Les cons
diffusion de gènes. Va savoir.
Mardi 21 février 2006
Dans « Le Monde » aujourd'hui :
L’office HLM de Saint-Étienne, accusé de fichage ethnique, affirme vouloir « rééquilibrer le peuplement »
Toujours aussi susceptible ces Français. Un truc qui ferait bien rire (ou pas) les associations de droits de l'homme françaises ce serait qu'elles fassent un petit voyage de quelques centaines de kilomètres, pas plus, par dessus la Manche. Arrive là, je leur propose d'aller demander une carte de bibliothèque, par exemple. Ou bien d'ouvrir un compte en banque ou n'importe quoi d'autre dans le genre. Après avoir rempli les champs : « nom », « prénom » et autre date de naissance, on vous demande de notifier votre race. Il faut cocher une case : noir (africain, caraïbes, autre), jaune (chine, viet nam, autre), blanc (britain, irlandais, autre), marron clair, marron foncé... Si on demandait ça à la Réunion, la plupart des gens serait incapable de trouver quelle case cocher !
Ici, le fichage ethnique est inscrit dans la loi.
En relisant le 4eme livre de ce journal, je me suis rendu compte d'un truc : Mon « auto-persuasion » que j'utilisais pour me convaincre moi même que la personne en face de moi n'est pas un objet de désir sexuel ; en fait c'est une technique utilisée par le commun des mortels dans les situation de coercition importantes. Je pense notamment à l'inquisition catholique, au fascisme-nazisme et au communisme russe. Un citoyen de ces autorités devait avoir recours à une technique très proche, voire identique, pour accepter au jour le jour les non-sens du monde environnant. Dans le bouquin d'Orwell que je viens de lire (1984), ça s'appelle le « doublethink ».
En gros, quand vous êtes confronté à quelque chose qui est contraire à l'éthique du système, il faut vous convaincre que cette chose n'existe pas et ensuite, vous convaincre que vous n'avez jamais eu à vous convaincre de quoi que ce soit. Ça permet d'être serein dans les situation les plus absurdes. Dans le cas d'un citoyen du communisme russe, imaginons que le gars tombe sur la preuve irréfutable que le traitre à la cause qui vient d'être envoyé au goulag par le parti n'est en fait pas un traitre mais un journaliste qui a publié les vrais résultats de l'industrie. S'il veut conserver sa sérénité, le citoyen, il lui faut se convaincre que c'est de la propagande capitaliste vachement bien déguisée et que le parti a toujours raison. Dans le cas d'un citoyen de l'inquisition, ou dans mon cas, c'était de se convaincre que, non non, je ne ressens aucune envie de mettre ma bite dans la chatte de cette meuf. Lui se dirait que c'est Satan qui le manipule, moi je me disais que la forme m'empêchais de voir le fond de la personne, mais le processus est le même
Bon, c'est un peu décousu, je sais pas si vous avez suivi, mais voilà ou je veux en venir : le doublethink, c'est mal en soit. Le fait qu'on ait besoin de l'utiliser prouve que l'appréciation qu'on a d'une situation est différente de la réalité de cette situation. C'est comme de faire rentrer une pièce ronde dans un trou carré en la déformant et en bouchant les trous à la pâte à modeler et puis de clamer tout fier : « Vous voyez ! Ça rentre ! ». Plutôt que de dépenser de l'énergie à trafiquer notre conception des choses pour lui donner un air de réalisme, il faudrait s'attacher à la faire évoluer pour qu'elle correspondre enfin avec notre perception (ce qu'on perçoit du monde environnant, la réalité). Pour en revenir aux hormones (juste un petit coup) : Elles existent, c'est un fait. J'aimerais bien qu'elles soient plus là, mais elle le sont, alors faudrait peut être arrêter de faire comme si elles n'existaient pas et faire avec. Je pourrais pas être bien dans ma peau si je lutte sans cesse contre mes tendances naturelles. Donc... il faudrait... que je recommence à draguer... à faire le gorille excité qui fait des petits bonds autour de la femelle en chaleur... Houga houga...
...
Laisse béton, je pourrais jamais.
Faudrait que je me coupe les glandes à hormones.
Oups, c'est pas mes couilles ça ?
Ben bravo !
« C'est sur l'île Rodrigues, un caillou de l'océan Indien balayé par les alizés... »
Dans un journal national ! Encore un abruti de journaliste qui a trouvé
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