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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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contre mon torse en hurlant des mots que je comprenais pas... Y avait bien du monde partout. J'avais mélangé genre 7 L de punch (passion, goyave, mangue, orange) qui sont partis assez vite (Ti Punch content ). Rien de vraiment notable. J'ai oscillé entre la piste de danse et le fauteuil du fond.
        Y avait une pouffe en particulier qui avait un comportement... heu... particulier. Elle allait s'assoir à coté d'une bite potentielle, généralement le mec assis à coté, et lui tenait la jambe (au sens figuré) le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'une autre bite potentielle se présente à portée de voix. Alors elle calcule vite fait ses chances de succès avec la bite en cours, et éventuellement change d'interlocuteur. Ce qui est assez gênant quand elle vient de te parler non stop pendant un quart d'heure et se retourne tout à coup, limite au milieu d'une phrase, pour aller taper la discute à son voisin de l'autre coté. Toi tu te retrouve tout seul sur ton fauteuil, le centre de la discussion hors de portée d'oreille, cool...
        J'ai garde l'œil dessus parce que je voulais voir avec qui elle allait repartir. Soit elle a des gouts bizarres, soit la technique est vraiment foireuse. Elle est rentrée avec un mec au moins 5 échelons en dessous de son potentiel (Échelon 17 je dirais). Donc je déconseille cette technique à mes lectrices (bien que conscient qu'on ne puisse pas généraliser sur un cas).
        Remarque de bas de page : À partir de ce point, les échelons seront remplacés par l'échelle Santos-Boyer qui est plus scientifique.
        Donc, niveau contrôle hormonal, 20 sur 20. Tout cool, je suis monté me coucher tout seul à 2h30.
        Là il est 1:30 pm, tout le monde dort encore à part JP qui a la gueule de bois. Je vais descendre préparer le petit dèj.
        Week-end sans relief en fait. Rien d'exceptionnel, rien de vraiment notable. Il faut que je me dépêche de vivre des trucs de oufs à raconter avant que ce papier ne devienne trop soporifique...
        Nettoyage de fond en comble d’appart, déconnage en tout genre, combats de balais, lancers de serpillères… Et puis c'était l’heure de rentrer.
        À l'arrêt de bus, j’ai trouvé un cas :
        Il était en train d'éplucher le tableau d'horaire avec la plus grande attention quand il se retourne vers moi et me demande, en français dans le texte : « C’est ici qu’il s'arrête, le bus pour Birmingham ? ». Alors je lui réponds que oui, en français bien sûr, il me remercie et s'assied sur le banc. Genre : « fraichement téléporté de son couloir de métro, le parisien content n’a pas encore réalise qu’à l'étranger, la langue n'est pas le français ». J’ai sympathise un peu avec, du coup, il m’a lâché la moitié de son sandwich au jambon « chez Paul » avec de la moutarde dedans. Les enfants ! De la moutarde ! Arghh que c'était bon. Je lui ai laissé mon numéro, il m’a dit qu’il m’appellerais si jamais ils faisaient une bouffe avec ses potes.
        Bus, marche, escaliers, dodo.

        
        Moi, j’ai pas besoin d’un mec qui me fasse rêver, qui me fasse voyager. Qui continue de me surprendre un peu plus à chaque fois. Qui me fasse des déclarations en public, qui débarque un soir sans prévenir avec un bouquet de fleurs à la main (en prétextant que son amante lui a posé un lapin et qu’il a pensé que ça serait dommage que les fleurs se perdent), qui me porte dans ses bras pour traverser une rue mal pavée quand je suis en talons… C’est bon pour les adolescentes tout ça. En plus il a toujours envie de sexe, je trouve ça un peu déplacé.
        Non, moi ce qu’il me faut, c’est un homme qui soit là ; jour après jour. Qui s'intègre discrètement dans ma vie. Qui m'écoute quand j’ai besoin de parler et qui se taise quand j’ai besoin de silence. Qui me tienne la main quand on regarde un DVD et qui me fasse l’amour dans la même position, tous les dimanche soirs.
        

        Bon allez, je mets les photos et je boucle.

    TP

Sperme, spleen et spagne
        Mardi 20 décembre 2005
        J’ai passé une nuit bien étrange hier soir. Je me suis endormi la gueule sur mon clavier, avec la lumière, mes fringues et tout. J’ai dormi d’une traite non-stop jusqu'à 4 h 30. Là, je me réveille, me fous en calbut, éteins la lumière et rentre dans

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