Montségur et l'enigme cathare
roi d’Irlande s’asseyait dessus, désignant ainsi celui qui
était destiné à la royauté. Cela fait d’ailleurs penser au « siège
périlleux » de la légende du Graal dans la version cistercienne.
[45] Une autre hypothèse consisterait à interpréter cette lapis exillis comme une « pierre d’exil »
( exillis étant un adjectif), ce qui nous
ramènerait bien évidemment à la doctrine cathare.
[46] J. Markale, L’Épopée celtique en
Bretagne , Paris, Payot, 3 e °éd., 1985, pp. 273-276. Il
s’agit de la « Légende de Llyn y Fan » dont certains éléments se
retrouvent dans le conte languedocien de « la Montagne Noire »
(J. Markale, Contes occitans, pp. 223-233), mais là, la jeune fille est une femme-cane.
[47] Adelin Moulis, Croyances, superstitions,
observances en Comté de Foix , Verniolle (Ariège), 1975, pp. 12-14.
[48] R. Nelli, Le phénomène cathare ,
pp. 162-164.
[49] Albert Ollivier, Les Templiers ,
Paris, Le Seuil, 1958, p. 72.
[50] J. Markale, L’Épopée celtique en
Bretagne , pp. 51-53.
[51] Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le matin
des magiciens , Paris, Gallimard, 1960, P. 358.
[52] Il faut s’entendre sur les dénominations : la mention d’un Ordre
noir ne signifie nullement que les membres de cet Ordre s’adonnent à la magie noire et à des pratiques classées automatiquement
comme maléfiques ou sataniques. D’abord, il n’y a pas de magie noire ou blanche ,
mais une magie tout court. Ensuite, la dénomination « Ordre noir »
fait référence à l’uniforme de la S. S., qui a été l’une des
manifestations bien visibles de cet Ordre noir, mais certainement
pas la seule : pour le comprendre, il faut remonter bien plus haut
que la période hitlérienne et se dire que la S. S. n’a été qu’un
épiphénomène, certes regrettable, mais provisoire. Enfin, faire mention d’un
Ordre noir, cela signifie qu’on englobe dans cette dénomination générale de
multiples sociétés dites « philosophiques » dont la principale
caractéristique est d’être non officielles, obscures, donc noires. Cet
« Ordre noir » qui a toujours existé et qui se maintient aujourd’hui,
n’est visible que sous des apparences, la plupart du temps bien anodines. Le
tout est de savoir ce que l’on veut, sans s’arrêter à des considérations qui
sentent le manichéisme à la petite semaine.
[53] Titurel , trad. Jean Fourquet, Lumière du Graal , Marseille, Cahiers du Sud , 1951, p. 243.
[54] Arno Borst, Les Cathares ,
p. 142.
[55] Voir à ce sujet l’ouvrage collectif de Michael Baigent, Richard Leigh
et Henry Lincoln, L’Énigme sacrée , Paris, Pygmalion,
1983, notamment pp. 293-309.
[56] Jean Robin, Rennes-le-Château, la colline
envoûtée , p. 163.
[57] J. Markale, Lancelot et la chevalerie
arthurienne , Paris, Imago, 1985. Je me suis expliqué en détail sur les
motivations de Lancelot lors de la quête du Graal.
[58] J. Markale, Contes populaires de toutes
les Bretagne , Rennes, Ouest-France, 1977, p. 107.
[59] J. Markale, La tradition celtique ,
p. 205.
[60] J. Markale, La tradition celtique ,
p. 206.
[61] Voir en particulier le curieux récit « Histoire du bouc de
Boulaud » dans J. Markale, Contes occitans ,
pp. 60-65. Cette version limousine est présentée de façon facétieuse, mais
le schéma y est parfaitement visible.
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