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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, Tome II. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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chameaux des Arabes soient parfaitement libres : il faut faire ce que ces gens-là veulent. Laissez passer les lettres pour Djedda sans les décacheter, et laissez aller et venir chacun librement. Le commerce est souvent fondé sur l'imagination. La moindre chose est un monstre pour ces gens-ci, qui ne connaissent pas nos moeurs.
Je vous recommande de faire mettre une corde au puits d'Adjeroud, de manière que l'on puisse s'en servir. On dit que l'eau est bonne pour les chevaux.
Gardez spécialement les matelots, les sapeurs et les Turcs d'Omar, une partie de la trente-deuxième, et renvoyez l'autre partie.
BONAPARTE.

Au général Leclerc.
Je vous préviens, citoyen général, que j'ai fait arrêter Cheraïbi : si vous êtes encore à Nay, vous vous rendrez à Kélioubé pour mettre le scellé sur tous ses biens. Vous écrirez au divan de la province et aux scheicks des Arabes que Cheraïbi a été arrêté, parce qu'il m'a trahi, parce qu'il a, malgré ses sermens de fidélité, correspondu avec les mameloucks, et, le jour de la révolte du Caire, appelé les habitans des différens villages qui environnent cette ville, à se joindre aux révoltés ; qu'ils doivent d'autant plus sentir la justice de l'arrestation de Cheraïbi, qu'ils ont été témoins de ses crimes, et que je l'avais comblé de bienfaits.
BONAPARTE.
    Au commandant de la place du Caire.
Je vous envoie, citoyen général, Cheraïbi, chef de la province de Kélioubé. Vous le ferez mettre en prison à la citadelle et au secret, afin qu'il n'ait de communication avec qui que ce soit. Vous prendrez toutes les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse pas s'échapper.
BONAPARTE.

Au Caire, le 25 frimaire an 7 (15 décembre 1798).
    Au général Bon.
L'adjudant-général Valentin, citoyen général, est parti hier de Berket-el-Hadji. J'ai reçu votre lettre du 22.
Vous me demandez de vous envoyer Mustapha-Effendi ; mais il doit être avec vous. Il n'est pas au Caire ; il est parti immédiatement après votre colonne. Si, à l'heure qu'il est, il n'est pas à Suez, je crains fort qu'il n'ait été assassiné. Au reste, je vais prendre des renseignemens.
L'adjudant-général Valentin doit être arrivé, et vous allez vous trouver approvisionné pour long-temps.
On enverra, par la première occasion, de l'argent pour les Turcs et pour les fortifications.
Envoyez-nous les chameaux qui ont porté vos pièces. Comme elles doivent rester à Suez, ils vous sont inutiles, et serviront à vous en porter d'autres.
Si vos rhumatismes, au lieu de se guérir, continuaient à empirer, vous laisseriez le commandement à l'adjudant-général Valentin, et vous vous rendriez au Caire.
BONAPARTE.

Au Caire, le 26 frimaire an 7 (16 décembre 1798).
    Au contre-amiral Perrée.
Je vous envoie, citoyen général, un sabre en remplacement de celui que vous avez perdu à la bataille de Chebreisse. Recevez-le, je vous prie, comme un témoignage de la reconnaissance que j'ai pour les services que vous avez rendus à l'armée dans la conquête de l'Égypte.
BONAPARTE.

Au Caire, le 27 frimaire an 7 (17 décembre 1798).
    Au général Dugua.
Je reçois, citoyen général, votre lettre du 20 frimaire, de Mansoura, relative au commerce de Damiette avec la Syrie. Mon intention est que le commerce soit entièrement libre. L'inconvénient d'aider à la subsistance de nos ennemis est compensé par d'autres avantages.
BONAPARTE.

Au même.
J'ai lu avec surprise dans votre lettre, citoyen général, que l'on employait l'argent du miri à acheter du blé. Ce doit être une coquinerie des intendans ; je vais m'en faire rendre compte. Mais je vous prie de tenir la main à ce que le produit de toutes les impositions entre dans la caisse des préposés du payeur général, et n'en sorte plus sans l'ordre du payeur.
BONAPARTE.

Au contre-amiral Villeneuve.
Je n'ai point reçu de vos lettres, citoyen général ; je vous envoie un aviso. Faites-moi connaître par son retour quelle est votre position et ce que vous pourriez avoir appris des mouvemens et du nombre des ennemis dans la Méditerranée.
Les ennemis n'ont que deux vaisseaux de guerre et deux frégates devant Alexandrie.
Vous devez actuellement avoir trois ou quatre vaisseaux et trois ou quatre frégates de Malte. Nous désirons bien vous voir arriver ici.
Nous aurions besoin de cinq ou six mille fusils ; chargez-en un millier sur l'aviso que je vous expédie, et envoyez-nous le reste sur des bâtimens qui viendraient aborder à

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