Les cons

qu'il est avec depuis 5 mois mais qu'on avait jamais vue. Elle a un cul de compétition mais elle sais rien faire au billard et elle sonne un peu creux. Je suis sûr qu'elle rêve des lumières de la ville... bref, je la connait pas.
        Évidemment il savait pas où on allait dormir. Après le voyage, on était pas en état de dormir dans le coffre de sa voiture. Donc on a tous été à Dijon pour retrouver ma copine-du-monde. Cette vieille ourse, elle était toute au taquet, que ça m'a fait plaisir de la revoir. On est allés se prendre un thé dans un truc à narguilé, qui arrive pas à la plante du pied de la « chenille bleue ».
        Bref, ils rentrent à Beaune (alors que la copine à Guillaume travaille à Dijon et qu'il va la ramener en voiture le lendemain). Nous on va chez la petite. Elle habite en colloc avec des anglais qui partagent probablement la stupidité de tous leurs compatriotes car j'en ai pas vu la couleur. Je vois bien qu'ils aient installé des volets à la porte de leur chambre pour pouvoir les fermer à la vue d'un étranger
        Hé hé hé, connards de britains.
        Arrivé chez elle, elle nous a foutus dans sa chambre et elle est allée dormir dans le salon. La nuit, j'ai rêvé que je faisait l'amour avec elle.

        Au matin, on est allé chercher les croissants. J'ai toujours pas compris comment, on est tombés sur Guillaume qui avait ramené sa lourde au travail et qui nous attendait. On est allé prendre des croissant et on s'est trouvé un bar PMU pour prendre un café avec. J'ai écris un pur poème à la barmaid sur le papier gras du croissant que j'ai laissé sur la table.
        Et puis on est repassés chercher les affaires chez la petite, qu'un jour si j'ai le temps, faudra que je me marie avec. Et puis on est allés faire la tournée des skate-shops de Dijon. Y en a pas mal. Évidemment ils vendent 80 % de Sector 9, qui est le Microsoft de la longboard, pour les profanes. Par contre l'un d'eux, le Shifty, bien plus qu'un skate-shop est le centre d'une sorte de communauté. Au sous sol, il y a un local qui ne sert pas à vendre des fringues ou des chaussure (ou même éventuellement des planches). Quand on y est allés, on est tombés sur une compétition de fingerskate. Vous savez, ces petits skates en plastique que les gosses foutent dans leur trousse pour moins se faire chier en cours. Y avait une flopée de gamins qui était super bons d'ailleurs.
        Bref, bonne initiative.
        Donc Guillaume nous a lâché sur le péage de l'autoroute où on a fait du stop vers Nancy une demi heure, puis une demi heure vers Vesoul (une mercedes coupé s'est arrêtée ! Mauvaise direction). Et puis, vu qu'il faisait très froid et que la France est peuplée de cons paranoïaques en grande partie, on a fait notre dernière demi heure de stop vers Dijon. C'est une jeune femme seule qui s'est arrêtée, fait rarissime. Elle nous a ramenés à la gare ou on a pris le TGV, comme des louseurs.
        Arrivés à Metz, on était bien claqués. Mais on est pas tombé malade, ce qui confirme une fois de plus ma théorie sur la santé
        
Ma théorie sur la santé
: Les microbes et tout, c'est bien beau, mais c'est pas la bonne voie. Il faut chercher les causes du rhume d'hiver dans la relation entre le corps et l'esprit. Le corps est une espèce de machine chimique qui se contente de réagir aux hormones, de bouger le muscle que l'esprit commande et qui est notablement paresseux. Le corps est doté d'une batterie de défenses qui le rend impénétrable par un microbe lambda. Mais il aime bien faire la sieste dans le mirador et les microbes passent en douce sans se faire remarquer. Par contre, si l'esprit débarque avec la casquette du sergent-de-mauvais-poil, il va tirer à vue sur tout ce qui bouge. Je n'ai pas encore trouvé quel neurone déclenche cette réaction, donc c'est toujours inconscient pour le moment. Mais si je me mets dans une situation où mon corps peut pas se permettre de choper la crève, effectivement il ne la chope pas.
        Plus de batterie. Toute façon le train arrive.

        Mercredi 15 Mars 2006
        My god, I'm at the boor.
        Ça s'explique : Je suis rentré en Britanie dimanche dernier, avion à midi (12h), donc arrivée à l'aéroport deux heures avant (10 h) donc train de Lyon Part-Dieu à 8 h, ceci le lendemain d'un Samedi soir. Évidemment j'avais fait nuit blanche. Donc, sommeil à rattraper, en plus