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Les pièges du désir

Les pièges du désir

Titel: Les pièges du désir Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Diane Gaston
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faisait l’amour en cet instant – pour contrer les terreurs et les obscures pulsions de son rêve, se prouver qu’il était en vie. Mais cela lui était égal. S’il avait besoin de ce réconfort, eh bien, elle était prête à le lui donner. 
    Ils se mouvaient ensemble comme s’ils avaient été destinés l’un à l’autre depuis toujours. Plus vite, plus fort. 
    Son corps réclamait sa jouissance, mais en même temps, elle aurait voulu que cette affolante ascension ne s’arrête jamais. L’extase vint au moment même où elle pensait ne plus pouvoir supporter ce délicieux supplice. Et accordés comme ils l’étaient, ils atteignirent ensemble le paroxysme de leur jouissance. 
    – Jack ! 
    Il étouffa d’un baiser le cri de joie qui s’exhalait de ses lèvres. Ils n’étaient plus qu’un en cet instant, fondus l’un dans l’autre par la magie du plaisir. 
    Puis il se laissa rouler près d’elle et elle se nicha contre lui, les lèvres sur sa peau, les jambes enlacées aux siennes. 
    Jack lui passa un bras autour de la taille pour l’attirer plus près. 
    – Je n’aurais pas dû faire cela, fit-il d’une voix rauque. 
    – Ne dites pas cela. Je sais que vous avez aimé le faire autant que moi. 
    Il attira son visage vers lui et lui donna un long baiser. 
    – Aimé ? Oh, oui, c’est le moins qu’on puisse dire ! 
    Elle eut un petit rire et se glissa sur lui. 
    – C’était merveilleux, non ? 
    Il laissa courir ses mains le long de son dos, lui arrachant un long frémissement de volupté. 
    – Nous devrions nous en tenir là, Ariana. 
    S’en tenir là ? Elle sema une pluie de baisers sur son front, son nez, son menton. 
    – Pourquoi ? Pourquoi nous priver de ce plaisir, tant qu’il est à notre portée ? Et de toute façon… 
    Elle sentait de nouveau son membre se durcir sous elle. 
    – C’est déjà trop tard, si vous voulez mon avis ! 
    Il geignit pour toute réponse et se perdit de nouveau en elle. 

Chapitre 10 
    Jack se réveilla dans une pièce froide, avec la chaleur du corps nu d’Ariana blotti contre le sien. Il contempla son visage, fasciné. Si vivante, si délicieuse… Parviendrait-il jamais à rendre cette beauté dans son portrait ? 
    Il n’aurait pas dû être là, couché près d’elle, même s’il souhaitait cela plus que tout au monde. Aussi, c’était ce cauchemar… A son réveil, il avait ressenti un impérieux besoin d’elle et toutes ses résolutions avaient fondu en une seconde. 
    Il jeta un œil à la fenêtre. La faible lueur de l’aube pointait entre les rideaux. Il avait passé toute la nuit avec Ariana. 
    Il se dégageait doucement, quand il l’entendit marmonner quelque chose dans son sommeil. Elle se tourna sur le côté et il attendit d’entendre de nouveau son souffle doux et régulier. Il s’extirpa du lit avec précaution. Le parquet sous ses pieds était encore plus froid que la chambre elle-même. Il tira les couvertures sur la dormeuse, puis alla ajouter du bois sur les braises du foyer. Au moins, elle se réveillerait dans un endroit tiède. 
    Ses vêtements étaient soigneusement pliés sur une chaise, sauf sa chemise, qui gisait sur le sol avec celle d’Ariana. Il s’habilla aussi vite et silencieusement que possible, sans quitter la jeune femme du regard. Puis il se dirigea vers la porte, ses chaussures à la main. 
    Un froissement de couvertures s’éleva du lit. 
    – Vous partez ? s’enquit-elle d’une voix ensommeillée. 
    Il se retourna. 
    – J’ai essayé de ne pas vous réveiller. 
    Ariana s’assit dans le lit, les cheveux embroussaillés. 
    – Pourquoi partir ? Vous ne peignez pas aujourd’hui et notre visite à l’Egyptian Hall n’est prévue qu’à 11 heures. 
    Jack jeta un regard vers la porte. 
    – La maison est encore endormie. Personne ne me verra sortir. 
    Elle fit la moue. 
    – Qu’est-ce que cela peut faire si vous avez passé la nuit avec moi ? Personne ici ne s’en soucie. 
    Mais Jack secoua la tête. Ce qui l’inquiétait, ce n’était pas ce que les autres en pensaient. 
    – Vos amis ne savent pas tenir leur langue. C’était sans importance tant que je n’étais que votre invité pour le dîner. Mais il vaut mieux que personne ne sache le reste. 
    – Vous craignez que Tranville ne l’apprenne ? 
    – Exactement. 
    S’approchant du lit, il tendit la main vers elle et écarta ses cheveux de son visage. 
    – Je vous

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