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Les quatre livres des stratagèmes

Les quatre livres des stratagèmes

Titel: Les quatre livres des stratagèmes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sextus Julius Frontin
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terre, des branches d’arbres, etc. ; mais le biographe
ne fait aucune mention des prisonniers que ce général, au dire de
Frontin, aurait mis à mort pour faire passer son armée sur leurs
cadavres. (Vie de Crassus, ch. XIII.)
    [34]  Darius, sur le conseil
de Gobrias, un des grands qui le suivaient, laissa non seulement
les ânes dans son camp, mais encore les malades et toute la partie
de son armée la moins capable de supporter les fatigues (Hérodote,
liv. IV, ch. 134 et 135). Cf. Polyen, Liv. VII, ch. 11, §
4 ; et Justin, liv. II, ch. 5.
    [35]  Ce fait est raconté par
Tite-Live (liv. XXII, ch. 16 et 17), par Polybe (liv. III, ch. 93),
par Plutarque (Vie de Fabius, ch. VI), par Cornélius Nepos (Vie
d’Hannibal, ch. V). Il a été de nos jours taxé
d’invraisemblance, et appelé le conte des bœufs ardents.
    [36]  Tite-Live (liv. XXIII,
ch. 24) fait le récit de ce stratagème. La forêt Litana était
située aux confins de l’Etrurie et de la Ligurie.
    [37]  Metellus avait pris
ces éléphants aux Carthaginois dans le combat livré sous les murs
de Panorme.
    [38] Il s’agit ici du passage du
Rhône. Tite-Live, tout en rapportant le fait (liv. XXI, ch. 28),
semble peu y croire, et pense que les éléphants passèrent plutôt
sur des radeaux.
    [39] De distringendis hostibus.
Il y a dans ce chapitre des exemples qui ne répondent pas bien au
titre, quelque extension qu’on donne au mot distringendis.
    [40]  « Le plus sûr
moyen de diviser les forces de l’ennemi, dit Machiavel (Art de la
guerre, liv. VI), est d’attaquer son pays ; il sera forcé
d’aller le défendre, et d’abandonner ainsi le théâtre de la guerre.
C’est le parti que prit Fabius, qui avait à soutenir les forces
réunies des Gaulois, des Étrusques, des Ombriens et des
Samnites. »
    [41]  Tite-Live rend compte
de ce fait (liv. XXXV, ch. 14), et rapporte un entretien
qu’aurait eu Hannibal avec son vainqueur, P. Scipion l’Africain,
qui faisait partie de l’ambassade. Cf. Cornélius Nepos, Vie
d’Hannibal, ch. VII-VIII.
    [42]  Machiavel fait
allusion (Art de la guerre, liv. VI) aux deux derniers exemples de
ce chapitre, en les généralisant comme des préceptes souvent
applicables.
    [43]  Qui est coupé de
monts, de hauteurs (Littré)
    [44]  Machiavel (Art de la
guerre, liv. VI) s’est encore emparé de ce récit pour en faire un
précepte : « Un point bien important pour un général,
dit-il, c’est de savoir habilement étouffer un tumulte ou une
sédition qui se serait élevée parmi ses troupes. Il faut, pour cet
effet, châtier les chefs des coupables, mais avec une telle
promptitude, que le châtiment soit tombé sur leur tête avant qu’ils
aient eu le temps de s’en douter. S’ils sont éloignés de vous, vous
manderez en votre présence non seulement les coupables, mais le
corps entier, afin que, n’ayant pas lieu de croire que ce soit dans
l’intention de les châtier, ils ne cherchent pas à s’échapper, et
viennent, au contraire, d’eux-mêmes se présenter à la
peine. »
    [45]  Ce n’est pas Fabius
qui envoya l’ambassade, mais il en fit partie, et montra au milieu
des sénateurs carthaginois toute l’énergie d’un Romain. Voyez
Tite-Live, liv. XXI, Ch. l8 ; Polybe, liv. III, Ch. 2.
    [46]  Quelques éditions
portent Xerxem. J’ai suivi la leçon d’Oudendorp et de Schwebel, qui
ont reculé devant l’accord des manuscrits, en imputant à Frontin
l’erreur historique qui frappe ici dans le texte. Leutychidas était
sur mer, et ce fut lui qui remporta, à Mycale, la victoire
attribuée par Frontin aux alliés. De leur côte, ceux-ci, sous le
commandement de Pausanias, gagnèrent la bataille de Platée. Voyez
Hérodote, liv. IX, ch. 58 et suiv. ; Justin, liv. II, ch.
i4 ; Cornelius Nepos, Vie de Pausanias, ch. I, et Vie
d’Aristide, ch. II.
    [47]  Il s’agit du combat
que se livrèrent Postumius et Mallius, ou Mamilius, près du lac
Régille. Tite Live, qui donne le récit du combat (liv. II, ch. 19
et 20), ne parle point de cette apparition merveilleuse.
    [48]  On trouve dans
Plutarque (Vie de Marius, ch. XVII) des détails sur cette
prophétesse, nommée Martha, et plusieurs faits qui donnent à
conclure qu’il y avait chez Marius moins de crédulité que d’adresse
à profiter des idées superstitieuses de ses troupes.
    [49]  « Teneo te, terra
mater. » Suétone raconte ainsi le fait (Vie de J. César, ch.
LIX) : « Prolapsus etiam in egressu navis, verso

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