Les cons

de Florentine. Florentine qui s'est officiellement barrée le même soir. Finalement, on est restés à la maison, j'irais le voir un autre jour.
        Thu est rentrée , on a fini au Tap & Spile où on s'est fait squatter par un faux-pédé mais vrai-emmerdeur complètement fracass. J'aurais du lui imprimer « Vanns » en négatif sur le front mais on a décidé d'être tolérants. La barmane était un peu stress, mais quand elle a vu qu'on allait pas le foutre par la fenêtre, elle nous a sourit de soulagement. Après ça ça a été de plus en plus dur d'avoir l'attention de Tim.
        Au bout d'un moment (après avoir bien emmerdé tout le monde), le casse-couille a décidé de rentrer dans sa cascouillie natale. En vélo... Et par le bord du canal. Je suis sorti dans l'espoir de le voir béton dans l'eau, mais apparemment c'est pas la première fois qu'il fait ça. Il a soigneusement zig-zagué mais il est pas tombé. Pas pendant les 200 premiers mètres en tout cas.
        Après ça des potes à Tim sont arrivés, dont un fan de Dimmu Borgir, et repartis. J'ai ensuite minutieusement discuté de Moyen âge avec un britain qui était bien là dedans. Le grand Moyen âge notamment. L'invasion d'Angleterre par les normands d'une part et la guerre de 100 ans et Jeanne d'Arc d'autre part. Deux sujet assez tendus à discuter avec un britain, anglais de surcroit, mais ça s'est très bien passé. Non-content d'être érudit, notre oiseau était aussi tolérant.
        Je suis rentré dans un état d'ivresse avancé. J'ai essayé de jouer à Civilization sans grand succès. Je me suis endormi plus ou moins sur le canapé est suis monté dans la chambre finalement à 5h30.
        Ce matin au réveil, si on fait abstraction de la gueule de bois, je me sentais bizarre. Je me suis levé en silence comme d'habitude, pour réveiller personne, mais personne d'autre ne dormait dans l'appart. J'étais tout seul, et je vais le rester jusqu'au retour de Paul le 27. Une semaine tout seul. Dur.
        Je peux baiser des meufs !

        1 heure du mat moins dix
        En moins d'une semaine, deux filles que je connais m'ont écrit en utilisant le mot « sexe » dans leur imele, pour une raison ou pour une autre. Mais au lieu de l'écrire comme je viens de le faire, elle écrivaient : « sex ». En plein milieu d'une phrase française : Ça fait moins rougir quand c'est dans une autre langue.
        De même, j'aurais jamais les couilles de dire que j'ai un chagrin d'amour. C'est
vraiment
choquant d'écrire pareille insanité. À la place, je dirais : « Bordel à couille, j'ai la lovesick en ce moment, j'te raconte pas ». Y a des trucs qui passent vraiment pas.
        Mais au fur et à mesure que j'écris ce journal ; dans lequel je publie quand même pas mal d'immondices sur l'air du tralalala, je me rends compte que je suis de plus en plus enclin à utiliser le mot qui correspond à la situation plutôt que de tourner autour du pot. Une chatte, c'est une chatte. Comme d'hab, deux solution opposées :
        * Le Langage et sa cohorte de sous entendus culturels se tiennent entre moi et l'expression de la vérité. Ils ont des chaines de vélo, mais j'ai une tronçonneuse. Hin hin hin.
        * Les termes tabous sont une glissière de protection entre moi et... quelque chose de pas bien. En les banalisant, je me rapproche dangereusement de... heu... quelque chose de pas bien. Non sans rire, vous voyez ce que je veux dire ? Peut être que c'est mon éducation de bonne famille qui refait surface, mais ça me semble intrinsèquement « mal » de dire merde tout le temps.
        En attendant, les jours où je pète vraiment les plombs, des fois je tombe à cours d'insanité choquante et, si je suis inspiré, j'en invente des qui n'existaient pas avant. Et des bien épicées.
        Quand j'ai pas d'imagination, je repompe celles de Stic. Ce mec, il a des couilles dans la bouche.
        Rien que le « chatte-a-ta-mère » ça faisait faire la grimace à mes potes normaux quand j'étais en France. S'il me lisaient maintenant...

        ... Et ben... paye ton ego-trip.

        Vendredi 22 septembre 2006
        Amas globulaire
        Un « amas globulaire » est un regroupement de plusieurs centaines de milliers d'étoiles dans un tout petit volume sphérique de quelques parsec-cubes. Il y a juste une quarantaine d'amas globulaires dans la voie lactée (avec peut être encore une