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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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kiffe toujours le même type de femmes : Grandes maigrasses. J'avais pas vraiment tilté avant. Et là, un autre truc vient de me frapper : Les femmes avec un trop petit bassin peuvent avoir des problèmes pour accoucher. Hors c'est exactement ce qui me fout la trique (d'aucun me prendrait pour un pédophile). Et s'il y avait une cause-à-effet inconsciente ? Moi qui ne veut pas me reproduire, je choisirais naturellement les femmes qui sont pas faites pour ça. Oui ? Non ? Pourquoi pas après tout ? Y a pas de mal à tout rationaliser, même ses fantasmes.
        Pendant qu'on baisait, mon téléphone a sonné. Une fois qu'on avait fini, j'ai rappelé. Évidemment c'était Anna. Elle avait dragué un videur pour lui taxer son portable, j'en suis sûr. « Z'êtes ou les enfants ? » « Euh, on est dans la boite, tu nous a pas vus ? » On l'a retrouvée dehors. Il était 5h30, il faisait grand jour, on est rentrés.
        Ramya voulait prendre le bus, mais on voulait pas attendre. Finalement, Anna a mis tout le monde d'accord en commençant à faire du stop. Ramya l'a vite rejointe, je me suis mis un peu en retrait. Les salopes ! La troisième voiture s'est arrêtée. Un keumé tout sympa qui a fait un détour pour nous déposer devant la maison. Anna s'est couchée dans la chambre de Sophie, moi je suis monté avec Ramya dans la chambre de Cathy (c'est une squatteuse, elle a pas sa chambre). On a rebaisé comme des gorets. Et puis j'ai mis mon réveil à 10h. On voulait aller à la plage le lendemain.
        Au réveil, on a baisé encore. Deux fois je crois, mais la deuxième fois, mal à la chatte. Toute façon, j'avais la bite en morceau aussi. L'ourse, elle m'avait baisé les deux première fois avec un tampon. Et ça irrite passablement.
        Note de l'éditeur : Sorry, je suis un peu en retard. Hem le prénom Ramya est un faux prénom. Je trouve ça dommage aussi. Après lui avoir envoyé une version du livre fini, elle a sacrément insisté pour qu'on enlève toute référence à elle. Photo comprises. Et franchement, vous ratez quelque chose... Niveau photos...

        Mercredi 19 juillet 2006
        En me levant, je me suis rendu compte que j'avais beaucoup trop bu la veille. Gueule de bois à 5 sur l'échelle de Kanter. Dur. J'avais tellement faim que je me sentais mal. On est allés tous les trois dans un café turc pour manger. Délicieux. J'aimerais détailler le contenu de nos conversations, mais ça prendrait des pages et des pages... Hey, je pourrais écrire un bouquin complet rien que sur ce week-end !

        Dans la version originale, il y avait ici une photo de moi portant Ramya sur mon dos, et elle était belle comme un jour de beau temps dans un pays pluvieux.

    La femme de ma vie de la semaine
        Et puis on est allés à la plage. Ça nous a pris une heure pour sortir de Londres et encore une heure et demie pour y arriver. Ramya avait des potes dont les parents y habitent. On les a retrouves brièvement avant d'aller au bord de la mer. Forcement, on est arrives à 5h de l'aprème, mais c'est l'été et il y avait encore plein de soleil. Anna est allée se baigner alors on a suivi. J'ai pris cinq-dix minutes à m'immerger complètement. D'autant qu'Anna a commencé à m'asperger quand j'en étais au couilles. Je lui ai lancé un chapelet de jurons, ce qui m'a attiré une vieille anglaise qui m'a dit de surveiller mon langage, il y a des enfants ici.
        C'était une plage de galets, avec une mer saturée d'algues mortes. Des murs en bois perpendiculaire au littoral s'enfonçait dans la mer tous les 30 mètres. Il y en avait à perte de vue. Pour éviter que la plage se déplace vers l'ouest, Ramya m'a dit. Quel pays de merde quand même. Ils ont mis des entraves à la plage pour pas qu'elle s'enfuie.
        Bon, on est repassé chez les parents des potes. Ramya devait rentrer avec ses potes et moi mettre le cap direct sur Birmingham. Il était 9h30 du soir. J'ai calculé qu'on arriverait à Birmingham vers 2-3h du mat. Et j'étais bien crevé et je me suis dit que c'était pas une super idée. Alors j'ai demande à Ramya si on pouvait pas rester un soir de plus. Quand j'ai vu ce sourire s'épanouir sur son visage, mon cœur a fondu d'un seul bloc.
        Alors on est rentrés, en jouant au quart-de-singe en anglais dans la voiture. Arrivés à 11h30, j'étais sur les genoux. Ramya elle, a sauté sur son vélo pour aller acheter à bouffer. Je me suis foutu

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