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Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III.

Titel: Oeuvres de Napoléon Bonaparte, TOME III. Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Napoléon Bonaparte
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mesure, si M. Smith, ce que je ne crois pas, voulait tenter quelque chose avec ses chaloupes canonnières : cet homme est capable de toutes les folies.
Vous sentez qu'il est nécessaire qu'un aussi grand nombre de bâtimens soient commandés par un homme de tête.
    Si le commandant des armes à Rosette n'avait pas le courage et le talent nécessaires, tâchez de trouver à Alexandrie un officier qui ait la grande main à cette défense : la faible garnison de Rosette fait que la défense du Nil est spécialement confiée à la flottille.
BONAPARTE.

Il est ordonné au citoyen Desnoyers, officier des guides, de se rendre sur-le-champ à Boulaq ; il se présentera chez le commandant de la marine, qui mettra à sa disposition une demi-galère armée.
Il s'embarquera dessus, se rendra à Rahmanieh, se présentera chez le commandant de la place, montrera l'ordre ci-joint pour avoir une escorte, et arrivera en toute diligence à Alexandrie ; il remettra en propres mains la lettre ci-jointe au général Ganteaume : c'est sa dépêche principale. Il ne partira d'Alexandrie que lorsque le général Ganteaume l'expédiera ; il retournera à Rahmanieh, il restera dans le fort jusqu'à ce qu'il reçoive de nouveaux ordres ; un officier que je dois y envoyer lui portera les ordres, probablement du 2 au 5. Il est nécessaire qu'il soit rendu à Rahmanieh le 2 à midi, au plus tard.
BONAPARTE.

Au Caire, le 26 thermidor an 7 (13 août 1799).
    Au général Desaix.
Je vous envoie, citoyen général, un sabre d'un très-beau travail, sur lequel j'ai fait graver : Conquête de la Haute-Egypte, qui est due à vos bonnes dispositions et à votre constance dans les fatigues. Voyez-y, je vous prie, une preuve de mon estime et de la bonne amitié que je vous ai vouée.
BONAPARTE.

Au général Veaux.
Je suis très-peiné, citoyen général, d'apprendre que vos blessures vont mal : je vous engage à passer le plus tôt possible en France ; je donne tous les ordres que vous désirez, pour vous en faciliter les moyens : j'écris au gouvernement conformément à vos désirs : vous avez été blessé au poste d'un brave qui veut redonner de l'élan à des troupes qu'il voit chanceler. Vous ne devez pas douter que, dans toutes les circonstances, je ne prenne le plus vif intérêt à ce qui vous regarde.
BONAPARTE.

Au Caire, le 27 thermidor an 7 (14 août 1799).
    Au scheick El-Arichi Cadiashier, distingué par sa sagesse et sa justice.
Nous vous faisons connaître que notre intention est que vous ne confiez la place de cadi à aucun Osmanli : vous ne confirmerez, dans les provinces, pour la place de cadi, que des Egyptiens.
BONAPARTE.

Au général Dugua.
Je vous prie, citoyen général, de faire arrêter tous les hommes de la caravane de Maroc qui seraient restés en arrière, et que les Maugrabins venant à Cosseir ne s'arrêtent qu'un jour, et filent, pour leur pays sans passer par Alexandrie.
BONAPARTE.

Au Caire, le 28 thermidor an 7 (15 août 1799).
    Au sultan de Maroc.
Il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète.
Au nom de Dieu clément et miséricordieux ! Au sultan de Maroc, serviteur de la sainte Caabé, puissant parmi les rois, et fidèle observateur de la loi du vrai prophète.
Nous profitons du retour des pélerins de Maroc pour vous écrire cette lettre et vous faire connaître que nous leur avons donné toute l'assistance qui était en nous, parce que notre, intention est de faire, dans toutes les occasions, ce qui peut vous convaincre de l'estime que nous avons pour vous. Nous vous recommandons, en échange, de bien traiter tous les Français qui sont dans vos états ou que le commerce pourrait y appeler.
BONAPARTE.

Au bey de Tripoli.
Il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète.
Au nom de Dieu, clément et miséricordieux ! Au bey de Tripoli, serviteur de la Sainte Caabé, le modèle des beys, fidèle observateur de la loi du vrai prophète.
Nous profitons de l'occasion qui se présente pour vous recommander de bien traiter tous les Français qui sont dans vos états, parce que notre intention est de faire dans toutes les occasions tout ce qui pourra vous être agréable et de vivre en bonne intelligence avec vous.
BONAPARTE.

Au général Desaix.
J'ai reçu, citoyen général, un grand nombre de lettres de vous, qui avaient été me chercher à Alexandrie et à Aboukir, et qui sont de retour.
    Vous aurez déjà reçu différentes lettres par lesquelles je vous fais

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