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Marie Leszczynska

Marie Leszczynska

Titel: Marie Leszczynska Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Anne Muratori-Philip
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Penthièvre
. Puis, le duc de Penthièvre
séjournant de plus en plus souvent dans son gouvernement de Bretagne, la comtesse y est venue occasionnellement les soirs de grand couvert.
    11 -
    Bernard Hours, Louis XV et sa cour, p. 105.
    12 -
    En avril 1751, Madame de Pompadour a organisé, dans son château de Bellevue, la noce de Mademoiselle de Romanet, nièce de sa cousine Madame d’Estrades,
avec le comte de Choiseul-Beaupré, menin du dauphin. Elle a aussi introduit la jeune mariée aux soupers des cabinets du roi.
    13 -
    Brevet du roi du 12 octobre 1752.
    14 -
    François-Xavier-Marie-Joseph de France, duc d’Aquitaine (1753-1754), est le deuxième fils du dauphin. Louis XV a demandé au président Hénault
de choisir le nom du petit prince.
    15 -
    Elle se situe au n o  4 de la rue Saint-Médéric. Le Parc-aux-Cerfs accueillera des jeunes filles jusqu’à la mort de Madame de Pompadour, en 1764.
    16 -
    Piège pour attraper les petits oiseaux.
    17 -
    Madame du Hausset, Mémoires sur la cour de Louis XV , pp. 72-73.
    18 -
    L’éviction du comte d’Argenson n’est pas seulement la conséquence de ses désaccords avec la favorite. Elle a profité d’une situation déjà dégradée, car Louis XV reprochait aussi à son ministre différentes erreurs dans l’administration du royaume. Voir chapitre XIV.

XIII
    LA GUÉGUERRE DES ENFANTS
    L
    e 23 février 1745, le dauphin épouse Marie-Thérèse-Raphaëlle
, infante d’Espagne, deuxième fille du roi Philippe V et d’Élisabeth
Farnèse. On a conté à l’infante l’affront subi par sa soeur aînée, vingt et un ans auparavant. Et le renvoi de la première petite fiancée de Louis XV demeure une vilaine blessure dans les mémoires espagnoles. Mais la situation de 1745 n’est pas comparable à celle de 1724 : la France est maintenant en guerre contre l’Angleterre et cette union, dictée par la raison diplomatique, doit renforcer les liens qui unissent tous les Bourbons en Europe.
    La cérémonie et les fêtes qui la ponctuent sont grandioses, car Louis XV veut impressionner les ennemis de la France en étalant les richesses et la puissance du royaume. En revanche, les semaines suivantes vont se révéler moins exaltantes car le dauphin, âgé de seize ans, peine à consommer son mariage. Marie s’en inquiète… et se plonge aussitôt dans la prière !
    Au printemps, le maréchal de Saxe quitte la cour pour rallier la Flandre et mettre ses troupes sur le pied de guerre. Pour faire diversion, elles se dirigent vers Mons et Charleroi, tandis que le maréchal surprend les Anglais en se positionnant devant Tournai. L’affrontement doit avoir lieu non loin de la ville, près du village de Fontenoy, sur l’Escaut. Dans les premiers jours de mai, le roi rejoint son armée en compagnie de son fils. Cette fois, aucune maîtresse n’est du voyage.
    Le 11 mai 1745, la bataille s’engage et semble d’abord tourner à l’avantage des Anglais. Puis les Français redressent la situation, grâce au feu nourri de leurs canons. Louis XV suit la progression des armées du haut d’une butte en compagnie du dauphin, à cheval comme son père. Un boulet tombe entre les deux hommes qui ne bronchent pas. Devant sa cavalerie d’élite, Louis XV ordonne : « Qu’on fasse marcher ma maison ! » Au milieu de l’attaque générale, le duc de Cumberland fait sonner la retraite. Défaits, les Anglais quittent le terrain en abandonnant neuf mille morts.
    Fière de ses deux hommes
    Louis XV, appuyé sur un tambour, griffonne ce message pour Marie Leszczyńska : « Du champ de bataille de Fontenoy, ce 11 mai à deux heures et demie. Les ennemis nous ont attaqués ce matin à cinq heures. Ils ont été bien battus. Je me porte bien et mon fils aussi. Je n’ai pas le temps de vous en dire davantage, étant bon, je crois, de rassurer Versailles et Paris. Le plus tôt que je pourrai, je vous enverrai le détail. »
    Il en écrit un autre pour Jeanne-Antoinette, vraisemblablement plus affectueux, que la jeune femme prendra soin de détruire.
    Le père et le fils passent ensuite les régiments en revue, sous l’ovation des soldats. Toujours accompagné du dauphin, Louis XV traverse lentement le champ de bataille en ordonnant de recueillir et de soigner les blessés ennemis comme ses propres soldats. Au jeune prince qui se réjouit un peu trop de l’importance des pertes anglaises, le roi demande plus d’humanité : « Voyez ce que coûte une victoire. Le

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