Les cons
bon dieu : Job.
Job vit dans un petit village de Judée, où il est berger, comme tout le monde dans la bible. Il a une femme, des enfants, un chien, une berline diesel, tout ce qu'il faut pour être un bon sujet. Et effectivement, tous les jours de sa vie, Job rend grâce au seigneur pour tous ses bienfaits. Car Job est humble et sait bien qu'il ne doit rien à sa propre vertu, mais bien au seigneur tout puissant. Job est respecté de tout le village car chacun sait que c'est un homme bon. Il donne même une partie de ses revenus à Satan a coupé le son. Il regarde son ancien patron d'un air goguenard. « Ben voyons, évidemment que c'est ton meilleur adorateur. Il est heureux car tu lui a tout donné. Je te parie mes cornes du dimanche que le jour où sa femme la plus jeune (celle du samedi soir, qui à 16 ans et des gros seins) chope un cancer du vagin, on le verra moins souvent à la synagogue. Le bon dieu réfléchit un coup et, d'un air confiant, rétabli le son.
Et c'est un tout autre spectacle qui apparait. Pendant que le seigneur et le prince des ténèbres devisaient sur son cas, le bon dieu a déchainé sur Job toutes les calamités possibles (sous les yeux ravis du diable qui aime bien le sang, les larmes et les grincements de dent). Effectivement sa femme la plus bonne chope le cancer de la chatte et meurt en une semaine, ses bestiaux se font la malle, un détachement barbare vient lui dévaliser son coffre fort, violer ses filles et les deux chèvres qui lui restaient, il attrape la varicelle et ses culture se dessèchent. Et chaque année c'est pire que celle d'avant. Il tarde pas à se retrouver clochard dans la rue, vivant de ce qui tombe des poches de ses ex-potes. Mais à aucun moment sa foi en Dieu ne vacille, et il prie le seigneur tous les soirs et le remercie du moindre quignon de pain rassi.
Là c'est le bon dieu qui fait pause, regarde Satan cinq seconde. Le pauvre a la mâchoire sur les genoux, il ne sais plus où se mettre. Et puis le Seigneur-notre-Dieu s'en retourne dans son paradis, non sans emporter les cornes chromées du diable pour accrocher au dessus de la cheminée.
Voilà. Au cas où vous voyez pas le rapport : Des fois, ça lui prends comme ça, au bon dieu, de foutre ses créatures dans des situation insupportables, juste pour gagner un pari avec le diable, où bien je sais foutre pas quoi moi. Si ça se trouve, il m'a collé dans cette antichambre de l'enfer pour faire plaisir à un ange qui m'aime pas et à qui il doit de la thune. Si je veux être un bon chrétien, il faut que je me tartine l'anus de vaseline et que j'écarte les fesses, en espérant que le « bon » dieu a prévu des lendemains qui chantent pour ma gueule.
Des fois la morale chrétienne me fout la gerbe.
Lundi 13 février 2006
Ce matin, au réveil j'avais encore un rêve super réaliste dans la tête J'ai rêvé de Lorelei. Comme d'hab quand je rêve d'elle, on était en couple, genre limite mariés, avec nos habitudes, nos trucs de couples, mais toujours ce sentiment qu'elle venait d'arriver. Là, grosse différence, elle parlait français couramment (avec le petit accent ricain, ha ha). Au bout d'un moment, dans mon rêve, je me suis rendu compte qu'elle était enceinte. Et je savais que c'était pas de moi. Elle a tiré un peu la gueule quand elle a vu que j'avais remarqué. Genre, elle se sentait coupable, et gna gna gna. Moi, dans le rêve, j'en avais rien à foutre, et c'est probablement comme ça que j'aurais réagit dans la réalité. Des fois j'hallucine comment je me formalise de rien. On peut me faire n'importe quoi je me dis toujours que c'est pas grave.
Le con.
Bref, le rêve était tellement réaliste que je me suis posé des questions. J'ai déjà fait des rêves prémonitoires. Une ou deux fois. Je sais, en statistique, on appelle ça des coïncidences. Mais j'étais tellement troublé que j'ai décidé de briser le silence de 6 mois qui règne entre nous pour vérifier. Je lui ai écris un email ce matin, je l'appellerais ce soir.
Au taf, les gens avec qui je suis en relation sont tous des mecs. Quasiment, j'ai une femme en écosse. Une sur mes 28 clients les plus urgents. Par contre, quand je les appelle ces mecs, je ne tombe jamais sur eux, mais sur une meuf, dont le boulot est de me le passer s'il est là, ou de me dire qu'il est pas là, si c'est le cas. J'ai ça en série sur mon
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