Les cons
qui les distingue de la plupart des anglais que j'ai rencontré jusque là. Mais merde... quand même... Y a pas idée de s'appeler « les amis de la Terre » !
Et ben j'étais content de parler à des gens normaux un peu. J'en avait pas eu assez avec Tajmachin et j'étais un peu frustré de savoir que je la reverrais pas. Ça m'a permis de rééquilibrer ma pression interne. Cool.
En plus, juste avant d'y aller, j'avais rajouté un pad incliné sur l'essieu arrière de ma grande planche (qui s'appelle Pitor jusqu'à nouvel ordre, mais je trouve que ça fait un peu tiep comme nom). Du coup j'y était allé avec, et putain ! C'est un avion de chasse. J'ai atteint Mach 2 (au moins) sur un simple faux-plat. J'avoue que je tremble dans mes bottes à l'idée de descendre le Saint-Quentin avec, voire la piste rouge de Plappeville...
Hier (mardi), j'ai été avec Fareed dans un salon industriel pour voir un peu les stands de nos concurrents. Notre entreprise y était pas, Bigboss avait décidé que c'était pas la peine, vu que même les industries font surtout leurs courses sur Internet. À l'entrée , ils donnaient un petit badge avec ton nom et le nom de ton entreprise. Je me suis dit que ça allait être drôle de me pointe avec le badge de l'ennemi juré chez les concurrents. Fareed lui, s'est inventé une entreprise fictive.
Bon, effectivement, j'ai été reçu comme un chien sur une piste de bowling. Alors qu'ils se sont jetés sur Fareed pour lui sucer la bite quand il a fait style d'être intéressé par leur matos. Le monde de l'industrie gagnerait vraiment à jouer cartes sur table.
Quand on est sorti, j'ai fait une petite analyse des gens qui marchaient dans le même couloir que moi. Des mecs, moyenne d'âge 40 ans, costard-cravate, quelques femmes, moyenne d'age 25 ans, habillées soit court, soit moulant. Des patrons et des putes. Entre leur mains circulent des millions d'euros.
Les cons...
Voila, j'ai rattrapé mon retard. Je rentre chez moi.
Jeudi 18 mai 2006
Je veux me marier avec une enfant.
Les grands, ils pensent qu'à
avoir
des enfants. Moi, j'en suis un alors j'm'en fous. Ils sont cons de se reproduire. Moi je veux me marier avec une enfant. Avec des grandes jambes griffées par les branches et des petites hanches, pas comme ces juments, matrice à procréer. Moi je veux jouer dans la boue avec ma fiancée.
Faudrait que j'en fasse un poème. Ça sonne pas mal.
Hier j'ai acheté un ampli de basse sur ebay... Ça avance les enfants, ça avance.
Vendredi 19 mai 2006
Hypothèse
: Au jour d'aujourd'hui, dans les sociétés musulmanes laïques, l'islamisme tient la même place que le fascisme dans les sociétés démocratiques européennes.
Démonstration
(par analogie, comme d'hab) : Le candidat du parti fasciste arrive au deuxième tour des élections présidentielles française. Des millions (millions ?) de gens descendent dans la rue en catastrophe pour pisser sur la flamme avant que la moitié du pays brûle.
Un juge du conseil d'état turc (institution faisant, entre autre, respecter l'interdiction du port du voile dans la fonction publique et les universités) a été récemment assassiné par un fanatique isolé (c'est pas un coup d'état). 20 000 personnes ont assisté à son enterrement (musulman, ça va de soi). Les membres du gouvernement (islamiste modéré) se sont fait insulter par la foule. Le Monde cite quelques slogans délicieux : « gouvernement démission », « premier ministre assassin », « maudite soit la charia ».
Maudite soit la charia ? Ça ça en jette ! Dix fois mieux que « nique le pape ! ». C'est banal, « nique le pape », tout le monde nique le pape dans les pays d'europe normale.
Le blasphème serait-il un symptôme de société juste et équilibrée ?
Bon, je m'égare. Revenons à nos moutons : L'irruption de l'islamisme radical provoque la même réaction dans un pays musulman laïc que l'irruption du fascisme dans un pays démocratique europeen.
CQFD
.
Hier soir j'ai fait l'expérience d'une importante facette de la culture anglaise : Le quizz de pub.
Le groupe Amnesty International de Bourneville (à coté de chez Fareed) organisait un quizz dans un pub pour lever des fonds. J'y suis allé.
Ce à quoi je m'attendais : Un mec debout sur une chaise, une
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