Les cons
alors ça à du grimper aux rideaux. Du coup, il faut que je me refasse des potes... Rho, merde alors !
Évidemment, j'ai retrouvé les potes de la fois d'avant. Notamment George qui m'a invité à bouffer aussi sec. Et comme d'hab, il avait déjà fait la vaisselle avant que j'ai avalé ma dernière bouchée. Le dieu. Quand je serais grand, je veux être comme lui. Et puis y avait Sergio (baisse ton froc c'est moi qui pilote) et Patri, les espagnols, et Nicole, qui se tape Sergio apparemment. Que son « petit ami », il a pas fait long feu, ha ha. Mais bon, les espagnols, je les trouve un peu sectaires. Limite ils te parlent pas si tu leur répond pas en espagnol. Et ils squattent la stéréo et passent de la pop espagnole, qui est pas pire que la pop américaine ou française, mais qui est pas mieux non plus.
Par contre, j'ai retrouvé Yohann 1er. Il a habite dans un appart maintenant. Il a commencé à chercher à l'université (il est chercheur...), et il squattait l'hostel que le temps de se trouver une piaule. Je l'ai aidé à faire les courses et il m'a invité pour le thé. Cool.
Sa case est assez bien située selon les critères normaux, et exceptionnellement selon les critères de descendeur. Au sommet d'une éminence d'où partent toute une série de descentes vertigineuses. Vivement que je retrouve ma grande planche (la longboard, pas Sarah... Ha ha ! Terrible celle la !). Et son appart est grand, froid et aseptisé. J'allais râler sur ce point quand il m'a coupé l'herbe sous le pied et remis à ma place dans le même geste (quel dieu) : « C'est un peu propre et aseptisé ici, mais je m'adapte à tout. Si c'est crade, je suis crade, si c'est propre, je respecte. » Whoa le mec !
Sinon il a des gout musicaux pas très rastafaraille. Jazz, psyché. Il m'a expliqué entre autre que le jazz sortait de la cuisse du rnb, rythm-and-blues, et que le rnb moderne était un style musical sans le moindre rapport avec le premier rnb. Probable que ses inventeurs n'avaient pas assez d'imagination pour trouver un nouveau nom et en ont déterré un dans un livre d'histoire musicale qui trainait là, que d'ailleurs ils se sont probablement demandé ce qu'il foutait là, le livre. Il m'a aussi file un CD de Pink Floyd que personne connait : « Zabriskie Point Session » qui va faire mouiller son slip à pas mal de monde quand je vais revenir.
Bon je suis retourne à l'hostel, et là j'ai trouvé qui allait remplacer Grand-Johann. Avec tout plein d'avantages dessus, mais bon, faut dire que c'est pas sa faute, à Grand-Johann. La nouvelle, elle s'appelle Andrée-Anne (mes aïeux, quel prénom !), c'est une fille (premier avantage) et elle est pas française (deuxième). Ces deux avantages combinés lui donnent un point de vue féminin et non-français qui augmentent sa valeur de bien 7 échelons par rapport à Grand-Johann. La liste s'arrête pas là. C'est une ourse ! Mais une ourse ! Attention les enfant, on a de la concurrence pour le titre de Osa Mayor !
Là évidemment, elle est hors de la zone de validité de l'échelle d'ourserie et il va falloir tout recalibrer pour tenir compte de son cas.
Je sais, je sais, vous vous dites : « C'est bien son style ça, à Ti Punch, toujours en train d'exagérer les chose et tout et tout. » À ceux-là je me dois de répondre : Pensez vous qu'il existe quelque part sur Terre un être humain, possiblement de sexe féminin et qui dépasse en ourserie le plus ours d'entre nous ? Je veux dire, rien ne rends cette idée impossible, non ? Eh ben j'en ai trouvé une.
Tenez, une photo :
Bon, avec deux autres canadiens (elle est québécoise au fait), elle nous traine dans un concert de punk dans un bar super loin. J'étais déjà bien soufflé vu qu'elle était arrivée le jour même, qu'elle était venue qu'une seule fois avant, genre une journée, et elle était déjà au courant des concerts dans les petit bars.
Sinon, organisation moyenne vu qu'on est arrivés pour la dernière chanson. Mais bon, on s'est posés autour d'une pinte chacun, le lot quotidien de l'anglais qui sort. Après on est allé rejoindre la colonie d'espagnols dans une boite techno remplie de rebuts de la société, amateurs de son très fort, de drogues chimiques et voilà que je véhicule la propagande de l'État bordel de merde.
Bref, je vais pas raconter la soirée, c'était pas si énorme. Je les ai
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