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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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les lois en vigueur, même à lui donner de l'argent de poche en échange d'une vie de durs labeurs. D'autres décennies, ça va, on s'en sort sans. Selon les besoins des pays riches, la main d'œuvre des pays pauvres est importée ou renvoyée. Et ce, pour le bien être de tous ! C'est comme un organisme vivant qui inspire et expire, absorbant l'oxygène vital et rejetant le dioxyde de carbone indésirable ! L'économie est vraiment une science fascinante.
        Faudra que je pense à envoyer ça à la coupe du monde de cynisme de l'année prochaine. Y à moyen que je décroche un prix.

        Sans transition :
        Tous les midis, mon super collègue Fareed s'envoie un sachet de chips (seulement 2 % de matière grasse) avant son cari et un coca light pendant. Moi je me descends un twix, un café et un thé en moyenne par jour de taf. Jusqu'ici, notre principale activité physique consistait à aller regarder le fax. Mais grâce à notre super stagiaire en informatique, on peut voir les fax sur le PC maintenant.
        Le travail c'est la santé !
        Qu'y disait, Taylor.

        Vendredi 23 juin 2006
        Mercredi soir, avec Guillaume et Paul, on est allé grimper après le taf. C'est un concept fascinant : En fait, il existe un truc qu'on appelle des « salles d'escalade », avec des murs en bois et des prises en plastique. Tu paye pour rentrer et tu escalade les murs en bois en t'aidant des prises en plastique. La première fois que j'avais été dans un de ces endroit c'était à Leipzig avec Sven, le grimpeur fou. J'arrive pas à me débarrasser de l'impression que c'est un drôle de concept, que ça devrait faire hurler, etc. Mais bon, il y a des gens qui achètent des machines-à-courir. Alors ça, c'est rien à coté.
        Et plus, c'est effectivement assez marrant. Guillaume il est très fort. Paul et moi... bon, on se débrouille. Une fois qu'on avait trop mal aux avant bras, on est allés mater le match de foute, qui était projeté dans la salle à coté. L'Angleterre a gagné, les britains étaient tou-fous.
        À propos de Guillaume : Guillaume c'est le stagiaire informaticien qui est la pour 2 mois. Celui à qui je sous-loue mon ancienne chambre. Je l'aime bien, il écoute le même style de metal que moi. Un peu plus tôt dans la semaine, il m'a dit : « Julien » (oui, il m'appelle Julien... ça faisait longtemps qu'on m'avait plus appelé comme ça) « c'est normal que tu rencontre pas de monde. Tu sors jamais ». Et il enchaine : « Jeudi, on sort quelque part ». Ok.
        Jeudi c'était hier soir. Ça coïncidait avec une soirée des potes de casino de Paul. Il m'a dit que c'était pas les mêmes que la dernière fois. En plus, y en avait un que je connaissait : Goran. Il vient se bourrer la gueule à la maison de temps en temps. Alors je me suis dit qu'il y avait moyen de concilier les deux.
        Guillaume était à la bourre. J'ai décidé de commencer avec Paul et Goran, surtout qu'on avait préchauffé ensemble. C'était dans un bar, près du canal. À peine les pieds dedans, j'ai commencé à étouffer. Arrivé avec le groupe, j'ai compris que y avait pas moyen avec les casinotiers. Déjà, y en a pas un qui m'a dit bonjour. Ils ont tous salué Paul et Goran mais moi, quedalle. Ensuite c'était un bar de luxe ; ils étaient sapes comme des pingouins ; et, surprise, le mec le plus relou du monde était là. Vous vous rappelez, je l'avais rencontre à la première soirée des potes de casino. Guillaume m'a appelé, il était sur la route, j'ai profite du prétexte pour m'enfuir en hurlant.

        Samedi 24 Juin 2006
        Quand guillaume est arrivé, je lui ai proposé de ne pas rejoindre Paul et ses potes. On a décidé de se faire une tournée des bars. On a donc remonté Broad Street, s'arrêtant dans tous les endroit qui avaient l'air sympa, sauf ceux ou l'entrée était payante. Comme l'entrée était payante partout, on a laissé tomber l'idée de la tournée des bars et on a cherché celui ou y avait le plus de monde pour y passer la soirée : le Walkabout. Le même pub australien où j'étais venu pour deux matchs de foute.
        Grosse teuf : Bruit, bordel, ivrognes, verre en plastique émiettés par terre, sol collant, tables collantes, djeunses en rut (j'ai rarement vu un taux de serrage aussi élevé)... bref, tous les ingrédients d'une bonne soirée étaient réunis. Et effectivement, c'en fut une. J'y retournerais. Peut

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