Les cons
était en fait de passage à Birmingham et habite à New York. J'avais plein de trucs à préparer pour aller à Londres, je ne les ai retrouvés que le soir.
Avec une copine allemande à eux, qui habite à Birmingham et qui parle couramment anglais et espagnol, ils m'ont trainé dans un bar salsa. En fait, Rey et sa copine cubaine, Jessie, ils sont prof de salsa (entre autre). Ils ont mis un de ces faya ! L'allemande elle même dansait mieux que la cubaine. J'étais gelé ! Littéralement. J'osais même pas bouger la tête en rythme avec la musique, tellement j'aurais eu l'air con à coté d'eux.
Je me suis barré à minuit quelque chose, je devais me lever à 6h30 pour aller à Londres.
LONDRES (6eme édition)
Pourquoi Londres ? Sa Majesté des Ours Anna-Sophie Conchatumadre arrivait à Londres ce week-end précis pour les deux raisons suivantes : C'est une ourse et elle assure. De mon coté, j'ai convaincu des clients londoniens qu'ils pouvaient avoir accès à mes conseils avisés le vendredi précédant sa venue. Ce qui m'a valu la bagnole pour le week-end et le plein d'essence aux frais de la princesse.
Après avoir vilement vendu mon cul et potentiellement des machines au système, je me suis pointé chez Sophie. Sophie elle même était pas là, en vacance en Italie chez son colloc Stefano avec sa colloc Cathy. Will le Grand était là, ainsi que la nouvelle colloc superbonne dont j'avais déjà parlé, Ramya, et un nouveau colloc temporaire : Shawn.
Will était super-pas-bien. Il avait des arythmies cardiaques et, comme tous les hippies, refusait d'aller à l'hôpital.
Shawn est le genre de mecs au tempérament très posé, qui sourit rarement, que quand ça arrive ça fait plaisir. J'y ai parle un peu et ça m'a orienté dans des directions auxquelles j'aurais pas pensé sinon.
Ramya est arrivée tard, au taquet comme toutes les fois où je l'ai vue.
Ce me faisait bader comment Will il tirait la gueule. Je l'ai vu manger du pain au fromage-plastique, trop sur les nerfs pour faire à bouffer. Alors je l'ai assis dans un fauteuil, et je suis allé faire le marché. Deux heure après, j'avais une ratatouille sans épices pour 7 personnes qui bullait doucement sur le feu.
Sinon, j'étais vaguement stressé parce que j'étais sans nouvelles d'Anna, qui devait arriver le lendemain, depuis quelques jours. Elle répondait pas aux emails, j'avais pas son téléphone. Je craignais trop un plan à la Sarah. La partie rationnelle de mon cerveau essayait bien de me raisonner : Anna est une des personnes les plus fiables que je connaisse... Mais rien n'y faisait.
On a passé une de ces soirée sympa, à discuter, à se retrouver pour ceux qui se connaissent et se découvrir pour les autres. Point.
Le lendemain, Samedi, le plan était de rejoindre un festival de quartier conseillé par Rey, le copain-du-monde Cubain. J'espérais le retrouver là-bas. Will se sentait pas bien. Shawn avait son premier jour de taf. Ramya était au taquet. J'ai donc entamé ce qui allait être une journée chargée en hormones.
Difficile de dire la part du temps qu'il fait sur notre état d'esprit. Mais là, il faisait un temps radieux. Ra-dieux. On a décidé d'y aller en vélo, j'ai pris celui de JP qui ressemble à une motocross avec des pédales. Posons l'équations :
Climat tropical + VTT (que j'en ai pas fait depuis super longtemps) + compagnie intellectuellement stimulante + compagnie hormonalement stimulante = Chatte à ta mère ! J'étais aux anges.
Le quartier du festival-de-quartier était un de ces modèles de ville parfaite. Avec des magasins au rez de chaussée et des appartements au dessus. Les activités se passaient un peu partout, pas mal dans les églises, les parcs et les salles associatives. On a trouvé un petit concert de musique hétéroclite. Il y avait une dizaine de spectateurs. C'était parfait.
À propos de Ramya (pour l'instant, tout ce que vous savez c'est qu'elle est bonne) : Elle est très provocatrice. Faisons une analogie : Vous vous rappelez dans Terminator ; après qu'il se soit fait écraser par le camion, le cyborg bodybuildé se prend une chambre d'hôtel. Forcement, vu comment il s'est fait laminer, il a des bout de chair qui pendouillent de partout. Le lendemain, le proprio passe devant sa porte, s'arrête, cogne : « Hé bougre, serais-ce donc que tu cache une
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