Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
Vom Netzwerk:
on s'est arrêtés à un carrefour où un clochard jouait de la guitare. Bon, par acqui de conscience je lui lâche une livre. Il en profite pour faire une pause. Je me suis accroupi à coté pour taper la discute. Le mec avait les doigts complètement marqués par les cordes... Bref, Taj m'a rejoint et on a s'est posés un moment avec le gars. Vous y croyez ? Une meuf qui parle aux clochards !
        Oui, donc, finalement, on trouve une boite avec un vigile polonais. La meuf, Kasha au fait, le baratine et on rentre. C'est plus un bar avec de la musique forte qu'une boite, mais il faut quand même payer l'entrée . Bon...
        Dedans, y avait du son écoutable, de la bière buvable. J'ai été frappé par un autre trait de caractère de la petite. Elle buvait de l'eau. La plupart des gens auraient honte de boire de l'eau dans un bar. La classe !
        
        Sur le coup, je me suis dit : « Ti Punch, tu te dois de rendre honneur à la droiture d'esprit de cette demoiselle ! Par exemple en lui faisant l'amour toute la nuit ». Et comme j'étais pas d'humeur à frotter ma bite sur sa jambe (de toute façon elle était trop petite), je lui ai écrit un poème ; et pis je l'ai emmenée au fond du bar, où qu'il y avait moins de bruit, pour lui lire. Avec le genou à terre et tout et tout.
        Bon, elle m'a sorti le baratin habituel, complètement hors sujet : Alors son boyfriend l'a quittée y a deux semaine et gna gna gna. Mais elle me trouve très intéressant et elle voudrait garder le contact et gna gna gna... Comme si j'y avais demandé d'être son copain.
        Et puis on est sortis, elles m'ont aidé à retrouver ma rue et puis elle se sont barrées. Moi j'étais outré ! Putain de chiennasse de connasse de joint-de-culasse ! Soit disant qu'elle veut « garder le contact » et elle se barre sans me demander mon numéro ou email ou, merde !, mon adresse ! Quoi j'en ai rien à foutre ? Bien sûr que si que j'en ai quelque chose à foutre ! Une meuf aussi proche de mes critères de perfection, ça se trouve pas tous les jours ! Elle aurait été un mec, j'aurais été que moitié moins véner. Genre si Grand-Johann m'avait fait le coup, ça m'aurait pris deux jours pour décolérer.
        Là ça m'en a pris trois. Surtout que le lendemain, j'avais une sérieuse gueule de bois. On a fait deux poses, l'une dans un abominable bled de merde pour récupérer ma basse, achetée en seconde main sur internet l'avant-veille ; l'autre dans une ville tellement banale que je vous ferais pas l'affront de le raconter. La route s'est passée sans histoire, à part quand Paul conduisait.
        Paul aurait bien aimé qu'on arrive avant 7pm pour sa méditation hebdomadaire. Je l'ai déposé devant la porte d'entrée à 6h50. Hé hé hé.
        Après avoir été faire le plein et garé la caisse, je suis arrivé dans l'appart au milieu du comité bouddhiste de Birmingham. Y avait là notamment Stash, qui est bassiste à ses heures perdues. Il s'est jeté sur ma basse comme un taureau fou et, après en avoir tiré quelques doum doum (branche sur l'ampli de guitare de Paul), il m'a confirmé que c'était pas de la merde. Hé hé, y a intérêt garçon.
        Donc voilà, j'ai une basse maintenant. Un vieux rêve d'enfance. J'ai réussi à en tirer le thème des white stripes qui passait tellement à la radio que j'ai réussi à l'entendre une fois ou deux. Et puis aussi, « Canonball », cette chanson des année 90 avec une intro à la basse qui scalpe la peau des oreilles.
        Fin du week-end « Cambridge ». Super ville, j'aimerais bien avoir une raison d'y retourner mais elle s'est barrée sans mon numéro.
        La conne.

        Cette semaine... Bon, taf, normal.
        Ha oui ! La meuf à qui j'ai donne Paf, en fait, elle fait partie d'une assoce de hippies activistes qui s'appelle « les amis de la Terre » et qui essayent de sauver... la Terre et ses habitants malgré eux. Quand j'étais passé à leur bureau pour déposer le PC, elle était pas là. Elle m'avait écrit pour me remercier et m'avait proposé de me payer une pinte dans leur pub (c'est à dire le pub où ils vont une fois sortis de l'assoce). J'y suis allé.
        Je m'attendais à un groupe de vieux hippies aigris, habillés comme des sacs, avec seulement la moitié des dents en place. Genre Greenpeace quoi. Ben non en fait, c'était plutôt des jeunes, plutôt normaux... en fait, carrément normaux, ce

Weitere Kostenlose Bücher