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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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venir Proleva. J’aimerais lui montrer, si tu n’y
vois pas d’inconvénient.
    — Pas du tout.
    Sur la terrasse ensoleillée, la compagne de Joharran et celle de
Rushemar, Salova, s’avançaient vers elles. Quand les quatre femmes se furent
saluées, Marthona reprit :
    — Regarde, Proleva. Toi aussi, Salova. Ayla appelle ça un
tire-fil, elle vient de me le montrer. C’est très ingénieux et je crois que
cela pourrait me permettre de recommencer à coudre. Je me débrouillerai en
tâtonnant.
    Les nouvelles venues, qui avaient toutes deux cousu de nombreux
vêtements dans leur vie, saisirent rapidement l’idée et discutèrent bientôt de
son potentiel avec excitation.
    — Apprendre à utiliser le tire-fil ne posera pas de
problème, je pense, estima Salova. Le fabriquer sera plus difficile.
    — Jondalar a participé à la fabrication de celui-ci. Il a
taillé l’outil qui a permis de percer le petit trou, expliqua Ayla.
    — Il faudra quelqu’un d’aussi adroit que lui, souligna
Proleva. Je me souviens qu’avant son départ il avait fabriqué des poinçons en
silex et quelques forets pour percer les perles. Salova a raison : ce sera
difficile de faire un tire-fil comme celui-là, mais je suis sûre que cela en
vaut la peine. J’aimerais en essayer un.
    — Je te laisse volontiers celui-ci, dit Ayla. J’en ai deux
autres, de différentes dimensions. Je choisis l’un ou l’autre selon ce que je
veux coudre.
    — Merci, mais je ne crois pas que j’aurai le temps aujourd’hui,
avec tout ce qu’il faut préparer pour la chasse. Joharran pense qu’il y aura
une affluence importante à cette Réunion d’Été. (Proleva sourit à Ayla.) A
cause de toi. La nouvelle que Jondalar est revenu et a ramené une femme court
déjà le long de la Rivière et au-delà. Joharran veut toujours être sûr que nous
apportons de quoi nourrir les invités quand nous participons à une fête.
    — Et tout le monde voudra te rencontrer pour voir si les
histoires qu’on raconte sont vraies, dit Salova.
    — Le temps que nous arrivions là-bas, elles ne le seront
plus, prédit Proleva. Les histoires grossissent toujours...
    — La plupart des gens le savent et n’en croient pas la
moitié, observa Marthona. Jondalar et Ayla en étonneront quelques-uns, cette
année.
    Proleva remarqua sur le visage de l’ancien chef de la Neuvième
Caverne des Zelandonii une expression inhabituelle, un sourire entendu et
content de soi. Elle se demanda ce que Marthona savait.
    — Tu viens avec nous au Rocher des Deux Rivières,
Marthona ? s’enquit Proleva.
    — Oui. Je voudrais assister à une démonstration de ce « lance-sagaie »
dont parlait Jondalar. Si c’est aussi ingénieux que ce tire-fil... (Marthona se
rappela sa première expérience avec une pierre à feu, la veille)... et d’autres
choses qu’ils ont rapportées, ce devrait être intéressant.
    Joharran ouvrait la marche sur un sentier escarpé qui
contournait un rocher proche de la Rivière. Marthona venait derrière. Les yeux
sur le dos de son fils aîné, elle était heureuse de savoir que non seulement l’un
de ses fils marchait devant elle mais que, pour la première fois depuis des
années, son fils Jondalar était derrière elle. Ayla lui emboîtait le pas avec
Loup. Des membres de la Neuvième Caverne suivaient mais laissaient un
intervalle de quelques pas entre l’animal et eux. D’autres se joignirent au
groupe quand ils passèrent devant la Quatorzième Caverne.
    Ils arrivèrent en un lieu situé au bord de la Rivière, entre l’abri
de la Quatorzième Caverne, de leur côté, et celui de la Onzième, de l’autre, là
où le cours d’eau s’élargissait et bouillonnait autour de quelques rochers. A
cet endroit, le lit était peu profond, on pouvait facilement traverser, et la
plupart des gens passaient par là pour gagner l’autre rive. Ayla entendit
plusieurs personnes l’appeler le Gué.
    Certains de ceux qui portaient des chausses s’assirent pour les
ôter. D’autres allaient pieds nus comme Ayla ou ne se souciaient pas de
mouiller leurs chausses. Ceux de la Quatorzième Caverne laissèrent Joharran et
la Neuvième Caverne traverser les premiers. C’était un geste de courtoisie
envers Joharran, puisqu’il était celui qui avait proposé une dernière chasse
avant le départ pour la Réunion d’Été et qu’il en prenait le commandement.
    En s’avançant dans l’eau froide, Jondalar se rappela une chose
dont il

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