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L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs

Titel: L'industrie de l'Holocauste Reflexion sur l'exploitation de la souffrance des juifs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Norman G. FINKELSTEIN
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».
    Israël Wire, 5 juin 1998. Neal M. Sher, « Sweep the Holocaust Muséum Clean », Jewish WorldReview, 22 juin 1998. «Scoundrel Time », PS - The Intelligent Guide to Jewish Affairs, 21 août 1998. Daniel Kurtzman, « Holocaust Muséum Taps One of Its Own for Top Spot », Jewish Télégraphie Agency, 5 mars 1999) ». Ira StoU, « Holocaust Muséum Acknowledges a Mistake, »Forward, 13 août 1999. 74. Noam Chomsky, World Orders Old and New, New York, 1996, pp. 293-294 (Shavit).
    Chapitre 3 :
    La double extorsion
    E TERME de « survivant de l'Holocauste » désignait à l'origine ceux qui ont souffert I j du traumatisme sans pareil de la vie dans les ghettos juifs, les camps de concentration et les camps de travail forcé, souvent subis les uns à la suite des autres. On fixe généralement le nombre de ces survivants de l'Holocauste aux alentours de cent mille ^ Le nombre de ceux qui sont encore vivants aujourd'hui ne peut guère dépasser le quart de ce chiffre. Comme le fait d'avoir survécu aux camps représente la palme du martyre, beaucoup de juifs qui ont passé la guerre ailleurs se présentent aujourd'hui comme des survivants des camps. Il y a eu d'autres raisons, surtout matérielles, pour justifier de telles inventions. Le gouvernement allemand de l'après-guerre octroyait des compensations financières aux juifs qui s'étaient trouvés dans des ghettos ou des camps. Beaucoup de juifs ont réécrit leur passé pour se présenter comme ayants-droite « Si tous ceux qui prétendent être des survivants en sont vraiment, qui Hitler a-t-il tué? » disait souvent ma mère.
    Et en effet, beaucoup de spécialistes ont mis en doute la véracité des témoignages des survivants. « Une bonne partie des erreurs que j'ai découvertes dans mon propre travail peut être attribuée aux témoignages », rappelle Hilberg. Du sein même de l'industrie de l'Holocauste, Deborah Lipstadt, par exemple, observe froidement que les survivants de l'Holocauste prétendent souvent avoir été personnellement examinés par
    1. Henry Friedlander, « Darkness and Dawn in 1945 : The Nazis, the Allies, and the Survivors 7945 - the Year of Liberation, Washington, 1995, US Holocaust Mémorial Muséum, pp. 11-35.
    2. Cf., par exemple, Segev, Seventh Million, p. 248.
    Josef Mengele à Auschwitz ^.
    Tout en tenant compte des faiblesses de la mémoire, on peut suspecter les témoignages de survivants de l'Holocauste pour d'autres raisons. On n'ose pas les mettre en question parce qu'on les traite aujourd'hui comme des sortes de saints. Des déclarations absurdes ne sont suivies d'aucun commentaire. Dans ses mémoires, Elle Wiesel raconte qu'à sa sortie de Buchenwald, à l'âge de 18 ans, « j'ai lu la Critique de la raison pure, ne riez pas, en yiddish ». Wiesel a pourtant affirmé qu'à cette époque-là «j'ignorais tout de la grammaire yiddish ». Mais surtout, la Critique de la raison pure n'a jamais été traduite en yiddish. Wiesel se souvient aussi de la façon la plus détaillée d'un « mystérieux érudit talmudiste » qui « apprit le hongrois en quinze jours, juste pour m'étonner ». Il a raconté à un hebdomadaire juif qu'il avait souvent « la voix enrouée ou même aphone » à force de se lire ses propres livres « à haute voix en lui-même ». Il a raconté à un reporter du New York Times qu'il a été heurté par un taxi à Times Square : « J'ai parcouru la distance d'un bloc en vol plané. J'ai été heurté au coin de Broadway et de la 45^ rue, et l'ambulance m'a ramassé à la 44^. » « Je présente une vérité sans fard, dit Wiesel. Je ne peux pas faire autrement''. »
    Il y a quelques années, le terme « survivant de l'Holocauste » a été redéfini et il désigne désormais non seulement ceux qui ont subi les nazis mais aussi ceux qui ont pu leur échapper. Cela inclut, par exemple, plus de cent mille juifs qui ont trouvé refuge en Union soviétique après l'invasion de la Pologne par les nazis. « Ceux qui ont vécu en Russie ont été traités exactement comme des citoyens du pays », observe cependant l'historien Léonard Dinnerstein, alors que « les survivants des camps de concentration étaient des morts-vivants' ». L'auteur d'une contribution sur un site internet de l'holocauste affirme que, bien qu'il ait passé la guerre à Tel Aviv, il est survivant de l'Holocauste parce que sa grand-mère est morte à Auschwitz. Si l'on en croit Israël Gutman, Wilkomirski est un survivant de l'Holocauste

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