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Les Thermopyles - La Plus Celebre Bataille De L'Antiquite

Les Thermopyles - La Plus Celebre Bataille De L'Antiquite

Titel: Les Thermopyles - La Plus Celebre Bataille De L'Antiquite Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mary Luc
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près… » Le message enjoint la ville ionienne à se libérer de la tutelle perse. Malgré l’opposition du géographe Hécatée, le conseil de Milet décide d’entrer en rébellion ouverte contre Suse. Très rapidement, d’autres cités ioniennes lui emboîtent le pas. C’est le préambule des guerres médiques…
       Quand Sparte refuse son aide aux Grecs d’Asie
     
      Après avoir proclamé l’égalité en droit de tous les citoyens de sa ville, Aristagoras invite les cités de l’Ionie à se débarrasser de leurs tyrans et à le suivre dans une grande coalition contre le puissant Empire perse. Le gendre d’Histiée sait pourtant pertinemment que l’Ionie seule ne peut faire face au rouleau compresseur des armées de Darius. Aussi le gouverneur de Milet entreprend-il, toujours en -499, une grande tournée en Grèce continentale. Il lui importe de gagner le soutien militaire de la puissante Sparte et de la prestigieuse Athènes. Mais Aristagoras n’est pas accueilli les bras ouverts. Dans la cité lacédémonienne, les rivalités constantes entre les deux rois Cléomène et Démarate, mais surtout les risques de conflit avec la voisine Argos paralysent toute décision. Pour couronner le tout, l’annonce d’une aventure dans une contrée inconnue et lointaine refroidit quelque peu les ardeurs belliqueuses des Spartiates. Quand Cléomène demande à Aristagoras si la capitale perse se situe loin à l’intérieur des terres, le gouverneur de Milet commet l’imprudence de parler de trois mois de marche. Aussi le roi de Sparte éconduit-il son visiteur en ces termes : « Étranger de Milet, lui dit-il , sors de Sparte avant le coucher du soleil. Tes paroles n’ont rien qui puisse plaire aux Lacédémoniens, puisque tu veux les entraîner à trois mois de distance de la mer » (Hérodote, livre v). Muni d’une tablette en bronze représentant toutes les régions connues de la Terre, le gouverneur de Milet était pourtant presque parvenu à ses fins en mettant l’accent d’une part sur les incroyables richesses de l’Empire (or, cuivre, vêtements brodés, esclaves, etc…) et d’autre part sur la faiblesse des valeurs guerrières de l’armée du Grand Roi (un équipement sommaire limité aux arcs et courtes piques). Des arguments qui trouvent cependant plus d’échos auprès des Athéniens. Après avoir écouté le discours enflammé d’Aristagoras, les Alcméonides consentent à livrer près de vingt navires de combat, les fameuses trières. Une bien maigre contribution en vérité. Aux côtés des vaisseaux athéniens, seules cinq autres trières, en provenance d’Érétrie, sur l’île d’Eubée, se joignent à la coalition grecque.
      Deux mille fantassins ! Autant dire que le soutien de la Grèce continentale est purement symbolique. Aristagoras ne peut espérer renverser une situation largement en faveur de l’Empire perse, une puissance capable d’aligner plus d’un million d’hommes…
       Les Perses écrasent les Ioniens
     
      Les premières opérations sont pourtant favorables aux forces grecques. Au printemps -498, le propre frère d’Aristagoras, Chaporinos, s’aventure même, à la tête d’une troupe d’hoplites athéniens, jusqu’aux faubourgs de Sardes qu’il incendie. Mais l’expédition tourne rapidement court. Une armée perse venue à la rencontre des « incendiaires » défait les troupes de Chaporinos. Suite à cette déroute prématurée, les Athéniens décident de réembarquer pour l’Europe.
      La révolte d’Ionie ne s’essouffle pas pour autant. Dès l’automne -498, plusieurs autres îles et cités gonflent le mouvement de contestation. Byzance mais aussi la région de la Carie et l’île de Chypre se joignent aux Ioniens. Après une série de revers et de succès, comme en -496 à Pedasos, les troupes grecques finissent par capituler après le désastre naval de l’île de Ladè, située près de Milet. Au cours de l’été -494, plus de trois cent cinquante trières de la coalition ionienne, dont quatre-vingt-dix sous les ordres des Milésiens, n'affrontent pas moins de six cents navires perses d’origine phénicienne, égyptienne ou encore cilicienne. Malgré la résistance héroïque des marins de Chios, la bataille est marquée par l’abandon des principales unités de la flotte ionienne, à l’exemple des navires samiens et lesbiens. Après la défaite définitive des cités d’Asie Mineure sur la mer, où elles

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