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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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espèce d'aura de clin-d'œil-avec-le-petit-sourire-sensuel. Elle respire la féminité, ses gestes sont maitrisés, elle vous touche comme une brise légère
        L'Angleterre aura eu ça de bien qu'elle m'a permit de réaliser que la beauté d'une femme n'est pas à 100 % dans la répartition de la chair et des os.
        Donc, je me rappelle que, sur la piste, c'était un aimant à boulet, cette fille. Ça m'a fait bien plaisir parce que j'ai pu envoyer « Opération Diversion » à cœur joie.
         Opération Diversion : C'est une œuvre de charité envers la reine de la soirée La pauvre  n'ose plus monter sur la piste, à cause de tous les mâles en rut qui viennent frotter leur bite contre sa jambe à chaque fois... Alors moi qui aime bien faire n'imp, je vais frotter ma bite sur la jambe des frotteurs de bite, qu'il comprennent un peu à quel point c'est lourd. La plupart s'enfuient en hurlant « Momaaan ! Un momosexuel ! ». Y en a qui bombent le torse en espérant que ça fera craquer les boutons de leur chemise et ils lèvent les bras en l'air avec les mains grande ouverte : « Vas y dégage ou je te pète la gueule ». Mais quand tu commence à leur embrasser le torse et à toucher leurs muscles avec une moue appréciatrice, ils se barrent aussi. Et puis, rarissime, t'en a un qui te regarde en souriant : « Je sais ce que tu fais, gadjo » et qui engage la conversation. J'en ai eu un comme ça, c'était assez déstabilisant Du coup on a été potes de soirée
        Et puis, j'ai pas pu m'empêcher de draguer la petite. Hé hé hé, je dis ça comme si c'était un péché. Non ! Il faut que je drague ! Comme le gorille là... Bref, ça a pas marché, mais au moins c'était clair. On s'est posés pour discuter, on a rencontré des gens, c'était cool. J'aimerais bien la revoir cette petite, elle arrache le parquet.
        Et puis la soirée a fermé vers 4 heures, on a fait l'after dans le camion. On devait bien être 10, ha ha c'était le bordel.

    Inspirez

    Expirez
        Pour ceux qui connaissent pas, Thibaut il a un gros fourgon iveco qu'il a aménagé comme un dieu. C'est une vraie maison, avec des lits, un évier, une table, des placards pour les couverts... La pure base secrète mobile.
        On s'est couches à 7 h, réveillés à 11 heures parce que Stic et Thibaut avaient froid. Retour à Metz, pas de problème
        Gueule de bois par contre ! Les enfants, je vous raconte pas (expression assez drôle quand on la trouve dans un journal). On est rentrés rue Serpe. Dur. Finalement, on a décidé d'aller à la piscine pour se dégriser un peu. Sitôt dit, sitôt fait. Moi, Baptiste, Eugénie (sa copine) et Thibaut dans la clio (rebaptisée clito par cette bande d'obsédés), direction Amneville qui est le seul endroit ou on peut trouver une piscine ouverte le dimanche.
        Roohhh, ça nous a fait du bien. En plus, à Amneville, la piscine elle a un toboggan en plastique immense qui fait des spirales et tout et tout. On s'est éclaté dedans comme des gosse et je me suis même foulé la cheville, ce qui plombe 40 % de mes vacances.
        Super !
        Après on est retournés rue Serp. J'étais super véner pour ma cheville. J'ai essayé d'organiser un trip vers Troyes sur le PC de Thibaut, mais son PC est sous Windows, complètement vérolé, et il utilise Explorer pour Internet. Ça a achevé de me mettre en rogne, j'ai filé chez Greg-et-Anna et on est allés bouffer un kebab.
        Et puis, idée géniale, on est allé fumer une chicha et boire un thé à la chenille bleue, qui est le meilleur établissement de Metz, et probablement de la France entière, mais pas de l'Europe, y a le Köntemann à Leipzig qui est moins cher.
        Voilà, j'ai retrouvé Adam, le patron de là-bas, que je connais bien peu mais que j'apprécie beaucoup quand même, allez comprendre. En plus on est retombés sur Anne qui était là avec sa clique. Je me suis assis à coté d'une copine à elle qui s'appelait Marie-Morgane (ce prénom !) et qui avait une de ces tête de française ! Tous les étrangers qui fantasment sur les petites française, c'est à elle qu'ils pensent. J'aurais du lui écrire un poème tellement elle était belle... À nos actes manqués...
        Et puis je suis rentre chez Sarah pour dormir sans Sarah, qui est allée chez ses parents. C'est marrant : j'étais tout seul dans le lit mais j'ai eu moins froid que la nuit

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