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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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d’une autre direction, peinant sous le poids de deux outres humides et
gonflées.
    — Galeya, tu viens seulement d’arriver ? demanda
Ramila.
    — Oui. Vous attendez depuis longtemps ?
    — Non. Folara est passée me chercher, dit Ramila en prenant
l’une des outres.
    — Laisse-moi porter l’autre, proposa la sœur de Jondalar. C’est
pour la fête de ce soir ?
    — Évidemment. Tiens. J’ai l’impression de n’avoir fait que
porter des choses toute la journée, mais ce sera drôle d’avoir un rassemblement
imprévu. Je crois qu’il y aura plus de monde qu’ils ne s’y attendent. Nous
finirons peut-être dans le Champ de Rassemblement. J’ai entendu dire que
plusieurs des Cavernes voisines ont envoyé des messagers proposant de la
nourriture pour la fête. Ce qui signifie que la plupart de leurs membres ont
envie de venir. (Galeya s’arrêta, se tourna vers Folara.) Alors, tu ne racontes
rien sur elle ?
    — Je ne sais pas grand-chose, nous venons de faire
connaissance. Elle va vivre avec nous, Jondalar et elle sont promis l’un à l’autre,
ils noueront la lanière aux Matrimoniales d’Été. C’est une sorte de Zelandoni.
Enfin, pas exactement, elle n’a pas de marque ni rien, mais elle connaît les
Esprits, et elle est guérisseuse. Elle a sauvé la vie de Jondalar. Thonolan
voyageait déjà dans le Monde d’Après quand elle les a trouvés. Ils avaient été
attaqués par un lion des cavernes ! Les histoires qu’ils ont à raconter
sont incroyables !
    Bavardant avec excitation, le trio franchit de nouveau l’entrée
de la communauté. Un bon nombre de gens s’affairaient pour les préparatifs de
la fête mais quelques-uns s’interrompirent pour regarder les jeunes filles, en
particulier Folara, dont ils savaient qu’elle avait passé un moment avec l’étrangère.
Plusieurs l’écoutèrent, en particulier une jolie femme aux cheveux blonds et
aux yeux gris foncé. Portant un plateau en os couvert de viande fraîche, elle
feignait de ne pas les avoir remarquées mais avançait dans la même direction et
restait assez près pour les entendre.
    — Comment est-elle ? voulut savoir Ramila.
    — Je la trouve gentille. Elle a une façon de parler un peu
bizarre mais elle vient de très loin. Même ses vêtements sont différents, enfin
le peu qu’elle a. Juste une tenue de rechange, mais, comme elle n’a rien d’autre,
elle la mettra ce soir. Elle dit qu’elle veut se coudre des vêtements de Zelandonii.
Ma mère et moi allons l’aider. Demain, elle m’emmène voir les chevaux, elle me
laissera peut-être monter sur leur dos. Jondalar et elle sont partis là-bas se
baigner dans la Rivière.
    — Tu vas vraiment monter sur le dos d’un cheval,
Folara ? La femme qui les suivait n’attendit pas la réponse et s’éloigna
avec un sourire malveillant.
    Loup courait devant, s’arrêtant de temps à autre pour s’assurer
que l’homme et la femme étaient toujours derrière. Le sentier en pente s’abaissait
de la partie nord-est de la terrasse à une prairie située sur la rive droite d’un
petit cours d’eau, non loin de l’endroit où il se jetait dans une rivière plus
large. L’étendue plate et herbeuse était entourée de zones boisées dont le
couvert devenait plus dense en amont.
    Quand ils arrivèrent au pré, Whinney poussa un hennissement pour
les accueillir, et ceux qui observaient la scène de loin secouèrent la tête,
ébahis, lorsque le loup courut droit vers la jument et frotta son nez contre le
sien. Puis le fauve prit une posture joueuse, la queue et l’arrière-train
relevés, l’avant aplati, et lança un jappement de chiot en direction du jeune
étalon. Rapide leva la tête en hennissant et frappa le sol du sabot en réponse.
    Les chevaux semblaient heureux de les voir. La jument posa la
tête sur l’épaule d’Ayla, qui enlaça son encolure musclée. Elles se tinrent un
moment l’une contre l’autre en un contact réconfortant. Jondalar caressa et
tapota l’étalon, gratta les endroits à démangeaison que Rapide lui présentait.
Le cheval brun profond fit quelques pas pour aller frotter son chanfrein à l’épaule
d’Ayla. Ils restèrent tous un moment à proximité, y compris le loup, chacun
savourant la présence familière des autres dans ce lieu peuplé d’inconnus.
    — J’ai envie de faire une promenade à cheval, dit Ayla qui
observa la position du soleil dans le ciel de l’après-midi. Nous avons le
temps,

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