Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
Vom Netzwerk:
dans le salon où j'ai dormi comme une masse pendant un quart d'heure. Quand Ramya est revenue, elle s'est collée aux fourneaux et nous a pondu une merveille de déliciosité. Et puis j'ai dit au revoir à Will (presque dans les larmes) et à Shawn (à la prochaine mon gars). Et puis je suis monté avec Ramya dans la chambre de Cathy. On a encore fait l'amour et c'était tellement bon que j'en ai encore des frissons. On a du s'endormir à 2h30 du mat, mon réveil a sonné deux heures plus tard. Au taquet.
        Avec Anna, on a pris la route à 5h30. Et elle est toujours aussi bonne copilote que pour le trip-ours Slovaque.
        Tiens, parlons en, du copilotage :
        Pour conduire un camion d'ours, il faut deux personnes. Les autres peuvent faire des caps à l'arrière, ou dormir, ou quoi que ce soit, mais à l'avant, on a besoin de deux personnes. Une pour actionner les différents éléments de l'interface du camion : volant, pédales, indicateurs etc, l'autre a une tache plus diversifiée : Éviter que le premier s'endorme en lui assurant une conversation de qualité si possible, mais surtout de quantité. Lire la carte de la Slovaquie et indiquer au premier la route à prendre. Allumer les clopes du premier, lui passer le cendar. Et tout et tout. Le meilleur copilote que j'aie jamais eu, c'était Ben, j'imagine que Anna serait le numéro deux. Le plus mauvais probablement Stic, qu'en avait rien à foutre.
        Je l'ai déposée à la maison. Et puis je suis arrivé au taf avec seulement une heure et demi de retard. Cool.
        Bilan-sommeil : 4 heures le Samedi soir, 2 heures le dimanche soir. Un café chez Sophie, un café sur la route. J'en ai encore pris un dans l'après midi au taf. Je trouve pas ça excessif. Pour être honnête, je suis content d'avoir tenu avec si peu. Sinon j'ai pris de plein fouet la descente sexuelle. J'avais des contractions à chaque fois que je pensais à elle, assez fort pour me faire sursauter.
        En fait, les similitudes entre ce qui se passe entre elle et moi maintenant et les premiers moments de ma rencontre avec Lorelei sont frappantes. Et elles n'arrêtent pas de me frapper. Combien de fois dans la journée me suis je dit à moi même : « putain ! Comme (avec) Lorelei ». J'ai peur de ne voir la partie sexuelle-hormonale du monde qu'à travers ces lunettes. Ramya n'est pas Lorelei. Elle apprécierait probablement bien peu d'être réduite à des similitudes avec la femme de ma vie, et je voudrait voir en elle ce qu'elle est sans comparer. Le fait est que, au premier abord, elle est la seule fille que j'ai rencontrée qui tienne la comparaison. Et malgré les points négatifs que Lorelei engrange : Instabilité maladive de la personnalité, mauvais coefficient génétique et culturel, étatsunienne, jamais quitté son pays, parle qu'une seule langue... J'ai bien peur qu'en cas de comparaison systématique elle l'emporte quand même.
        Mais l'impression de déjà-vu est là est c'est quelque chose sur laquelle ma volonté a très peu de prise. La seule chose que je peux travailler c'est ma façon de la gérer.
        Sorti du taf, je suis rentré à la maison. J'avais rendez-vous avec Anna à 6h. J'étais au radar. En plus j'avais l'estomac retourné par les trois café et surtout par les frites de midi au pub. Pas question de s'en envoyer un quatrième. J'ai donc fait une grosse plâtrée de riz, pendant qu'on mangeait, elle m'a raconté sa journée : Comme la grosse daronne qu'elle est, elle s'est tapée toute la visite de Birmingham. Son circuit était assez proche du circuit optimal, et effectivement, elle a vu tout ce qu'il y avait à voir. Dans le musée elle a même pris une photo pour moi :

    Ramya
        Et puis on s'est organisés pour la suite. D'abord, elle voulait essayer ma nouvelle planche... En fait j'ai déjà raconté tout ça à Ramya dans un email. Ça me soule de recommencer alors je vous copie-colle un court passage en anglais :
        About Anna, she visited Birmingham on her own, I was at work. She managed to like it, what a bitch. I joined her after and, all my will focused on not feeling the lack of sleep, we went out to bear around. Noticeably:
        — She wanted to try my new longboard (I gave it a new set lately) and offered us (with my roommate Paul) the most magnificent crash spectacle of the month.
        — We went out in a little park on the canals and after we got drunk enough, I had once again

Weitere Kostenlose Bücher