Les refuges de pierre
dit-elle, saisissant le
membre érigé.
Elle fit coulisser ses doigts mouillés, dénudant le gland. L’eau
aurait dû calmer l’ardeur de Jondalar, mais, curieusement, cette main fraîche
sur son organe chaud provoquait une excitation intense. Ayla s’agenouilla, et,
quand elle prit l’extrémité de la hampe dans sa bouche, ses lèvres parurent
brûlantes à son compagnon. Il gémit tandis qu’elle avançait et reculait la
tête, enroulant la langue autour du méat, et éprouva un plaisir si violent qu’il
ne put se contenir. Son ardeur monta et explosa soudain tandis que des vagues
de libération le parcouraient. Il l’écarta doucement en disant :
— Sortons de cette eau froide.
Ayla cracha la semence, se rinça la bouche et lui sourit. Il lui
prit la main pour l’aider. Quand ils furent retournés s’asseoir sur la
couverture, Jondalar poussa sa compagne en arrière, s’étendit à côté d’elle et
s’appuya sur un coude pour la regarder.
— Tu m’as pris par surprise, dit-il, détendu mais un peu
dépité. Elle sourit : il ne lui arrivait pas souvent de jouir aussi vite,
il aimait être celui qui gardait le contrôle.
— Tu devais être plus prêt que tu ne le pensais,
répondit-elle, ravie.
— Oh, n’aie pas l’air si contente de toi.
— Ce n’est pas souvent que j’arrive à te surprendre. Tu me
connais si bien que c’est toi qui me surprends toujours et me combles de
plaisir.
Il se pencha pour l’embrasser, elle ouvrit la bouche pour l’accueillir.
Il aimait la toucher, la serrer contre lui. Il explora sa bouche, doucement,
avec précaution ; elle fit de même. Puis il sentit l’amorce du désir
poindre de nouveau en lui. Je ne suis peut-être pas tout à fait vidé,
pensa-t-il avec satisfaction, et nous ne sommes pas pressés de rentrer.
Il continua un moment à l’embrasser puis il lui agaça les lèvres
de la pointe de sa langue. Il descendit vers le cou et la gorge, les mordilla.
Chatouillée, Ayla dut se retenir pour ne pas s’écarter, et l’effort qu’elle fit
pour demeurer immobile augmenta encore son excitation. Quand il lui lécha l’épaule
puis l’intérieur du bras jusqu’au coude, elle trouva la caresse insoutenable
mais aurait voulu en même temps qu’elle ne s’arrêtât jamais. Sa respiration s’accéléra.
Soudain, Jondalar prit un mamelon dans sa bouche et Ayla hoqueta quand des
langues de feu se déroulèrent en elle jusqu’à son intimité la plus profonde.
Le membre de Jondalar durcissait de nouveau. Il pressa la
rondeur du sein puis aspira entre ses lèvres l’autre mamelon érigé, téta
avidement. Il reprit le premier téton entre ses doigts, le fit rouler, le pinça
doucement. Ayla se colla contre lui. Elle n’entendait pas le vent dans les
saules, elle ne sentait pas la fraîcheur de l’air, toute son attention était
concentrée sur les sensations que Jondalar suscitait en elle.
Lui aussi sentait la chaleur qui montait en lui et la tumescence
de son membre. Il descendit encore, se plaça entre les cuisses d’Ayla, écarta
les plis de son sexe, s’approcha pour le premier coup de langue. Elle était
encore mouillée de son bain, et il savoura à la fois le froid et l’eau, la
chaleur et le sel, le goût familier d’Ayla, son Ayla. Il la voulait toute, en
même temps, et il tendit les mains vers les mamelons au moment même où il
trouvait le bourgeon palpitant.
Elle geignit, se souleva vers lui tandis qu’il suçait et
caressait de sa langue. Soudain, elle fut prête, elle sentit la vague monter et
grossir puis déferler soudain. Elle l’attira avec de petits cris de désir pour
lui faire comprendre qu’elle le voulait en elle. Il se redressa, trouva la
fente, s’introduisit, ressortit et poussa de nouveau.
Elle allait à sa rencontre, se soulevant et retombant, arquant
le dos, tournant son corps pour mieux le sentir. Le désir de Jondalar montait
aussi, mais de manière moins exigeante. Au lieu de devoir le maîtriser, il le
laissait croître, modulant son mouvement sur celui d’Ayla, sentant la tension
monter, plongeant profondément en elle avec joie et abandon. Elle criait, et
son chant sans paroles se fit plus aigu, plus intense. Puis ils atteignirent le
sommet et furent libérés, emportés. Ils restèrent un instant immobiles,
reprirent lentement leur mouvement, une ou deux fois, avant de s’effondrer,
pantelants.
Allongée sur la couverture, les yeux clos, Ayla entendait le
vent murmurer dans les
Weitere Kostenlose Bücher