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Les quatre livres des stratagèmes

Les quatre livres des stratagèmes

Titel: Les quatre livres des stratagèmes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sextus Julius Frontin
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melius omine, Teneo te, inquit, Africa. » Des
commentateurs ont pensé que Frontin avait confondu ces paroles de
César avec celles qu’il attribue à Scipion dans le paragraphe
précédent. Il est certain, dans tous les cas, que les mots teneo te
ne sont pas dans un rapport bien direct avec l’intention attribuée
ici par Frontin à César, de revenir dans le pays d’où il partait.
J’ai dû, quant à moi, traduire conformément au texte.
    [50]  Il y a ici une erreur
de nom : ce n’est pas T. Sempronius Gracchus, mais P.
Sempronius Sophus, qui battit les Picentins, après avoir rassuré
ses troupes sur un tremblement de terre. Voyez Florus, liv. I, ch.
19.
    [51]  D’après Tite-Live
(liv. XLIV, ch. 37), Sulpicius annonça cette éclipse pendant le
jour, pour la nuit suivante, en précisant l’heure à laquelle devait
commencer le phénomène, et l’instant où il finirait. L’événement
ayant été conforme à cette prédiction, les soldats regardèrent la
science de Sulpicius comme une inspiration divine.
Ce fait s’accomplissait l’an 68 avant notre ère, et, selon Pline
(Hist. Nat, liv. 11, ch. 9), Sulpicius Gallus fut le premier Romain
qui expliqua la raison des éclipses de soleil et de lune. À une
époque beaucoup plus reculée (583 ans avant J.-C.), Thalès de Milet
avait prédit l’éclipse de soleil qui eut lieu sous le règne
d’Alyatte.
    [52]  Selon Justin (liv.
XXII, ch. 6), ce fut une éclipse de soleil ; et Diodore de
Sicile, qui affirme la même chose (liv. XX, ch. 5), ajoute que
l’obscurité fut assez complète pour que l’on pût, au milieu de la
journée, apercevoir les étoiles.
    [53]  Erreur historique.
Timothée fut envoyé par les Athéniens, non contre les Corcyréens,
mais bien à leur secours, contre les Lacédémoniens, comme le
rapporte Diodore de Sicile, liv. XV, ch. 47. Cf. Polyen, liv. VI,
ch. 10, § 2.

« Les anciens généraux, dit Machiavel (Art de la guerre, liv.
VI) avaient à vaincre une difficulté qui n’existe pas pour les
généraux modernes, c’était d’interpréter à leur avantage des
présages sinistres. »
    [54]  Il y a dans ce récit
une inexactitude. Scipion avait fait sortir des troupes dès la
pointe du jour ; mais ce ne fut que vers la septième heure
qu’il engagea l’action sur toute sa ligne de bataille. Voyez
Tite-Live, liv. XXVIII, ch. 14 et 15.

Tous les livres de tactique ancienne recommandent de faire prendre
le repas aux soldats avant la bataille
    [55]  Les Gaulois étaient
venus au secours des Samnites. Ce fut dans cette affaire, racontée
par Tite-Live (liv. X, ch. 28 et 29, que Decius, collègue de
Fabius, se dévoua d’une manière héroïque.
    [56]  « La bataille
contre Arioviste a été donnée dans le mois de septembre, et du côté
de Belfort. » (Napoléon.)
    [57]  Il semble que cet
artifice doive être plutôt attribué à Titus, qui prit Jérusalem. On
peut consulter, pour la pratique du sabbat, Dion Cassius, ch.
LXVI ; Tacite. Hist., liv. V, ch. 4 ; Justin, liv. XXXVI,
ch. 2.

Si l’on en croit Josèphe, les Juifs avaient depuis longtemps obtenu
de leurs chefs la permission de combattre le jour du sabbat, parce
que leurs ennemis pouvaient profiter de leur observance scrupuleuse
pour les attaquer.
    [58]  Polybe (liv. XVIII,
ch. 11) indique l’usage que Pyrrhus faisait de cette phalange, dont
on trouve déjà une image du temps d’Homère :

« Les plus braves (des Grecs), rangés en bataille, s’apprêtent
à recevoir les Troyens et le divin Hector ; ils se serrent
lance contre lance, pavois contre pavois ; le bouclier est uni
au bouclier, le casque au casque, le guerrier au
guerrier. »
    [59]  Vultarnum. Au lieu de
ce mot, il faudrait Aufidum, d’après Tite-Live (liv. XXII, ch.
43-46).

Les inconvénients du soleil, du vent, de la pluie, etc., qui sont
l’objet d’une recommandation absolue de la part de Végèce (liv.
III, ch. 13), ont paru trop peu importants à plusieurs écrivains
modernes. Il y a cependant un grand nombre de faits accomplis dans
nos dernières guerre, qui viennent à l’appui de l’ancien
précepte : nous n’en citerons qu’un. Pendant la campagne de
France, le 27 mars 1814, à Connantray, la cavalerie de la garde
russe, profitant d’une giboulée qui fouettait violemment le front
de l’armée du duc de Raguse et du duc de Trévise, fit une charge
générale, et mit les Français en déroute, en leur prenant
vingt-quatre pièces de canon.
    [60]  Les

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