Madame Thérèse ou Les Volontaires de 92 - Pourquoi Hunebourg ne fut pas rendu
livre ?
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Georges Eekhoud
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La Faneuse
d'amour
Lorsque devenue comtesse d'Adembrode, Clara Mortsel, fille d'une
famille ouvrière ayant prospérée récemment, s'éprend de la vie de
campagne au domaine de son époux, elle s'éprend aussi et surtout du
jeune Russel Waarloos, un fils de paysan. Elle va tout faire pour
assouvir son amour, à l'encontre des lois sociales de son
milieu...
Georges Eekhoud
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La Nouvelle
Carthage
Georges Eekhoud est surtout connu pour ses romans au naturalisme
sombre et cependant curieusement baroque. Il peint les paysages de
Campine, le port d'Anvers et ses quartiers douteux hantés par des
personnages en dehors des normes sociales, religieuses ou
sexuelles, révoltés au grand coeur qui s'opposent par leur noblesse
d'âme aux bourgeois étriqués et égoïstes. Il reste fidèle à la
définition qu'en donne Gustave Flaubert: «J'appelle bourgeoisie
tout ce qui est de bas.»
Romans aux relents pervers - d'une immoralité qui écoeure - se
roulant voluptueusement dans la fange - récits malsains d'adultères
- Eekhoud communie sacrilègement avec toutes ces âmes de dévoyés,
rebuts ou martyrs d'une société athée et matérialiste - épopée de
vagabonds, anarchisisme érotique de gueux et de crève-misère qui se
démènent comme des bêtes dans une atmosphère sensuelle, relevée par
la cruauté des descriptions.
Son oeuvre est d'une sincérité bouleversante. Son style est rude,
raboteux. Tous ses livres produisent une impression de brutalité,
même là où à sa manière, l'auteur exprime sa tendresse pour
l'humanité.
L'intrigue du roman suit l'itinéraire de Laurent, en rupture avec
sa classe d'origine - la bourgeoisie - qui va se tourner vers le
prolétariat, puis vers le sous-prolétariat, pour essayer de trouver
une alternative à cette société bourgeoise à laquelle il veut
échapper.
Paul Féval (père)
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Les Habits
Noirs - Tome I
Ce cycle de huit romans, publiés de 1863 à 1875, est à
rapprocher de la série des Rocambole de Ponson du Terrail, qui
connaissait un grand succès depuis 1857. Il a été popularisé par
une série télévisuelle datant de 1967, du temps de l'ORTF... Les
«Habits noirs» est le signe de l'appartenance aux classes «élevées»
de la société et en même temps le surnom donné à une bande
criminelle réelle qui agissait à Paris dans les années 1830, et qui
fut jugée lors d'un procès à sensation en 1845. Ce surnom, les
membres de la bande l'avaient acquis en raison de leurs manières
raffinées et de l'apparence de respectabilité qu'ils avaient
endossée. Ainsi est doublement mise en avant par Féval l'hypocrisie
sociale, l'éternelle comédie grinçante d'une société pervertie par
l'absence de valeurs, où le crime règne sous le masque même de la
loi et de l'ordre, les rongeant ainsi de l'intérieur.
La bande criminelle les «Habits Noirs», dirigée par Lecoq, le bras
droit du colonel Bozzo-Corona, le «Maître à tous», organise le vol
de la caisse du banquier Bancelle, en 1825, tout en montant une
machination compliquée destinée à égarer la justice sur un faux
coupable (manoeuvre que les Habits noirs appellent «payer la loi»,
et qu'ils renouvelleront à chaque épisode). Ce faux coupable est
André Maynotte, sur lequel Lecoq satisfait ainsi une ancienne
vengeance. André Maynotte est condamné, mais réussit à
s'enfuir...
Paul Féval (père)
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L'Arme
invisible - Les Habits Noirs - Tome IV
Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte
que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs,
ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour
combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une
arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette,
enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que
mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux,
dite Maman Léo...
Erckmann-Chatrian
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Waterloo
Voici la suite de l'histoire de Joseph Bertha. Guéri de sa
terrible maladie, le «Conscrit de 1813» est en congé «dans ses
foyers» après la chute de l'Empereur. Il attend avec impatience du
ministre de la Guerre de Louis XVIII la permission de se marier,
qui finit par arriver. Mais la royauté restaurée déçoit tellement
l'opinion, avec les émigrés de retour qui réclament tous leurs
anciens privilèges et qui se comportent comme si la Révolution
n'avait
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