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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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c'est la guerre. Je romps les relations diplomatiques.
        J'en chie un peu, parce que j'étais dessus au taquet. Elle aurait pas pu tomber amoureuse merde ?
        Ramya...
        Évidemment je suis allé chez Sophie. On est sorti au pub où qu'on s'est envoyé deux pintes chacun en parlant chiffons. Je sais pas par quel tour de passe-passe mais j'en suis sorti complètement decker. En rentrant, j'ai juste eu le temps de checker si un copain du monde avait répondu à mon invitation à passer la journée du lendemain ensemble. Mais non, personne ne m'aime. Alors je me suis écroulé et j'ai dormi comme une serpillère.

        Mardi 12 septembre 2006
        J'ai quasiment fini « l'insanité de la démocratie ». Je crois que je fais un peu hors sujet, faudra peut être que je change le titre. Ce qui est hilarant quand on sait que c'est le trouvage du titre qui a déclenché l'écriture.
        Hier j'ai pris une cuite avec Paul. Il part en vacance en Italie alors on a fêté ça. même Florentine a tape quelques téquilas avec nous.

        Mercredi 13 septembre 2006
        Bon, le week-end.
        Samedi matin, debout à 10h. Finalement je décide de ne pas aller à la préchauffe, où je sais qu'il y aura personne. Sophie avait du taf, j'ai... heu... 'tendez...
        Merde, je me rappelle pas de la journée de Samedi...
        Bon, ça veut probablement dire que c'était pas inoubliable. Passons à la soirée copains-du-monde.
        Évidemment, Sophie a décidé de faire à bouffer une heure avant le départ prévu, ce qui fait qu'on est parti une heure en retard. C'est récurent chez eux. La teuf était dans un grand bar moderne dans le centre actif de Londres. Suspect. Et effectivement c'était grand, on était une vingtaine mais on s'est pas trop fait remarquer.
        J'en ai retrouvé deux que je connaissais de Berlin, dont un que je connaissais d'avant. Des boches bien sûr. Sonja, une acharnée de sports et Florian, un acharné de la picole. J'ai aussi rencontré un espagnol qui connait le Parkour et qui en fait même. Je lui ai proposé d'aller escalader Big Ben le lendemain mais sa grosse l'a regardé bizarre. Par contre, Sonja est au taquet pour un peu de yamakasisme.
        Sophie, Cathy et Hiro (en fait c'est comme ça que ça s'écrit) se sont barrés très vites. Le groupe a rétréci au fur et à mesure que les couche-tôts rentraient à leur lit. Ça a vire petit à petit à la soirée-serrage. Et arrive un moment où je suis sur la piste, un peu tout seul à part l'autre allemand là, en train de rouler une pelle à une blondasse probablement lituanienne. Ça me fout la nausée alors je retourne à la table. Je m'assieds au milieu de ce qui reste du groupe, 4 personnes, sans trop vérifier. Et puis je regarde à ma droite pour trouver une péruvienne en train de rouler des pelles à un finlandais et à ma gauche un étasunien en train de rouler une pelle à une hongroise. Ok, je prends mes cliques, mes claques et je me casse.
        Et c'est écrit partout sur le site de l'assoce que : « copain-du-monde.com n'est pas une agence de rencontres ».
        Le lendemain, dimanche, gueule de bois moyen-plus (9 sur l'échelle de Kanter). Reveil à 10h, comme programme. Il faisait anormalement beau et chaud... Ptit dèj et je décolle pour Hyde Park. J'ai rendez vous avec Sonja. En gros, on s'est fait principalement des arbres et principalement à Hyde Park et South Bank.
        Hyde Park :
    On s'est planqué dans un arbre qui donnait sur le lac. Le lac est ceinturé par une route en bitume qualité ++ et les gens viennent ici pour faire du roller. Ce qui est aussi stupide que d'aller sur un circuit pour conduire une voiture. Le roller est un moyen de transport. Ils étaient drôles avec leurs protections en polyuréthane, patinant en canards. On a quand même vu des trucs pas mal :
    Rollers de fond
        On a aussi trouvé un arbre qui donnait sur une mare aux canards et qui était conçu en dépit de tout bon sens. Les branches se poussaient les une en travers des autres, l'anarchie totale. Par contre, niveau grimpage, c'était l'extase :
        
        
        South bank :
        En gros on s'est posés dans un arbre pour regarder les gens passer. Et il y a une quantité de gens qui passent là. Je me suis assis sur une branche basse, elle est montée tout en haut. Chacun son trip. Et puis elle est rentrée dans son squat et moi chez Sophie. À

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