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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome I.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome I.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome I. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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cavalerie, l'on peut promettre, avant le mois d'avril, 30,000,000 fr. aux armées du Rhin et de Sambre et Meuse, et obliger l'empereur à tourner tous ses efforts du côté du Frioul.
BONAPARTE.
Note remise au général Clarke par le général Bonaparte [Cette deuxième note, aussi sans date, appartient encore à l'époque précitée.].
Après y avoir songé long-temps, je ne vois pas de condition raisonnable que l'on puisse établir pour le statu quo de Mantoue.
Il y a trois choses :
1°. Les fourrages pour la cavalerie ;
2°. Les vivres pour la garnison et les habitans ;
3°. Les remèdes pour les malades.
Quelque chose que l'on fasse et que l'on établisse, nous verrons nous échapper Mantoue, si l'on conclut l'armistice avant la prise de cette place, et, sans cette place, nous n'obtiendrons pas de paix raisonnable.
Je le répète, l'armistice, soit qu'on le considère comme les préliminaires de la paix, soit comme devant nous servir pour les préparatifs de la campagne prochaine, sera utile et conforme aux intérêts de la république lorsque nous aurons Mantoue.
    Je crois qu'il n'y a qu'un moyen de retarder la paix de l'Europe, c'est de conclure un armistice sans avoir Mantoue ; c'est un sûr moyen de faire une nouvelle campagne, pour le succès de laquelle on aura rendu nuls tous les succès obtenus dans celle-ci. Que l'on n'oublie pas qu'une démarche prématurée en ce genre peut tout perdre.
Les limites que l'on devrait désigner sont :
Les troupes impériales ne pourraient pas passer la Brenta ;
Les troupes françaises, l'Adige.
Du côté du nord, les troupes impériales ne pourront passer Alla, Mori, Torbole, Thion jusqu'à Lodrone, sans pouvoir de ce côté entrer dans les états vénitiens ;
Les troupes françaises, la Chiuza, Rivoli, Torri, Salo, Brescia, Bergame.
Le reste de l'Italie, soit qu'il ait appartenu à l'empereur, soit au duc de Modène ou à l'archiduchesse de Milan, demeurerait in statu quo.
Bologne, Ferrare, Ancône in statu quo, conformément à l'exécution de l'armistice avec le pape ; mais comme l'armistice doit être exécuté en thermidor et en brumaire, et que cette époque est passée, on pourra lui accorder un mois, au plus, à compter du jour où se signera le traité.
BONAPARTE.

Au quartier-général à Milan, le 12 nivose an 5 (1er janvier 1797)
    Au chef de l'état-major.
Vous voudrez bien faire traduire devant le conseil militaire de la Lombardie les citoyens Bockty, Chevilly et Descriveur, employés à différentes administrations de l'armée, pour avoir volé et compromis l'armée et les opérations les plus importantes de la guerre. C'est par cette dilapidation infâme, le rachat des bons et les versemens factices, qu'ils ont compromis mon opération et ont été la cause de la perte d'un grand nombre de nos camarades ; enfin ce sont de pareilles friponneries qu'il faut réprimer par des exemples sévères, pour empêcher qu'au milieu de l'Italie, c'est-à-dire la contrée la plus fertile de l'Europe, le soldat ne manque du nécessaire, comme cela est arrivé plusieurs fois.
J'accuse M. Bockty d'avoir porté la corruption parmi nos agens, et de n'être venu à l'armée que pour faire manquer mon opération en faisant des versemens factices.
J'accuse le citoyen Chevilly d'être un des points d'appui de tout ce manège, et d'avoir gagné des sommes considérables au détriment du soldat.
Le citoyen Descriveur, garde-magasin à Crémone, a offert à M. Bockty dix mille pintes de vin de versement factice : il est connu depuis longtemps pour faire cet infâme commerce.
Je demande en conséquence que ces trois employés soient condamnés à la peine de mort, ne devant pas être considérés comme de simples voleurs, mais comme des hommes qui tous les jours atténuent les moyens de l'armée et font manquer les opérations les mieux concertées, ou du moins n'en permettent la réussite qu'après une expansion de sang français, qui est trop précieux pour qu'on ne prenne pas toutes les mesures capables d'épouvanter leurs complices, trop nombreux dans l'armée d'Italie.
BONAPARTE.
    Au citoyen président du congrès cispadan.
J'ai appris avec le plus vif intérêt, par votre lettre du 30 décembre, que les républiques cispadanes s'étaient réunies en une seule, et que, prenant pour symbole un carquois, elles étaient convaincues que leur force est dans l'unité et l'indivisibilité. La misérable Italie est depuis longtemps effacée du tableau des puissances de

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