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Meurtres Sur Le Palatin

Meurtres Sur Le Palatin

Titel: Meurtres Sur Le Palatin
Autoren: Cristina Rodriguez
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rédiger et les
tendit à son courrier, mais Marcus Gallus s'interposa.
    -
Pour la dernière fois, Flacus, renonce. Ce n'est pas une bonne idée, il
n'acceptera jamais, je le connais bien.
    Flacus
posa une main rassurante sur l'épaule de son protégé.
    -
La question n'est jamais de savoir si un homme peut être acheté, mon garçon.
Mais à partir de quel montant il accepte de l'être. Va ! ordonna-t-il au
courrier, qui s'éclipsa, laissant les deux hommes seuls dans l'élégant cabinet
du sénateur.
    Marcus
alla à l'une des hautes fenêtres de la demeure et contempla le Grand Cirque, en
contrebas. Quelques cochers entraînaient leurs chevaux sur la grande piste,
sous l'oeil attentif des palefreniers.
    -
Ça ne me plaît pas, de mêler ton nom à tout cela.
    Le
sénateur laissa échapper un petit rire et se servit du vin d'une magnifique
carafe en verre camée représentant le jeune Hercule à l'entraînement.
    -
Parce que tu crois qu'il ne l'est pas déjà ? Allons, Marcus... ne sois pas si
naïf.
    -
Cela n'a pas l'air de t'inquiéter.
    Flacus
goûta le vin et sourit.
    -
Je te l'ai dit : chaque homme a un prix. Il suffit de savoir lequel.
    Marcus
en doutait mais préféra se taire.
     
     
    *
    **
     
    -
Il a fait quoi ? hurla Kaeso dans l'infirmerie, faisant tressaillir sa mère et
son esclave Acarius, qui recouvrait le corps de Columbus.
    Matticus
haussa les épaules.
    -
Cela faisait des mois que Balbus Taurus réclamait des renforts pour démanteler
le réseau de jeux clandestins, et comme personne n'était apparemment disposé à
l'écouter...
    -
Le fils de p...
    -
Wotan ! le coupa sa mère. T'énerver ne sert à rien.
    - Dame Hildr a raison, centurion. Profitons-en plutôt
pour mettre les choses à plat et ne pas perdre plus de temps en creusant dans
la mauvaise direction.
    Le
jeune prétorien hocha la tête et s'assit sur la table où était allongé le
cadavre en se forçant au calme.
    -
Très bien. Nous éliminons donc notre ami ici présent et son confrère Lacertus.
Que nous reste-t-il ?
    -
Appius Publius, retrouvé mort dans une ruelle du quartier du Grand Cirque. Tué
par Marcus Gallus ou l'un de ses sicaires, d'après Balbus Taurus.
    -
Et ?
    -
Ça se tient, centurion. On sait que Publius pouvait jouer jusqu'à son pagne et
qu'il devait de l'argent à pas mal de monde.
    -
Donc, il a pu être tué par n'importe lequel de ses créanciers ! Nous voilà bien
avancés !
    -
Reste le témoignage de la fille de Placidus.
    -
Une meurtrière avide de vengeance. Introuvable. De mieux en mieux !
    -
Alors il faut faire une descente au ludus de Placidus et arrêter tous ceux qui
s'y trouveront pour interrogatoire.
    -
Il n'en résulterait rien sinon quelques témoignages d'esclaves obtenus sous la
torture. Si Marcus Gallus bénéficie réellement d'appuis importants, comme le
soupçonne Caligula, ces "on-dit" ne tiendront pas une minute devant
un tribunal.
    -
Et Placidus ?
    -
Je lui ai fichu une telle peur qu'il aurait été prêt à dénoncer sa propre mère
s'il l'avait pu. Non, Placidus ne sait rien. Ce n'est qu'un chien apprivoisé à
qui Marcus donnait sa pitance et qui s'en allait sans demander son reste.
    -
En résumé, nous n'avons rien, alors ?
    -
Pas grand-chose, en effet. Je crains que si Caligula ne nous trouve pas des...
    -
Centurion ? l'interrompit Mustella en entrant dans l'infirmerie pour lui tendre
une paire de tablettes. Un message urgent apporté à l'instant par un courrier
du sénateur Valerius Flacus.
    Kaeso
sentit son coeur bondir dans sa poitrine et se saisit des tablettes pour en
briser le sceau et les parcourir.
    -
Alors, centurion ? s'impatienta Matticus.
    -
Le sénateur Valerius Flacus souhaite me rencontrer pour parler de "possibles
arrangements"..., annonça le jeune officier d'une voix blanche. Notre plus
gros poisson s'approcherait-il de la ligne ?
    -
L'ennui c'est que nous n'avons rien contre lui, bredouilla son second.
    -
Mais ça, il l'ignore.
     
     
    *
    **
     
    Dans
l'atrium de la maison d'Apollon, où l'esclave nubien d'Apollonius avait fait
asseoir Concordia devant une coupe de fruits et une aiguière d'eau fraîche,
Donar ne décolérait pas.
    -
Un philtre d'amour...
    -
Bon, ça suffit, maintenant ! finit par exploser la jeune femme, à la fois
nerveuse et agacée. Tu ne vas pas répéter ça indéfiniment. Si ?
    -
Tout de même, dame Concordia... Un philtre d'amour !
    -
Chut, Donar !
    Elle
fit mine de s'intéresser au décor surchargé de dorures et d'étoffes criardes
dans
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