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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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mon duvet. J’ai souvent du mal à me rendormir dans ces cas là, mais là, j’ai été pris d’une espèce de torpeur qui m’a tellement assommé que j’ai pas entendu mon réveil à 7 h. La bizarrerie ne s'arrête pas là, elle commence.
        Je me suis rapproché de la solution de cette éternelle question : « Et si on meurt en rêve, est-ce qu’on meurt pour de vrai ? ». Ma réponse concerne la question qui commence par « Et si on baise en rêve… ». Des rêves de cul, j’en ai des chapelets à mon actif, mais aucun qui m’ait fait effectivement baiser (pénétration, éjaculation et tout le tralala). Comme dans les rêves où je risque de mourir, je m’arrange toujours pour me réveiller juste avant. Là, c'était un rêve très réaliste, tellement que, dans mon rêve, j'étais au courant de cette expérience hormonale foireuse qui est en train de gâcher ma jeunesse. D’ailleurs je me disais : « Au moins, ça va pas prendre des heure ». Je ne révèlerais pas l'identité de ma partenaire de rêve, autant pour ne pas la choquer quand elle lira ça, autant pour éviter de me faire arracher la tête (ou pire) par Sarah. Où par son mec…
        À la gonze je veux dire…
        Tout ça pour vous dire que… Les enfants ! Les orgasmes en rêve, c’est encore mieux qu’en vrai ! D’autant que ça te réveille et que tu atteins le pic en pleine transition entre le rêve et la réalité
        Hé hé, le calbut dans lequel j’ai dormi, il tient debout tout seul maintenant. Limite j’ai envie de le garder tel quel, en souvenir de ce sombre épisode de ma vie. Mais ça risque de rendre critique mes conditions sanitaires, de me séparer d’un coup d’un tiers de mes sous-vêtements
        Par contre, je suis un peu véner parce que, quelque part, ça fout en l’air mon expérience En même temps j’y suis pour rien mais bon, le résultat est le même Mais on peut tout de même effectuer une analyse partielle, même d’une expérience avortée
        * Je ne m'étais pas rendu compte, mais ma libido avait suivi une pente descendante depuis le début de l'expérience (après un pic passager). Ce retour brutal à une vie normale s’accompagne d’un gros rush. J’ai eu envie de sexe toute la journée Par contre, ça se calme là (il est 8pm). Faut voir pour demain.
        * Mentalement, aucune réelle évolution Je me suis senti légèrement plus efficace socialement (j’avais une formation à donner aujourd’hui, ça s’est très très bien passé), mais c’est peut être mettre les conséquences avant les causes…
        J’aurais bien aimé quand même que ce mois-et-demi de calvaire se termine par une vraie relation sexuelle plutôt qu’un accident foireux. Surtout à une semaine de la fin des mesures. Peut être que c’est le Seigneur qui m’envoie un message genre : « Ça sert à rien d’essayer de pousser à l’encontre de son corps. Toute façon, il te rattrape ». C’est vrai en même temps, s’il nous a donne la libido, c’est pour qu’on s’envoie en l’air tout le temps non ? Ou alors, ça veut dire que pour que l'expérience soit réussie, à la contrainte physique (somme toute facile) il faut ajouter une contrainte mentale et bannir les pensées malsaines. Vu comment l’abstinence forcée me fait penser comme un inquisiteur, j’imagine à peine l'espèce de monstre que tu deviens si tu rajoute un verrou mental…
        Allez, on repasse en mode normal.
        Hier, Bigboss est arrivé. Vu mon efficacité pendant la semaine précédente, j’en menais pas large. J’ai passé la journée de Lundi à prouver à quiconque ne serait pas encore au courant que j'étais un incapable fini doublé d’un abruti sans limite (remarquez comme « fini » et « sans limite » sont synonymes parfois) ; aflubé de deux mains gauches et d’un pied bot. Je me console en me disant que c’est bon pour mon complexe de supériorité Au cas ou quelqu’un aurait encore eu des doutes, je suis arrivé une heure et demi en retard le lendemain (conséquence de la nuit décrite ci-dessus). J’ai pas la grosse pêche en ce moment. Mes deux seuls potes répondent pas au téléphone, les collocs sont pas si sociables que ça en fait, je bouffe mal et je dors dans un duvet sur un matelas sans drap.
        D’ailleurs, ça me rappelle un plan que j’avais fomenté quand j'étais encore en France et qu’il est temps que je mette à

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