled apparemment très joli à une demi-heure de Birmingham.
        Il était tôt quand on s'est séparés. Je suis passé à la maison prendre Patate, ma petite planche, et j'ai décidé d'aller faire un tour en ville. Pour profiter un peu de la température supérieure à 15 degrés.
        Je suis allé d'abord sur Broad Street, pour mater le spectacle des globosi. Je suis tombé sur un groupe de rap évangéliste. Et puis j'ai vaguement mis le cap sur le Flapper and Firkin, qui est mon pub à jeunes rebelles préféré. Comme le pub est au bord d'un canal, et qu'il y a aussi un canal qui passe sous Broad Street, je me suis dit que je pourrais y arriver en utilisant le réseau de canaux.
        Alors je vous rassure, j'ai pas utilisé ma planche pour glisser sur l'eau accroché à une penicee. J'ai utilise les trottoirs au bord des canaux.
        Je me suis perdu en puissance ! Pas seulement que j'arrivais pas à trouver le bon canal, j'ai aussi complètement perdu le nord. Ce qui m'a permit de visiter les canaux de font en comble, et c'est très joli. De nuit, avec les super éclairages et tout et tout.
        Et puis, coup de chance, je tombe dessus au détour d'une rue. Devant l'entrée , il y avait un groupe de rock en train de ranger les instruments dans la voiture (merde !). Je suis allé me prendre une bière et je me pose au bord du canal. Après avoir roulé et marche tous ces kilomètres, j'étais dans un état de défonce typique. J'ai tripé une demi-heure sur le reflet du bâtiment en face dans l'eau plate du canal.
        Et puis j'ai décidé d'aller finir ma bière dedans. Une pinte, ça se boit pas en une gorgée. Y avait des djeunses rebelles qui jouaient au billard, l'un d'eux avec à peu près le même niveau que moi. En plus il avait une crête sur la tête. Je me suis dit : « sui-la, c'est ptet bien un anglais, mais il doit être sympa ». Je me penche à son oreille et lui propose de jouer la prochaine contre moi.
        J'ai un peu halluciné comment il a été sympa, ouvert, souriant, et tout et tout. Si y avait pas eu ses potes (qui m'ont traité comme si j'étais transparent), je me serait cru ailleurs. Bon, en y repensant, il avait l'air d'avoir 17 ans. Il devait être tout content de se la péter devant ses potes, genre : « Je joue dans la cour des grands ». Forcément y avait un peu de ça, mais bon, il avait une crête sur la tête, quand même.
        Il était de Birmingham. Ça m'a surpris parce que je comprenais ce qu'il disait. Il m'a explique qu'y a que les classes

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