Les cons

son éducation religieuse et machiste, où l'homme doit protection à la femme et la femme doit obéissance à l'homme...
        Des fois je me dis que je devrais monter sur mon cheval blanc pour aller la sauver de ce qui m'apparait comme une Petite Mort. Et puis on se planquerait en attendant le crépuscule pour s'éloigner, parce que ça fait plus classe avec le soleil couchant. Mais ça serait tellement la traiter comme une gamine : « Bon, vu que t'es pas assez grande pour te débrouiller toute seule, je m'occupe de ton cas ». À la base, elle est plus intelligente, plus organisée, plus efficace que moi sur bien des plans. Non, si elle est toujours là-bas, c'est qu'elle y trouve son compte.
        Vous savez que c'est elle qui m'a donne l'idée des « Million dollars ideas ». Je n'ai fait que copier sa manie de noter toutes les idées avec lesquelles on pouvait se faire un million de dollars. Et grâce à elle, j'ai plusieurs milliards potentiels qui attendent patiemment d'être plantés dans le bon terreau pour commencer à donner. Je lui dois tellement...
        Wais, en même temps quand j'y repense, j'étais pas particulièrement une sous-merde quand on s'est rencontrés. À la base, si une déesse comme elle a eu envie de ma bite, c'est bien parce que j'arrachais déjà du parquet, non mais.
        Bon, donc (j'en fini pas de vous raconter mon coup de fil), la mère à Lorelei, e'm'a dit qu'il valait mieux que j'essaye pas de la joindre, que Lyndon il aimait pas ça Voilà. Fin de l'histoire. Rideaux, mouchoirs, merci de vous diriger vers la sortie.
        Quand même, j'ai un peu les boules qu'il la cogne. Sa mère se faisait cogner par son père, et elle est très attachée à ses parents. Malgré tous ses péchés, elle arrivait quand même à aimer son père Je l'ai rencontré, l'animal. Un vieux bonhomme ravagé par l'alcool bon marche, qui se voyait comme un prophète Il avait fait une exégèse de la Bible qui lui à permis de trouver la date du jugement dernier. C'est l'œuvre de sa vie. Moi, l'œuvre de sa vie, je la voyais ailleurs.
        Bon, assez parle de chatte. Retour à la réalité

Dédé
        Mercredi 15 février 2006
        J'aimerais ouvrir le neuvième chapitre par un hommage à Stic, mon unique lecteur. Et c'est pas étonnant, il doit être un des seuls à pouvoir lire mes plus immondes insanités en souriant. Stic, toi mon seul public ; voilà 8 chapitre de neuf à vingt-quatre pages chacun que j'écris. Chacun de ces mots, chacune de ces lignes, je les ai écrite uniquement pas pour toi. Faudrait pas que les chevilles te gonflent non plus. Explication :
        D'abord, je serais bien content d'avoir un peu plus d'audience. Mais bon, il se trouve que t'es le seul qui te fassent suffisamment chier pour pouvoir passer du temps à lire ce monument d'égocentrisme. C'est très sympa de ta part, mais si tu lisais pas, j'écrirais quand même
        Et si mon propre siècle ne reconnaît pas mon génie, j'écrirais à la postérité (levée de violons).
        Jeudi 16 Février 2006
        Trop content ! Pour la première fois, j'ai lu l'écran d'export de mes fichiers de traitement de texte en pdf. Et évidemment, je me suis rendu compte que je pouvais réduire la taille de mes pdf au quart de leur taille actuelle. Grâce à quoi ? À la com-pre-ssion ! Eh oui ! Rho la là, tellement que je suis content, je vais garder le sourire toute la journée !
        Oh ! Je vous ai pas dit : Depuis que je vais au taf en scouteur électrique, je me fais arrêter par les keufs deux à trois fois par jour. Seulement le soir, au retour (c'est une espèce qui chasse au crépuscule). Évidemment, quand ils me voient passer sans casque, sans plaque d'immatriculation, ils aiguisent leur matraque. Hin hin hin. Et ils sont souvent tous dégoutés d'apprendre qu'ils peuvent pas m'emmener au poste, parce que les scouteurs électriques sont hors-législation. Je voulais acheter un casque (c'est quand même plus sur), mais j'adore tellement voir leur tête dépitée quand ils se rendent compte que je suis ni bourré, ni en infraction. Je vais plutôt mettre une casquette « Nick la Police ». Pour voir s'ils ont de l'humour.
        Dimanche 19 février 2006
        Je re-suis à Bristol.
        Un peu véner parce que Grand-Johann, mon amoureux, est parti à Londres pour retrouver sa copine Française. J'imagine l'orgie, ils ont a priori pas baisé depuis un moment