Les cons

l'heure qu'il est elle doit être au Portugal, ou en Norvège.
        Pas de news de Ramya pendant tout ce temps là. Bien que je sois le genre de mec qui prend pas l'initiative, bien que je sois très attaché à elle : ciao-bye-bye-tu-prends-tes-cliques-tes-claques-et-tu-te-tailles.
        Bon, j'ai pris le bus, maison, dodo. Fin du week-end.

        Hier soir, Tim est passé à la maison. Il sortait d'une semaine de taf monstre et il était un peu bourré pour fêter ça. Comme il avait été grassement payé pour sa semaine de taf, il m'a invité au resto. Et puis on est allé se boire une pintasse. Rien d'exceptionnel, mais je l'aime bien.
        Ha oui, comme j'avais terminé d'écrire mon article là, « l'insanité de la démocratie » le même jour, je lui en ai parlé. Il a demandé à le lire, et comme il parle français, je le lui ai donné. Il m'a regardé bizarre après, mais je crois qu'il parle pas assez bien français pour tout caler. Faudrait que je le traduise. Allez tiens, c'est parti.

        Lundi 18 septembre 2006
        Et allez, voilà ce que je trouve dans le journal de ce matin :

    La démocratie
        Bref.
        Ramya, qui m'avait quasiment pas donné signe de vie depuis trois-quatre semaines, a enfin décidé de m'écrire. Faut dire que je lui ai envoyé un mail genre : « Gamine, autant que ce soit clair, tu peux toujours te toucher ». Hem, plus ou moins. Ça l'a fait réagir genre : « chuis désolée, je sais pas trop pourquoi j'ai fais ça. J'espère qu'on peut rester potes ». Je suis super content d'avoir reçu une réaction. Mais bon, ça y est, l'agonie a enfin pris fin, tu peux y donner des petits coups de pieds, y bougera plus. « Il est mort, c'était le grand amour » - G. Brassens.
        Ma nouvelle colloc, Florentine, se casse. Elle aime pas le lit en bois dur de Paul sur lequel elle est obligée de dormir. Du coup, le plan d'aller chercher le reste de ses affaires à Portsmouth est tombé à la mer avec. C'est pas le moment pour elle de se charger inutilement. Je suis triste parce que je l'aimais bien. Enfin, maintenant quelle habite plus chez moi, je peux peut être me la taper.
        Du coup je me suis retrouvé sans plan pour le week-end. Alors j'ai décidé d'aller à Bristol. Yohann était au taquet, j'ai acheté un ticket de bus retour et j'ai fait une pancarte « Bristol » pour l'aller. même si l'autostop ne marche pas très bien dans ce sous-pays, faut dire que j'ai un spot pour la direction « Bristol » qui décolle la peau du gland.
        Le samedi soir, j'ai pris une cuite ! On a notamment fait un orchestre de percussion entre moi, Yohann, son pote Ricardo et son colloc Tom, la table, la bouteille de vin, un tabouret et... le tire bouchon (que Tom a réduit en miette dans l'opération). Et puis on est sorti dans un bar super coule pour commencer, rempli de gens super cons. Et puis dans un bar régime-fasciste où Yohann s'est fait virer en moins de deux pour ivresse (dans un bar !) et moi deux minutes après pour rien. Vraiment rien. J'avais du adresser la parole à la grosse d'un pote au patron.
        Et puis voilà, dimanche un peu zombie, retour dans le bus, bouquin, Civilization, dodo.
        Ce matin j'ai rajoute un chapitre à mon épitre. Et faut pas croire que j'fais le pitre.
        Hem.

        Mardi 19 septembre 2006
        Whao ! Y a un truc qui vient de me frapper :
        À chaque fois que j'écris une histoire, le personnage principal c'est un petit garçon. À part celui que vous avez dans les mains, où c'est moi le héros, et à part le truc des dinosaures, dont Anna a eu l'idée de départ. Mais toutes les autres, c'est l'histoire d'un petit garçon. Ha oui, et puis à part le truc du maitre et du disciple, où j'ai changé le petit garçon en gamine de 16 ans, histoire que ça se vende mieux.
        Serais-je pédophile ? Telle est la question.
        Hier avec Tim, j'avais prévu d'aller voir un film au cinéma. C'est pas tous les jours, mais là, c'est vraiment important que j'y aille. Le film que je veux voir s'appelle « La reine » et le slogan : « Reine d'une nation, reine des cœurs ». Et apparemment, c'est pas de la rigolade. Si je veux un jour comprendre les britains, et les autres citoyens du monde qui gardent aussi leur antiquitocratie sous perfusion, il faut absolument que je voie ça. Je l'ai invité à bouffer en même temps que Thu, une candidate au remplacement