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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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comme dans la chanson de Placebo : « embrasse moi, met ton doigt dans mon cul ». Elle : « dans mon cou »? Moi : Non non, dans mon « cul ». Elle : « Et ça veut dire quoi ? »... Moi, sans hesiter : « Kiss me ». BRIIIIIIIMMMMP !!! Monumentale erreur (que je peux pas m'empêcher de faire tout le temps). Elle sourit et baisse les yeux, normal, changeons de sujet. Mais non, elle revient ! « Embrasse moi ». On se rapproche, on s'effleure, tirelipimpon.
        S'en est suivi une scène de baiser torride comme ils essayent toujours de faire dans les films, sans jamais s'en approcher. Un baiser c'est difficile à reproduire, tant ça véhicule d'émotion. Il y a peu de choses où le point de vue extérieur et le point de vue réel soient si antagonistes. L'un étant un échange de salive, l'autre un paroxysme émotionnel... allez... hormonal. Particulièrement le premier baiser. Particulièrement quand t'es en rut.
        Ça serait chiant de raconter le reste de la soirée jusqu'à ce qu'on sorte du bar. Après on est rentrés à la voiture. Arrive dedans, on a recommencé mais en plus fort, sans le regard des autres. Elle était brulante de désir, comme y dit, l'autre poète là. J'ai commencé à lui enlever ses fringues de meuf ridicules mais elle a esquivé.
        À la limite les fringues de meuf, c'est pas si grave. Mais les meufs qui baisent pas le premier soir par principe, ça me dresse les ongles au bout des doigts. J'ai mis mon masque de mec compréhensif, mais elle vient d'enregistrer un sacre dégringole sur l'échelle de Jordan.
        Bon, je vais pas le cacher, je la trouve un peu polluée. C'est le genre de comportement qu'on trouve chez les fille au cerveau lavable en machine. Mais je sens qu'elle n'est pas figée dans cet état. Elle m'a l'air ouverte au changement. Après tout, les ourses sont en voie de disparition. On peut pas vraiment exiger d'en avoir des toutes prêtes. Il faut s'attendre à devoir les travailler un peu. Et y a un potentiel-ours en chaque être humain.
        Potentiel-ours... J'aime ça...
        Je l'ai ramenée chez elle. On s'est reroulé des pelles devant la maison. Et puis je suis rentré au radar. Arrivé à la maison, j'avais pas ma clé et y avait personne. Je suis allé dormir dans la caisse jusqu'à ce que les autres reviennent.
        Oui, j'avais laissé ma clé à Andromeda avec instruction de la mettre dans la boite aux lettre en partant. Depuis, a pu la clé. Comme c'est Bogusna qui relevé le courrier, et qu'elle est pas plus fiable qu'Andromeda, je peux lui dire adieu pour de bon, à ma clé.
        Voilà. Au moins un chapitre avec moins de trois lignes directrices, j'aurais pas trop de mal à y trouver un titre.
    TP    

The best time of my life of the month
        Lundi 17 juillet 2006, manque de sommeil avancé.
        Ce chapitre va demander beaucoup de travail à écrire. Les concepts développés ici relèvent de la plus haute subtilité et un mauvais choix de mots donnera une idée complètement fausse de la situation. Si par malheur vous vous trouviez offensés par le contenu, merci de présumer que vous avez mal compris :)
        Le plan d'aller à Londres avec Rey le cubain et Chi la brésilienne s'est révélé être un total fiasco... Ho ! J'y pense ! Vous connaissez pas encore Rey !
        Rey c'est un copain-du-monde qui vient à Birmingham pour retrouver des potes. De tous les candidats au squattage de mon appart pour les mois d'été, c'est le seul mec. Comme je tiens à maintenir un équilibre dans mes fréquentations, j'étais prêt à lui dérouler le tapis rouge. Il est arrivé jeudi après midi, je lui ai proposé (par téléphone, j'étais au taf) de passer à la maison déposer son sac. Je savais que Bogusna était à la maison.
        J'étais curieux, et un peu inquiet, de savoir leur réaction. Ils savaient que le gars viendrait, mais ils s'attendaient probablement à ce que je vienne avec. Je me posais des questions sur leur niveau de tolérance. Je voudrais bien voir leur gueule si je leur ramenais un noir, ou un pédé un jour.
        En arrivant à la maison, le gars était là, à taper la discute à Paul. Il était noir ET pédé. Ha ha, la classe. En plus de ça, il était beau comme un dieu de chez Boccau Mundieu. Arrgh, j'en aurais mangé !
        Après les présentations de rigueur, on est descendus retrouver une de ses amies, cubaine aussi, qu'il était venu voir. Elle

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