Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
Vom Netzwerk:
des pieds de Claridon.
    Le vieil homme hurla.
    « Déjà, monsieur ? Nous n’avons pas encore commencé. Vous n’êtes guère courageux.
    — Que voulez-vous ?
    — Beaucoup de choses. Mais nous pourrions commencer par la signification du tableau de Valdés Leal.
    — La toile contient un indice en rapport avec l’abbé Bigou et la tombe de Marie d’Hautpoul de Blanchefort. Lars Nelle avait découvert un cryptogramme. Il était convaincu que le tableau renfermait la clé permettant de le déchiffrer. » Les mots se bousculaient dans la bouche du vieil homme.
    « J’ai déjà entendu tout cela dans les archives. Je veux savoir tout ce que vous avez gardé pour vous.
    — Je ne sais rien de plus. Je vous en prie, mes pieds sont en train de griller.
    — C’est le but recherché, fit de Rochefort en tirant le journal de Lars Nelle de sa soutane.
    — Vous avez le carnet ? s’exclama Claridon, ébahi.
    — Pourquoi une telle surprise ?
    — Sa veuve. C’est elle qui l’avait.
    — Plus maintenant. » De Rochefort l’avait parcouru sur le chemin du retour. Il le feuilleta jusqu’à ce qu’il tombe sur le cryptogramme qu’il montra à Claridon. « C’est le message découvert par Lars Nelle ?
    — Oui.
    — Quel en est le sens ?
    — Je l’ignore, je vous assure. Pouvez-vous éloigner le poêle ? Je vous en supplie, mes pieds me font atrocement souffrir. »
    De Rochefort décida qu’un geste de compassion délierait peut-être la langue du vieil homme. Il repoussa le brasero.
    « Merci. Merci.
    — Continuez.
    — Lars a trouvé le cryptogramme dans un manuscrit rédigé par Noël Corbu dans les années soixante.
    — Personne n’a jamais pu mettre la main sur ce manuscrit.
    — Lars y était parvenu. Il appartenait à un prêtre à qui Corbu l’avait confié avant sa mort, en 1968. »
    De Rochefort connaissait Corbu pour avoir lu le rapport de l’un de ses prédécesseurs, lui aussi en quête de l’héritage des Templiers. « Que pouvez-vous me dire sur ce cryptogramme ?
    — L’abbé Bigou en personne a fait allusion au tableau de Valdés Leal dans le registre paroissial peu de temps avant de fuir pour l’Espagne ; voilà pourquoi Lars était convaincu qu’il renfermait la clé du cryptogramme. Mais il est mort avant d’avoir pu le déchiffrer. »
    De Rochefort ne disposait pas de la lithographie. L’inconnue s’en était emparée, comme du livre de Stüblein. Cela dit, ce ne devait pas être l’unique reproduction du tableau en question. Il savait quoi chercher maintenant, il en trouverait une autre.
    « Que savait son fils, Mark Nelle ?
    — Pas grand-chose. Il enseignait à Toulouse. Les recherches n’étaient pour lui qu’un passe-temps auquel il consacrait ses week-ends. Rien de bien sérieux. Il cherchait la cache de Saunière dans les Pyrénées lorsqu’il a été tué dans une avalanche.
    — Il n’est pas mort en montagne.
    — Bien sûr que si. C’était il y a cinq ans.
    — Mark Nelle a vécu ici, entre les murs de cette abbaye pendant ces cinq dernières années ! s’écria de Rochefort en s’approchant de Claridon. Il a été sauvé et ramené ici. Notre maître l’a recueilli et en a fait notre sénéchal. Il voulait en faire son successeur mais, grâce à moi, il a échoué. Mark Nelle s’est enfui d’ici cet après-midi. Pendant cinq ans, il a épluché nos archives à la recherche d’indices tandis que vous vous réfugiiez dans un asile comme une poule mouillée.
    — C’est absurde !
    — C’est la vérité. Il vivait ici alors que vous vous terriez comme un animal.
    — C’est de vous et de vos frères dont j’avais peur. Lars vous craignait, lui aussi.
    — Et il avait toutes les raisons de nous craindre. Il m’a menti plusieurs fois et je déteste être trompé. Il a eu l’occasion de se repentir, mais il a préféré s’enferrer dans ses mensonges.
    — C’est vous qui l’avez pendu sous ce pont, n’est-ce pas ? Je l’ai toujours su.
    — Nelle ne croyait pas en Dieu. Vous avez compris, je crois, que je ferai tout ce qui est nécessaire pour atteindre mon but. Je porte la soutane blanche. Je suis le maître de cette confrérie. Près de cinq cents moines attendent mes ordres. Notre règle est claire. Un ordre du maître équivaut à un ordre du Christ, car c’est le Christ qui a dit par la bouche de David : “Ob auditu auris obedivit mihi.” Il m’a obéi dès qu’il m’a entendu. Voilà qui

Weitere Kostenlose Bücher