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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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légères, et leur
couleur plutôt agréable à cette période de l’année. Je pourrais les garder pour
le bébé... Non, j’aurai le temps de lui faire des vêtements plus tard. Je vais
plutôt les offrir à Denanna. Après tout, nous sommes sur le territoire de sa
Caverne. A la voir si effrayée par Whinney, Rapide et Loup, je me suis dit qu’elle
devait regretter que nous soyons venus. Peut-être qu’un cadeau la
rassérénerait.
    — Où as-tu appris à être aussi sage ? demanda Jondalar
en la regardant avec tendresse.
    — Ce n’est pas de la sagesse, c’est du bon sens.
    Elle leva la tête et se perdit dans le bleu glacier de ses yeux,
mais le regard de Jondalar n’était pas glacé. Il était chaud et plein d’amour.
    Quand il l’entoura de ses bras, elle lâcha les oiseaux morts
pour l’enlacer et l’embrasser. Elle eut l’impression qu’il ne l’avait pas tenue
ainsi depuis longtemps puis se rendit compte que cela faisait effectivement
longtemps. Non pas depuis la dernière fois qu’il l’avait embrassée, mais depuis
la dernière fois qu’ils étaient restés seuls dans une plaine, avec les chevaux
qui paissaient à proximité, Loup qui fourrait son museau inquisiteur dans
chaque buisson, dans chaque terrier, et personne d’autre à la ronde. Bientôt
ils devraient rentrer et reprendre leur marche vers la Réunion d’Été ; qui
savait quand ils jouiraient d’un autre moment semblable ? Elle répondit
avec ardeur quand Jondalar se mit à l’embrasser dans le cou.
    Son souffle chaud et sa langue humide la firent frissonner, et
elle s’abandonna à la sensation qui la submergeait. Il lui mordilla le lobe de
l’oreille, leva les mains pour saisir la plénitude des seins. Encore plus
lourds et plus pleins, pensa-t-il, se rappelant qu’elle portait une vie
nouvelle qui, selon Ayla, provenait autant de lui que d’elle. Au moins, cette
vie provenait de son esprit, de cela il était sûr. Pendant la plus grande
partie de leur Voyage, il avait été le seul homme dont la Mère avait pu tirer
un élan .
    Ayla dénoua la lanière de sa taille, la posa à côté de la
couverture en s’assurant que tout ce qui y était accroché demeurait en place.
Jondalar s’assit au bord du rectangle de cuir, imprégné d’une odeur forte, mais
non pas déplaisante, de cheval, odeur à laquelle il était habitué et qui
suscitait en lui des associations d’idées agréables. Vite, il défit les
lanières de ses chausses puis dénoua la ceinture qui maintenait le rabat de ses
jambières.
    Quand il leva les yeux, Ayla avait fait de même. Il la regarda
et ce qu’il vit lui plut. Ses formes étaient plus rondes, pas seulement sa
poitrine mais aussi son ventre, qui commençait à révéler la présence d’une vie
croissant en elle. Sentant sa virilité réagir à ce spectacle, il ôta prestement
sa tunique, aida Ayla à défaire la sienne. Il sentit un vent frais sur sa peau
nue, vit des frissons parcourir sa compagne, la prit dans ses bras.
    — Je vais me laver dans le bassin, murmura-t-elle. Il
sourit en pensant que c’était une invitation à lui donner le Plaisir comme il
aimait à le faire.
    — Pas la peine, chuchota-t-il.
    — Je sais, mais je préfère. Je me sens toute moite après
avoir passé la journée à marcher et à grimper, dit-elle en se dirigeant vers le
bassin.
    Ayla avait l’habitude de se laver dans l’eau froide et trouvait
stimulante, la plupart du temps, la sensation de picotement qu’elle provoquait.
Le matin, cela la réveillait. Le bassin était peu profond, sauf près de la
source où, découvrit-elle, le fond rocailleux et vaseux s’abaissait rapidement
jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus le toucher du pied. D’un battement de jambes,
elle retourna vers le bord.
    Jondalar la rejoignit, bien qu’il appréciât beaucoup moins l’eau
froide. Il en avait jusqu’aux cuisses. Quand Ayla s’approcha, il l’éclaboussa ;
elle poussa un petit cri et, des deux mains, lança une gerbe qui retomba sur le
visage de son compagnon et le trempa des épaules à la taille.
    — Je ne m’attendais pas à ça, dit-il en ripostant.
    Les chevaux levèrent la tête en entendant leur vacarme. Ayla
sourit, Jondalar tendit les bras vers elle et le jeu bruyant cessa quand,
enlacés, ils unirent leurs lèvres.
    — Tu veux peut-être que je t’aide à te laver ?
proposa-t-il à mi-voix, glissant une main entre les cuisses d’Ayla.
    — Ou alors c’est moi qui t’aide,

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