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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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resterait toute la journée dans
la hutte avec les autres femmes, il a donc décidé de passer voir les chevaux.
Même chose pour Jondalar. En arrivant, il a trouvé Lanidar et, quand je les ai
rejoints, il était en train de lui apprendre à se servir du lance-sagaie.
    « Je n’étais pas la seule à chercher Jondalar, parce que
Joharran est arrivé peu après. Il avait l’air un peu fâché, ou peut-être
simplement énervé. Il avait cherché son frère partout pour le prévenir qu’il
devait aller à la Rivière avec les autres pour la purification rituelle. Ayla,
Jondalar m’a demandé de te dire que les chevaux vont bien et que tu avais
raison : Loup a trouvé une compagne ou un ami. Il les a vus ensemble.
    — Merci, Mejera. Je te suis reconnaissante de tes efforts.
    Ayla était soulagée de savoir que les chevaux allaient bien et
contente que Lanidar eût pris l’initiative de passer les voir. En d’autres
circonstances, elle aurait pensé que Jondalar ne manquerait pas de s’en
charger, mais lui aussi préparait son union, après tout, et elle avait juste
voulu s’assurer que rien ne l’empêchait de s’occuper d’eux. Elle demeurait
cependant préoccupée pour Loup. Une partie d’elle-même souhaitait qu’il trouvât
une compagne et fût heureux ; une autre partie craignait de le perdre.
    Il n’avait jamais vécu avec d’autres loups. Ayla savait que, si
ces animaux sont loyaux envers leur meute, ils défendent leur territoire face
aux intrus. Si Loup avait rencontré une louve solitaire ou une femelle occupant
un rang inférieur dans une meute proche, il devrait se battre pour se tailler
un territoire. Il était fort, en parfaite santé, plus puissant que la plupart
des loups ordinaires, mais il n’avait pas grandi dans une meute où il aurait
appris à se battre en jouant avec ses frères et sœurs. Il n’avait jamais
affronté de loup.
    — Merci, Mejera, dit Marthona. Ayla est très jolie comme cela.
J’ignorais que tu savais aussi bien coiffer.
    Ayla leva les deux mains pour tâter sa chevelure avec
précaution, en s’attardant sur les volutes et autres formes qu’on lui avait
fait prendre. Ayant vu d’autres jeunes femmes coiffées de cette manière, elle
avait une idée précise de l’allure que cela lui donnait.
    — Je vais chercher un réflecteur pour que tu puisses te
regarder, dit Mejera.
    L’image imprécise du réflecteur montra une jeune femme en qui
Ayla ne se reconnut pas. Elle était sûre que Jondalar ne la reconnaîtrait pas
non plus.
    — Maintenant, les morceaux d’ambre, suggéra Folara. Il faut
commencer à t’habiller.
    L’acolyte qui avait percé les oreilles d’Ayla avait placé une
esquille d’os dans chaque trou. Il avait aussi entouré les morceaux d’ambre d’un
filament de nerf et laissé des boucles qu’on accrocherait aux esquilles d’os
traversant les lobes. Mejera aida Folara à les fixer puis Ayla enfila sa tenue
matrimoniale.
    — Je n’ai jamais rien vu de tel ! s’écria l’acolyte,
le souffle coupé.
    — C’est si beau, si original ! s’extasia Folara.
Toutes les femmes voudront la même. Où l’as-tu trouvée ?
    — Je l’ai apportée. Nezzie l’a fabriquée pour moi. Elle est
la compagne du chef du Camp du Lion.
    Ayla ouvrit le devant du vêtement pour dévoiler ses seins,
encore plus rebondis du fait de sa grossesse, et renoua la ceinture.
    — C’est ainsi qu’il faut la porter pour la cérémonie,
ajouta-t-elle. Nezzie disait qu’une femme mamutoï doit montrer fièrement sa
poitrine quand elle s’unit. A présent, je voudrais mettre le collier que tu m’as
offert, Marthona.
    — Il y a un petit inconvénient, dit la mère de Jondalar. Le
collier ira parfaitement avec le gros morceau d’ambre niché entre tes seins,
mais pas avec cette bourse en cuir que tu portes au cou. Je sais qu’elle a une
signification pour toi, mais je pense que tu devrais l’ôter.
    — Mère a raison, estima Folara.
    — Regarde-toi dans le réflecteur, conseilla Mejera.
    L’acolyte inclina la plaque de bois polie au sable, noircie et
huilée, afin qu’Ayla puisse s’y voir. Elle découvrit la même femme étrange,
parée cette fois des morceaux d’ambre accrochés à ses oreilles et du sac à
amulettes usé qui pendait à un cordon effiloché.
    — Qu’est-ce qu’il y a dans cette bourse ? demanda
Mejera.
    — Des objets qui m’ont été donnés par mon totem, l’Esprit
du Lion des Cavernes. La plupart

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