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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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Willamar la qualifia de « Mère »
plutôt que « d’Amie de Loup ». Ayla avait remarqué que les gens
répétaient rarement les formules avec exactitude, et qu’ils ajoutaient souvent
des variantes.
    — Je suis impatient de les voir, ces chevaux, et je crois
que je vais ajouter « Choisi par l’Esprit de l’Aigle » à mes noms.
Après tout, c’est mon totem, dit Willamar en souriant.
    Ayla lui adressa en retour son grand sourire éblouissant. Je
suis heureux de revoir Jondalar après tout ce temps, pensa Willamar, et quelle
chance pour Marthona qu’il ait ramené une compagne. Cela veut dire qu’il va
rester avec nous. Et quelle belle femme ! S’ils sont de l’esprit de
Jondalar, leurs enfants seront magnifiques.
    Jondalar décida qu’il lui incombait de présenter Ayla et
Zelandoni :
    — Ayla, voici Zelandoni, Première parmi Ceux Qui Servent la
Grande Terre Mère, Voix de Doni, représentante de l’Ancêtre Originelle,
Instrument de Celle Qui Protège, Doniate qui prodigue aide et soins, Guide
Spirituel de la Neuvième Caverne des Zelandonii, et amie de Jondalar autrefois
connue sous le nom de Zolena.
    Il sourit en ajoutant ce titre, qui ne figurait pas
habituellement parmi ceux de la doniate.
    — Zelandoni, voici Ayla des Mamutoï, commença-t-il, pour
finir par : et bientôt unie à Jondalar, j’espère.
    C’est une bonne chose qu’il ait ajouté « j’espère »,
songea Zelandoni en s’avançant, les deux mains tendues. Cette union n’a pas
encore été approuvée.
    — En ma qualité de Voix de Doni, la Grande Terre Mère, je
te souhaite la bienvenue, Ayla des Mamutoï, Fille du Foyer du Mammouth ;
récita-t-elle en prenant les deux mains de la jeune femme dans les siennes et
en la désignant par ses titres les plus importants pour elle.
    — Au nom de Mut, Mère de Tous, qui est aussi Doni, je te
salue, Zelandoni, Première parmi Ceux Qui Servent la Grande Terre Mère,
répondit Ayla.
    En regardant les deux femmes qui se faisaient face, Jondalar
espérait ardemment qu’elles deviendraient amies et que l’une n’aurait jamais l’autre
pour ennemie.
    — Il faut que je parte, maintenant, annonça Zelandoni. Je n’avais
pas prévu de rester aussi longtemps.
    — Moi aussi, fit Joharran, qui se pencha pour effleurer la
joue de sa mère avec la sienne. Il y a beaucoup de choses à préparer avant la
fête de ce soir. Willamar, je veux savoir demain comment le troc s’est déroulé.
    Après le départ de la doniate et du chef, Marthona demanda à
Ayla si elle souhaitait prendre un peu de repos avant la cérémonie.
    — Je me sens sale et moite. Ce que j’aimerais, c’est aller
nager et me laver. Est-ce que la saponaire pousse par ici ?
    — Oui, derrière le Gros Rocher, en amont de la Rivière, non
loin de la Vallée de la Rivière des Bois. Tu sais où c’est, Jondalar ?
    — Oui. La Vallée de la Rivière des Bois, là où sont les
chevaux. Aller nager me paraît une bonne idée, approuva Jondalar en passant un
bras autour des épaules de Marthona. C’est bon d’être de retour, mère. Je ne
crois pas que l’envie de voyager me reprenne avant longtemps.

5
    — Je vais prendre mon peigne, et je pense qu’il me reste
assez de fleurs de ceanothus séchées pour me laver les cheveux, dit Ayla en
ouvrant ses sacs de voyageur. Je prends aussi la peau de chamois de Roshario
pour me sécher, ajouta-t-elle.
    Loup bondissait vers l’entrée puis revenait vers eux comme pour
les inciter à se presser.
    — Il sait que nous allons nager, remarqua Jondalar. J’ai
parfois l’impression que cet animal comprend notre langage, même s’il ne peut
le parler.
    — J’emporte mes vêtements de rechange pour avoir quelque
chose de propre. Nous pourrions peut-être étendre maintenant les fourrures à
dormir, suggéra Ayla en dénouant les lanières d’un autre paquet.
    Ils installèrent rapidement un lieu à dormir, tirèrent des sacs
le peu d’affaires qu’ils avaient avec eux, et Ayla secoua la tunique et le
pantalon court qu’elle avait mis de côté. C’était une tenue en daim souple et
doux, coupée à la manière simple des Mamutoï, sans ornements, et, quoique
propre, elle demeurait tachée. Aucun lavage ne parvenait à éliminer les taches
sur cette peau veloutée, mais Ayla n’avait rien d’autre à porter pour la fête.
Les voyages contraignaient à réduire ce qu’on emportait et Ayla avait préféré
prendre des choses plus importantes que des

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