Les Mythologies
Vesta
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•^Phersipnai
Divinité étrusque du monde des Enfers, Phersipnai peut être associée à Perséphone et à Proserpine. Elle est en fait, comme Aita, une divinité tournée aussi bien vers le monde des défunts que vers celui des vivants, une divinité de la vie éternelle autant que de la mort.
Voir : Perséphone
* Pluton
Si son nom est directement inspiré du mot grec « ploutos », richesse, Pluton désignait à
l'origine le père des richesses, la divinité de la fécondité dans le panthéon romain. Une divinité qui, comme Déméter-Perséphone, va devenir exclusivement celle des morts ou des Enfers, rappelant, plus sûrement encore, la croyance en la richesse de la mort, en la pérennité de la vie par-delà la mort, en un cycle souterrain. Divinité de la vie autant que de la mort donc, Pluton va finalement prendre un aspect redoutable chez les Romains, au point que c'est à ce dieu que l'on vouera les criminels au moment de la mort. Voir : Hadès
Proserpine
Plus que Phersipnai, Proserpine incame Perséphone romanisée. Une Perséphone qui avait, comme chez les Grecs, une origine subterrestre, en tant que déesse de la germination des plantes, mais une déesse devenue bien vite le simple pendant de Pluton. Psyché
Psyché était la plus belle et la plus jeune des trois filles d'un roi. Elle était si belle que tous se pressaient autour d'elle pour rendre un véritable culte à sa beauté, au point que Vénus en prit de l'ombrage. La déesse de l'amour, jalouse en diable, ordonna alors à
son fils Cupidon de toucher Psyché afin qu'elle s'éprenne du plus laid des hommes. Bien entendu, la voyant, Cupidon en tomba amoureux. L'oracle d'Apollon, que le père de Psyché consulta, allait jouer un rôle majeur dans cette histoire. En effet, il conseilla à
Psyché de se vêtir de noir et de s'abandonner à l'époux que les dieux lui donneraient, fût-il le plus hideux des monstres. Psyché et son père s'inclinèrent et la jeune fille se vit bientôt transportée dans le monde des dieux où elle épousa et s'unit à un être dont elle n'avait pas vu les traits. En effet, Cupidon - car c'était lui - lui avait demandé expressément de ne pas tenter de le voir, ce qui sembla ne guère gêner Psyché, du moins au commencement. De retour chez ses parents et ses soeurs, elle paraissait si heureuse, si 86
amoureuse que ses soeurs en conçurent une extrême jalousie, insinuant le doute dans son coeur. Qui était vraiment son époux ? Ne pouvait-il s'agir d'autre chose que d'un monstre ? Bref, tout fut fait pour que Psyché, de retour dans son foyer, désire voir enfin les traits de son époux. Alors qu'il était endormi, elle approcha une lampe de son visage et découvrit le plus beau et le plus aimable des dieux ! Mais une goutte d'huile tomba, brûlant et réveillant du même coup le dieu, lequel lui reprocha vivement son manque de confiance. Désespérée d'avoir offensé son époux, Psyché courut demander l'aide de Vénus qui, toujours prête à assouvir sa haine, allait faire de Psyché son esclave...
+ Quirinus
A mi-chemin entre Mars et Jupiter, Quirinus apparaît comme une sorte de dieu de la guerre « light ». Dotée d'une lance et d'un casque, cette antique divinité Sabine prend des allures de pacificateur et de protecteur des agriculteurs lorsque cela est nécessaire. Certains mythographes voient en lui l'incarnation divine de Romulus, le fondateur de Rome.
Voir : Romulus, Mars, Jupiter, Lug, Freyr, Teutatès
* Remus
Frère jumeau de Romulus, Remus apparaît comme le grand perdant de la légendaire fondation de Rome. Ht Rhéa Sihria
La légendaire mère de Romulus et Remus, amante du dieu Mars lui-même, ne pouvait guère demeurer au rang des simples mortels. Sans doute est-ce ce qui explique la divinisation de cette figure légendaire de Rome. Ht Romulus
Fils de Mars et de Rhéa Silvia, une descendante d'Enée et donc d'Aphrodite, Romulus avait un frère jumeau, Remus, avec qui il fut abandonné à la naissance, recueilli par une louve puis par un couple de paysans. Destiné depuis toujours à une existence hors du commun, Romulus s'associera à son frère pour se défaire de son oncle, l'usurpateur Amulius et pour rétablir son grand-père Numitor sur le trône d'Albe-la-Longue. Ceci fait, il allait enfin accomplir son véritable destin : la fondation d'une nouvelle cité, celle qui deviendra Rome. C'est en 753 avant Jésus-Christ que, selon l'écrivain antique Varron, Romulus
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