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Meurtres Sur Le Palatin

Meurtres Sur Le Palatin

Titel: Meurtres Sur Le Palatin Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Cristina Rodriguez
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impétueux
suivi d'un cri guttural. Orgasme contre lequel Kaeso lutta lorsqu'il sentit les
spasmes violents de sa partenaire autour de sa virilité palpitante.
    Il
prit appui sur le plateau de bois pour se retirer avant qu'il ne soit trop
tard, mais Victoria le retint et roula des hanches.
    -
Non...
    -
Tu es sûre ? haleta-t-il.
    Pour
toute réponse, elle roula perversement des hanches et un feu dévastateur
enflamma le ventre du jeune officier. Inexorablement, la jouissance monta, de
plus en plus intense, jusqu'à son cerveau, où elle explosa en une aveuglante
lumière blanche, lui arrachant un gémissement rauque qui fit délicieusement
frissonner Victoria, dont l'épine dorsale vibra de la nuque jusqu'aux reins.
    Le
plaisir les laissa pantelants dans les bras l'un de l'autre, affalés sur
l'inconfortable secrétaire. Les coeurs battaient dans les cages thoraciques
comme s'ils voulaient franchir la barrière des côtes, et les souffles brûlants
embrasaient les gorges.
    -
Par le porteur de foudre..., haleta Kaeso contre son cou, les flancs et le dos
cuisants des griffures qu'elle lui avait infligées.
    La
gladiatrice sourit et mordilla la peau douce de ses larges épaules.
    -
Désolée...
    Mais
Kaeso ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle. Les jambes et les
reins encore fourmillants, il la souleva à la seule force des bras et s'assit
sur le bord de la table, la jeune femme à califourchon sur lui et son membre
toujours ferme profondément enfoncé en elle.
    -
Alors ? demanda-t-il contre sa bouche sans cesser d'aller et venir en une
caresse volontairement et intolérablement lente. De quoi voulais-tu me parler ?
    Victoria
gémit et roula des hanches avec impatience en raffermissant la prise de ses
jambes autour de la taille étroite du jeune homme.
    -
Il y a eu des combats clandestins dans la taverne du Loup gris... cette nuit,
avoua-t-elle dans un gémissement en jouant avec l'un des petits tétons tendres
qui pointaient sur le torse musculeux.
    Kaeso
lui immobilisa le poignet et se figea.
    -
Quoi ? Qui te l'a dit ?
    -
Personne. J'y étais... Les gladiateurs de mon père y participaient.
    Le
jeune homme laissa échapper un hoquet consterné et sentit son sexe désormais
flasque glisser hors de son doux nid humide.
     
     
     

7.
     
     
    La
caserne des vigiles de Subure n'avait certes rien à voir avec celle du petit
détachement de prétoriens sur le Palatin, et moins encore avec l'immense
bâtisse qui s'élevait aux abords de la ville et qui abritait le reste des
troupes.
    Minuscule
et dans un état de délabrement tout simplement pitoyable, le bâtiment carré
exigu avait des airs de vieille maison rongée par la moisissure, les mauvaises
herbes et la vermine.
    -
Bienvenue dans mon palais, centurion ! avait salué Balbus Taurus en voyant la
mine déconfite de Kaeso et de Matticus, lorsqu'il les avait fait entrer dans la
pièce sans fenêtre qui servait à la fois de cantine et d'infirmerie aux hommes
de la troupe.
    "La
plus présentable de toutes !" avait-il précisé. "Je vous laisse
imaginer les dortoirs", crut-il bon d'ajouter en désignant les lézardes
courant sur les murs et le plafond vermoulu qui menaçait de leur tomber sur la
tête à tout moment.
    Avec
un humour un peu cruel, Kaeso ne put s'empêcher de penser à Caligula et à sa
recherche désespérée de travaux publics à effectuer. Remettre cette caserne en
état, voilà au moins une dépense qui ne serait pas superflue ! Bien que, au vu
de l'ampleur des dégâts et de la décrépitude du lieu, le prétorien doutât que
des travaux de restauration soient possibles. Sans doute serait-il plus sage de
la raser entièrement pour la reconstruire.
    Un
jeune aide de camp maigre à faire peur et le visage couvert de boutons leur
servit du vin largement coupé et posa une gamelle d'eau fraîche aux pieds d'Io,
qui la but avec avidité.
    -
Cette nuit, dis-tu ? Et ta source est sûre ? s'enquit Balbus après que le jeune
prétorien lui eut parlé des combats qui avaient eu lieu la nuit même.
    -
On ne peut plus sûr. Elle y était et est même prête à témoigner s'il le faut.
    Le
vigile tapa du poing sur la table, faisant trembler les coupes, et une grimace
agressive lui déforma la bouche.
    -
Salopard ! Et dire que je suis passé là-bas dans l'après-midi pour faire
comprendre à toute sa petite maisonnée qu'ils avaient intérêt à marcher droit !
    Matticus
hocha la tête, sarcastique.
    -
Ce gars ne semble avoir peur de rien,

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