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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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rangs les plus élevés, et la position de leur nouveau foyer
ne changerait guère. Le rang de Jondecam était un peu supérieur à celui de
Levela mais ils ne profiteraient de ce mince avantage que s’ils vivaient à la
Deuxième Caverne.
    Le Zelandoni de la Caverne où habitaient les promis célébrait la
cérémonie pour chaque couple de son propre groupe, et les autres doniates lui
servaient d’assistants. Les mères des jeunes gens et leurs compagnons y
participaient, ainsi que les parents proches, qui se tenaient devant la foule,
attendant qu’on les conviât à jouer leur rôle. Pour les couples âgés dont ce n’était
pas la première union, la présence de parents n’était pas nécessaire, il leur
fallait seulement l’accord de la Caverne où ils vivraient, mais ils faisaient
souvent participer amis et parents à leur cérémonie.
    Ayla remarqua que Janida se trouvait vers la fin de la file, ce
qui était normal puisqu’elle appartenait à la Partie Sud de la Vingt-Neuvième
Caverne, et elle lui sourit quand elle regarda dans sa direction. Tout au bout
se trouvait Joplaya, étrangère elle aussi, bien que l’homme de son foyer eût
été autrefois un Zelandonii de premier rang. Néanmoins, si elle occupait la
dernière position, elle était parmi les premières chez les Lanzadonii, et c’était
ce qui comptait. Ayla remonta du regard toute la file des femmes qui allaient s’unir.
Il y en avait encore beaucoup qu’elle ne connaissait pas, et des Cavernes dont
elle n’avait pas rencontré un seul membre, hormis pendant les présentations
générales. Elle avait entendu une femme dire qu’elle était de la
Vingt-Quatrième Caverne, quelqu’un d’autre expliquer qu’il venait de la Butte
de l’Ours, une partie du Nouveau Foyer au bord de la Petite Rivière des
Prairies.
    Pour Ayla, l’attente semblait interminable. Qu’est-ce qui
prenait autant de temps ? Elles avaient dû se hâter de se mettre en place
et restaient plantées au même endroit. Peut-être attendait-on encore les
hommes. Peut-être l’un d’eux avait-il changé d’avis. Et si c’était
Jondalar ? Non, sûrement pas ! Pourquoi aurait-il changé d’avis ?
Mais si c’était lui...
    A l’intérieur de la hutte de la Zelandonia, la Première écarta
le rideau qui masquait l’issue arrière de la vaste construction, juste en face
de l’entrée principale, et poussa le panneau sur le côté. Discrètement, elle
observa le lieu de rassemblement, qui partait du milieu de la colline et
descendait vers le camp. La foule s’y massait depuis le milieu de l’après-midi.
Il était temps de commencer.
    Les hommes s’avancèrent d’abord. Levant les yeux vers la pente,
Jondalar fut certain que tous ceux qui avaient pu venir étaient là. Le murmure
de la foule enfla et il crut entendre plusieurs fois le mot « blanc ».
Il gardait les yeux fixés sur le dos de celui qui le précédait tout en sachant
que sa tunique de cuir blanc faisait forte impression. En réalité, c’était plus
que la tunique. L’homme de haute taille, si beau, se serait de toute façon
détaché du lot ; quand ses cheveux blonds venaient d’être lavés, ils
étaient presque blancs. Baigné, rasé de près, vêtu de cette tunique d’un blanc
éclatant, il était renversant.
    — Si Lumi, l’amant de Doni, prend un jour forme humaine
pour venir sur terre, ce sera lui, dit la mère de Jondecam, la grande Zelandoni
blonde de la Deuxième Caverne, à son frère cadet, Kimeran, chef de cette même
Caverne.
    — Je me demande où il a trouvé ce vêtement, dit-il. J’aimerais
en avoir un semblable.
    — Tous les hommes ici présents doivent penser la même
chose, mais tu serais l’un des rares à le porter aussi bien. Aux yeux de sa
sœur, Kimeran n’était pas seulement aussi grand et blond que son ami Jondalar,
il était aussi beau, ou presque.
    — Jondecam est magnifique, également, poursuivit-elle. Je
suis contente qu’il ait gardé sa barbe, cet été. Cela lui va bien.
    Après que les hommes se furent placés en demi-cercle autour d’un
grand feu, ce fut le tour des femmes. Ayla plissa les yeux quand on releva
enfin le rideau de l’entrée. Le soir tombait. Le soleil, encore puissant, dominait
de son éclat le feu cérémoniel et rendait indistinctes les torches alentour.
Leur lumière serait la bienvenue plus tard. Ayla distingua plusieurs personnes
près du feu ; la forme massive qui lui tournait le dos devait être
Zelandoni. Au

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