Les Décombres
liaison entre la catholicité et les Loges maçonniques se multipliaient.
Notre protestantisme n’était pas mieux partagé, avec ses pasteurs, dont le chef, Boegner, lors des timides faux-semblants antijuifs de Vichy s’est précipité les deux mains tendues au secours d’Israël, avec une outrecuidance dont il finira bien par porter le châtiment.
Et je ne parle pas du hideux clergé belge ; des flibustiers à soutanes italiens ; de l’église anglicane tout entière, la plus odieuse personnification de la ploutocratie, de l’impérialisme féroce et obtus, du bellicisme insulaire, de la morale prêchée par la bombe et l’obus ; de l’Amérique yankee avec ses cardinaux bolchevisants, sa tartufferie tyrannique et puérile, ses Barnums du Christ, ses foires aux religions lancées comme des marques de dentifrice, l’Amérique, tératologique caricature de nos péchés.
Le vieux gredin Ratti, auteur de la première encyclique judéophile de l’ère chrétienne, est mort un peu trop tôt pour voir se réaliser son rêve : la jeunesse mâle du monde s’entremassacrant par la volonté de Judas. C’est grand dommage. Cette sinistre momie manquera à l’écroulement final de la crapule.
Mais quelques mois plus tard le vieux païen Maurras, le youtre Mandel, le franc-maçon Roosevelt, se croisaient de concert pour la défense de la civilisation chrétienne. Ceci n’est pas une métaphore. Les uns et les autres l’ont proclamé. Ils ne tarderaient pas à être rejoints sur leur route par le camarade Staline, chef des Sans-Dieu.
Un pareil assemblage démontre incomparablement à quel point il ne restait plus rien derrière ces grands mots. Ou plutôt on n’y voyait que trop de choses. Mais quoi ? les Lloyds de Londres, les monopoles du fret britannique, les pétroles de Bakou, le Guaranty Trust, le contrôle des cotons, des laines, des lames de rasoirs, de l’ananas en boîtes, et par-dessus tout la fureur écumante des Juifs.
De toutes les blagologies dont on nous a accablés depuis le début de cette guerre, la plus indécente a certainement été celle du fameux rempart de la chrétienté. La plus stupide aussi. Ce n’est point que nous n’ayons vu souvent la Croix servir de noble sceau aux plus infâmes camelotes, étendre ses bras sur les crimes les plus sanglants. Mais nos croisés s’attaquaient, ou du moins le prétendaient, aux seuls défenseurs qui restassent pour cette civilisation chrétienne. La suite de l’événement en a fourni toutes les preuves. Si elles n’apparaissaient pas d’abord dans une pleine clarté, un Aryen d’Occident, conscient des périls de sa race, n’en ressentait pas moins dès les premiers jours de septembre 1939 une répugnance à préméditer l’écrasement du seul véritable anti-juif, Hitler.
Devant les deux immenses périls, le juif et le bolchevisme conjugués, qui ont menacé nos terres, qui auraient réellement sonné la nuit de l’esprit, la civilisation chrétienne s’est révélée absolument impuissante dans la personne de ses défenseurs naturels, les croyants et les militants des religions de Jésus. Bien pis même : ils ont été les complices de l’ennemi. Ils le restent aujourd’hui plus que jamais.
Il était fort beau de vouloir sauver le monde par la re-conversion, l’observance de la paix et de la charité évangéliques. Mais le temps pressait, et la re-conversion était diantrement en retard sur la barbarie rouge, sur la judaïsation qui menaçaient tout pour le lendemain matin. Du reste, on n’a jamais autant entendu parler de la re-conversion que par les politiciens à scapulaires, pour accabler les Espagnols franquistes, qui se permettaient d’user du canon contre les «dinamiteros» et les incendiaires d’églises,
Tournons toujours le dos aux cogitations des théologastres. Ce n’est pas que nous serions incapables de leur répondre dans leur patois. Mais le temps n’est guère à ces fantaisies. Nous sommes dans le temps des faits. Il y a un fait. Le bolchevisme judéo-asiatique, tel qu’il n’a cessé d’être pratiqué et répandu, avec son esclavage militaire, son anéantissement de toute vie spirituelle, son abrutissement physique des individus, est le plus épouvantable retour à la barbarie que le monde ait connu depuis la chute de Rome. C’est la sécrétion de toutes les haines d’Israël. C’est le cadeau d’Israël à ce monde imprudent et oublieux qui avait eu tant de raisons pour tenir ses
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