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Meurtres Sur Le Palatin

Meurtres Sur Le Palatin

Titel: Meurtres Sur Le Palatin Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Cristina Rodriguez
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regarda entre ses doigts et sourit avec amertume.
    -
Nero, lui, aurait trouvé tout de suite.
    Donar
sourit et secoua la tête.
    -
Lui aussi avait besoin de dormir de temps en temps.
    Caligula
acquiesça, se leva très lentement et marcha vers la porte d'un pas traînant.
     
     
    *
    **
     
    Reléguant
Io, particulièrement mécontente, dans le couloir, Kaeso fit entrer Victoria
dans la petite pièce attenante à sa chambre qui lui servait à accueillir les
visiteurs et à rédiger courriers et rapports.
    Sobre,
meublé d'une table flanquée de deux chaises, d'un coffre et d'une étagère, le
petit bureau était impeccablement rangé et sentait bon la cire d'abeille. Mais
une autre odeur, plus doucereuse, plus musquée, une sensuelle odeur d'homme et
de bête fauve, pénétrait par la seconde porte, entrouverte, qui donnait sur la
chambre à coucher du jeune officier.
    Par
jeu, la jeune femme s'en éloigna le plus possible, faisant sourire son hôte,
qui allongea la flamme de la lampe à huile accrochée au plafond par une petite
chaîne.
    Chacun
à l'une des extrémités de la pièce, Kaeso et Victoria se dévisagèrent ainsi un
petit moment, le regard mutin et le souffle court. Puis, voyant la jeune femme
détailler avec gourmandise les sinuosités de ses muscles sous ses vêtements, le
prétorien se dévêtit sans pudeur aucune et s'avança pour qu'elle puisse le
contempler à loisir. Ce qu'elle fit sans vergogne avant de s'avancer à son tour
pour l'enlacer furieusement et le pousser contre la table qui lui servait de
secrétaire.
    Caresses
et mots d'amour étaient superflus. Ils n'étaient plus des adolescents hésitants
depuis longtemps et savaient très bien ce qu'ils voulaient à cet instant, ce
dont ils avaient besoin, et ce n'était ni du lyrisme, ni des serments. Ça, ça
viendrait plus tard... Peut-être.
    Pour
l'heure, c'était un désir animal qui les dévorait, un désir exacerbé par le vin
et le manque. Un désir qu'il fallait satisfaire au plus vite, sans fioritures
ni mots inutiles, pour jouir d'un plaisir sauvage et primitif.
    D'un
revers du bras, Kaeso balaya tablettes et rouleaux posés sur le bureau et y
assit Victoria sur le bord avant de se glisser entre ses cuisses pour
l'embrasser à pleine bouche, frottant son membre douloureusement tendu contre
son sexe brûlant et déjà humide.
    Elle
répondit à son baiser profond avec une rage similaire et pétrit fébrilement les
muscles de ses épaules et de ses bras tandis que ses mains à lui remontaient
sous sa robe... et trouvèrent un bien étrange ornement.
    -
Qu'est-ce que..., bredouilla-t-il en soulevant l'étoffe pour découvrir une
longue dague effilée dans son fourreau, fixé à la cuisse satinée par des
lanières de cuir.
    La
gladiatrice sourit.
    -
Courageuse, centurion, mais pas assez téméraire pour me promener sans défense
en pleine nuit dans Rome.
    -
Ici, tu n'en auras pas besoin, murmura-t-il contre son oreille en la
débarrassant de l'arme pour la jeter sur l'une des chaises.
    Sa
bouche glissa ensuite jusqu'à sa gorge et trouva le plus court chemin jusqu'à
ses seins, qu'il venait de libérer de leur écrin de tissu, arrachant presque les
fibules qui retenaient la robe aux épaules.
    Elle
s'accrocha à lui en étouffant un gémissement dans ses cheveux blonds, les
doigts s'enfonçant cruellement dans les muscles de son dos, et il s'agenouilla
entre ses cuisses.
    Sa
langue indécemment adroite fondit sur son intimité, lui enflammant le corps
tout entier, titillant la chair moite en même temps que, de la main, il se
caressait lui-même en prenant bien garde de lui offrir une vue imprenable sur
ce geste aussi intime qu'excitant.
    -
Kaeso..., ne put-elle s'empêcher de gémir doucement en enfonçant ses ongles
dans la chair de ses épaules, le faisant grimacer.
    Lorsqu'il
la sentit sur le point de jouir, il se redressa et elle guida son membre dur
entre ses cuisses, où il s'enfonça lentement, leur arrachant à tous deux des
soupirs impatients.
    Victoria
se laissa aller en arrière sur le plateau de bois inconfortable, noua ses
jambes autour de ses reins, s'accrocha à ses épaules et accompagna le
mouvement, de plus en plus rapide, de plus en plus sauvage...
    Kaeso
sentit les ongles de la jeune femme creuser de sanglants sillons dans sa chair
et il serra les dents en donnant de violents coups de reins, comme pour la
punir de sa férocité.
    Il
ne fallut que quelques instants à Victoria pour être emportée par un orgasme

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