Les cons
endormis.
J'ai rêvé de Lorelei. Avec une puissance que ça faisait bien longtemps. Dans mon rêve, elle dormait dans un arbre. Je passais dessous et je la reconnaissais. Alors je suis monté la rejoindre. On s'est serrés très fort et je me suis endormi près d'elle. C'était pas très confortable avec les branches, ce qui faisait un parallèle avec ma situation dans le monde matériel.
Le matin, le vent était en position « cyclone tropical ». La tente était secouée dans tous les sens, ça m'a trop rappelé la Réunion. J'étais tout excité. Et puis un rayon de soleil, et la pluie s'est arrêtée. On a rassemblé les affaires et on s'est résignés à quitter le cocon. Le fait qu'il ne pleuve plus était une bénédiction. Je m'étais préparé à remettre mon T-shirt mouillé et à descendre sans ma polaire, pour la garder sèche. À la place, j'ai pu mettre mes vêtements secs, à part les chaussettes. Le luxe ! Ils ont fait leurs sacs pendant que je démontais la tente. Super matos d'ailleurs. De mon temps (ha ha, je suis assez vieux pour dire « de mon temps » maintenant) on aurait été mort par noyade. Et elle pèse 2 kilos 500. Comme ma petite sœur à la naissance.
À moins que ce n'ait été 5 kilos 200...
Le vent était toujours cyclonique. J'en avais du mal à tenir debout. Il plaquait mon imper contre ma peau et le froid n'en était que plus mordant. Mais je me sentais plus fort que le roquefort. Avant de descendre, je suis allé voir le lac. Sa surface ridée par le vent, les rocher gris qui l'encerclaient, la majesté du bassin versant. Un paysage très inhabituel pour moi. Andromeda m'a dit que ça ressemblait à la Norvège. Les fjords et tout et tout. Sauf qu'on était pas au niveau de la mer.
Et puis on est arrivés à la caisse, et puis on est rentrés.
De retour à Birmingham, je leur ai présenté Paul qui les a adorés. Andromeda a fait des quessadillas qui étaient délicieuses. Et puis on est allés mater la deuxième mi-temps de la finale de la coupe du monde. Ce ptit kitsamer de Sebi était pour les italiens, le bâtard. Bon, beau coup-de-boule-au-sternum de Zidane. Bam ! Dans l'italien. Ha ha, il s'écroule en se tenant le tibia. Magnifique. Ça valait carrément le coup.
Voilà, on est rentrés parce que ces fascistes de britains refusent les moins de 18 ans dans les établissements le soir. Dieu les encule. Je suis allé acheter une bouteille de vin avec Sebi, moi en planche, lui avec les rollers de Paul. Vin blanc parce que Sebi aime pas le rouge. Ha ha, il a passé plus de temps sur le cul que sur les roues. Et puis on a bu la bouteille ensemble, avec Paul. Et on est allés se coucher crevés mais contents. Si un jour quelqu'un traduit ce fichier en une langue qu'ils parlent et que ça leur parvient ; j'en profite pour les remercier bien bas pour ce super week-end.
Mercredi 12 juillet
J'ai réussi à trouver un article sur les violence conjugales écrit par un(e) journaliste sexiste. Faut le faire... Il déplore les horribles violences physiques et psychologiques dont sont victimes les
femmes
. Garçon, dans un couple, y pas qu'une seule personne ! Et les mecs alors ! Et les couples homosexuels ! Bordel de bite à couille, les violences physiques ne sont pas l'apanage des hommes hétéros. Et les violences psychologiques sont employées aussi souvent par les deux moitiés du couple.
Si il faut éduquer même les promoteurs de l'égalité entre les sexes, on est pas arrivés.
Du sexe
.
Hier je suis allé voir Chi, la brésilienne, à Leicester. C'est à 1 heure de route, mais avec les travaux et les déviations défiant le bon sens, c'est une heure et demie. Si seulement le train était abordable ! Je crois que j'ai battu mon record de « fucks ! » par minute. Bref.
Comme vous vous en doutez, j'y serais pas allé si elle avait eu des poils sur le torse. Mes intentions étaient bassement hormonales.
Alors... serrage ou pas serrage ? Après avoir débattu quelques secondes dans ma tête, j'ai décidé de faire durer le suspense. Ça devrait doper les ventes.
Elle travaille au pair dans une famille d'anglais, la pauvre. Elle à l'air de bien s'en accommoder, ce qui a réveille ma méfiance un petit peu. En plus, au niveau de la viande, je l'avais largement surnotée. 89 ? Nah, elle tape plus dans les 80. La première fois, je lui avais
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