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Odyssée

Odyssée

Titel: Odyssée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Homère , Mimmo Paladino
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d'un misérable. Allez donc, et rapportez votre message. Je ne me soucierai plus de la guerre sanglante avant que le divin Hektôr, le fils du brave Priainos, ne soit parvenu jusqu'aux tentes et aux nefs des Myrmidones, après avoir massacré
    les Argiens et incendié leurs nefs. C'est devant ma tente et ma nef noire que je repousserai le furieux Hektôr loin de la mêlée.
    il parla ainsi. Et chacun, ayant saisi une coupe profonde, fit ses libations, et ils s'en retournèrent vers les nefs, et Odysseus les conduisait.
    Et Patroklos commanda à ses compagnons et aux servantes de préparer promptement le lit épais de Phoinix. Et, lui obéissant, elles préparèrent le lit, comme il l'avait commandé. Et elles le firent de peaux de brebis, de couvertures et de fins tissus de lin. Et le vieillard se coucha, en attendant la divine …ôs. Et Akhilleus se coucha dans le fond de la tente bien construite, et, auprès de lui, se coucha une femme qu'il avait amenée de Lesbos, la fille de Phorbas, Diomèda aux belles joues. Et Patroklos se coucha dans une autre partie de la tente, et, auprès de lui, se coucha la belle Iphis que lui avait donnée le divin Akhilleus quand il prit la haute Skyros, citadelle d'…nyeus.
    Et, les Envoyés étant arrivés aux tentes de l'Atréide, les fils des Akhaiens, leur offrant des coupes d'or, s'empressèrent autour d'eux, et ils les interrogeaient. Et, le premier, le roi des hommes, Agamemnôn, les interrogea ainsi :
    - Dis-moi, Odysseus, très-digne de louanges, illustre gloire des Akhaiens, veut-il défendre les nefs de la flamme ardente, ou refuse-t-il, ayant gardé
    sa colère dans son coeur orgueilleux ?
    Et le patient et divin Odysseus lui répondit:
    - Très-illustre Atréide Agamemnôn, roi des honunes, il ne veut point éteindre sa colère, et il n'est que plus irrité. Il refuse tes dons. Il te conseille de délibérer avec les autres Argiens comment tu sauveras les nefs et l'armée des Akhaiens. Il menace, dès les premières lueurs d'…ôs, de traîner à la mer ses nefs solides ; et il exhorte les autres Argiens à
    retourner vers leur patrie, car il dit que vous ne verrez jamais le dernier jour de la haute Ilios, et que Zeus qui tonne puissamment la protège de ses mains et a rempli son peuple d'une grande audace. Il a parlé ainsi, et ceux qui m'ont suivi, Aias et les deux hérauts pleins de prudence peuvent l'affirmer. Et le vieillard Phoinix s'est couché sous sa tente, et il l'emmènera demain sur ses nefs vers leur chère patrie, s'il le désire, car il ne veut point le contraindre.
    Il parla ainsi, et tous restèrent muets, accablés de ce discours et de ces dures paroles. Et les fils des Akhaiens restèrent longtemps muets et tristes. Enfin, Diomèdès hardi au combat parla ainsi :
    - Très-illustre roi des hommes, Atréide Agamemnôn, pl˚t aux Dieux que tu n'eusses point supplié l'irréprochable Pèléide, en lui offrant des dons infinis ! Il avait un coeur orgueilleux, et tu as enflé son orgueil.
    Laissons-le ; qu'il parte ou qu'il reste. Il combattra de nouveau quand il lui plaira et qu'un Dieu l'y poussera. Allons ! faites tous ce que je vais dire. Reposons-nous, puisque nous avons ranimé notre ‚me en buvant et en mangeant, ce qui donne la force et le courage. Mais aussitôt que la belle …
    ôs aux doigts rosés parmtra, rangeons l'armée et les chars devant les nefs.
    Alors, Atréide, exhorte les hommes au combat, et combats toi-même aux premiers rangs.
    Il parla ainsi, et tous les Rois applaudirent, admirant les paroles de l'habile cavalier Diomèdès. Et après avoir fait des libations, ils se retirèrent sous leurs tentes, o˘ ils se couchèrent et s'endormirent.
    Chant 10 :
    Les chefs des Panakhaiens dormaient dans la nuit, auprès des nefs, domptés par le sommeil ; mais le doux sommeil ne saisissait point l'Atréide Agamemnôn, prince des peuples, et il roulait beaucoup de pensées dans son esprit.
    De même que l'…poux de Hèrè lance la foudre, ce grand bruit précurseur des batailles amères, ou de la pluie abondante, ou de la grêle pressée, ou de la neige qui blanchit les campagnes ; de même Agamemnôn poussait de nombreux soupirs du fond de sa poitrine, et tout son coeur tremblait quand il contemplait le camp des Troiens et la multitude des feux qui br˚laient devant Ilios, et qu'il entendait le son des fl˚tes et la rumeur des hommes.
    Et il regardait ensuite l'armée des Akhaiens, et il arrachait ses cheveux qu'il vouait à l'éternel

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